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  • : Ce blog est un espace de liberté, où les femmes hypersexuelles pourront parler comme elles le veulent, se confier, et nous faire comprendre comment elles en arrivent à être ce qu'elle sont.
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Témoignages

Vendredi 2 avril 5 02 /04 /Avr 01:57

 

Bonjour à toutes, et à tous 


Ce message à s'adresse à toutes celles qui sont privées de sexe, souvent malgré elles, et qui sont dotées d’un gros appétit sexuel. 
Je m'appelle Cécile, j'ai 49 ans, j'habite dans le nord, à Armentières, je suis mariée depuis 25 ans, j'ai deux enfants, et je suis comptable dans une entreprise moyenne. 
Mon mari travail également et, à quelques passion extra-professionnelles (pétanque, pêche...) 
Mon mari et moi nous entendons très bien malgré quelque sujets tabou, comme le sexe par exemple. 
Je sais pertinemment qu'il n'est pas impuissant, et qu'il ne va pas voir ailleurs. Il n'a aucun trouble physique, mais malgré cela, il m'a déjà confié qu'il pourrait se passer plus ou moins de sexe. Quatre ou cinq fois par ans lui suffisent. 
Ce qui n'est pas du tout mon cas... Je me considère comme une hypersexuelle, toujours envahie par de grands désirs intimes.
Durant quelques années, j’ai pris sur moi en me disant que l'âge et le temps calmeraient mes ardeurs, mais rien n'y fait. 

Je me retrouve très souvent avec quelques copines, dont deux d'entre elles sont dans le même cas que moi.  Nous en avions plusieurs fois parlé, jusqu'à ce que l'une d'entre elles m'avoue son secret pour tenir le coup et avoir une vie de couple équilibrée…
Selon ses envies, et cela arrive parfois plusieurs fois par mois, elle donne rendez-vous à un gigolo pour quelques caresses et galipettes. Elle me raconte alors quelques détails très croustillants. Ils m'ont quelque peu émoustillé, en me ventant ses mérites... 
puis elle me propose de me le faire rencontrer. 


J'ai tout d'abord eu une réponse évasive, en lui disant gentiment que je n'aimerais pas payer pour faire ça... 
Elle m'a répondu, et elle n’avait pas tort, que le fait de payer était un moyen de se déculpabiliser. De plus, la somme demandé et vraiment modique, dix euros de l'heure.
J’ai réfléchi à cette proposition durant quelques semaines, puis un jour je me suis décidée. J'ai donc demandé à mon amie de me faire rencontrer cette personne. 

Il s’agit d'un jeune homme d'une trentaine d'année, très souriant, assez mignon...
Ce jeune homme et moi avons discuté de choses et d'autres, ainsi que du sujet pour lequel il était présent. Il m'a mise en confiance en me disant qu'a tout moment, je pouvais tout arrêter, et qu'il s'en irait sans aucun problème. 

Nous étions chez moi, et il m'a demandé s'il pouvait prendre une douche, ce que je lui ai accordé, bien entendu.

Puis nous avons fait l’amour longtemps, avec beaucoup de tendresse et de plaisirs.

Puis vers 17 heures, je lui ai dis qu'il fallait qu'il parte, je l'ai payé, et voilà. J’étais enfin apaisée.

Depuis, je le rappelle à peu près une fois par mois, et croyez-moi, je ne le regrette pas. 

Alors, à vous qui vous privez, ou qui êtes privé ou même qui aimeriez bien, n'hésitez plus, mon mari n'est bien sur pas au courant, mais cela a renforcé nos liens. Je m'épanouis à nouvelle expérience. Si vous souhaitez en parler avec moi, et si vous êtes timide comme moi, demandez-moi mon mail via les commentaires, ou via Sophie. Elle vous la communiquera.

 

J’en ai parlé depuis peu un ma seconde amie, et je crois qu'elle va également craquer. 
Nous ne sommes pas isolées, j’ai lu dans "Femina", que de plus en plus de femmes essayaient un gigolo…. 

Et parmi vous, l’une d’entre vous a-t-elle déjà essayé, ou aimerait bien tenter l’expérience ? 
Suis-je la seule à utiliser ce « moyen d'épanouissement » qui me réussit si bien ? 

J’attends vos commentaires avec impatience !

 

 

Cécile

 

Sophie :

Cette solution est pour le moins inhabituelle... Mais avant de la choisir, avez-vous tenté de pousser plus loin le dialogue que le sujet avec votre mari ? Vous auriez pu sans doute trouver d'autres solutions.
Car oui, vous avez raison, « payer » peut vous déculpabiliser, en évitant, notamment, les sentiments. Mais le résultat est le même : vous trompez votre mari. Et je doute que ce soit une solution à long terme.

A un moment ou un autre, soit ces relations tarifées ne vous suffiront plus ou ne vous satisferont plus, soit votre mari les découvrira et risque de fort mal le prendre.

 

J’ai toujours dit que chaque femme a le droit, selon moi, de disposer de son corps comme elle l’entend. Mais quand on se marie, c’est aussi parce que l’on se fait une confiance aveugle. Aller voir ailleurs sans en informer son mari (et c’est pareil pour un homme, je pense exactement la même chose) risque de briser beaucoup de choses dans votre vie.

Quand je dis « informer », je suis réductrice. J’entends par là : dialoguer, tenter de trouver des solutions à deux, évoquer les raisons de son manque d’enthousiasme envers le sexe. Qui vous dit qu’il ‘aurait pas un regain d’intérêt si vous lui proposiez des activités sortant de l’ordinaire ?

Revoyez les conseils donnés à Sofia. Ils s’appliquent à vous, je pense…

Je souhaite de tout cœur que vous ayez une sexualité épanouie et satisfaisante…

Bises à vous,

sophie

Par Cécile et Sophie - Publié dans : Témoignages - Communauté : Réalités
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Lundi 29 mars 1 29 /03 /Mars 06:21

Quand les mentalités changeront-elles enfin ? Une fois de plus, je me pose la question ce soir, au point de ne pas arriver à dormir. Alors, à deux heures du matin, je me relève pour écrire…

 

Ce soir, l’un des rares contacts msn de ma liste que je ne connais pas dans la « vraie vie » m’interpelle au sujet de ma phrase d’accueil. Celle-ci indique que je ne fais plus confiance aux hommes.

 

Comme je n’ai pas envie de me lancer dans de longs discours, je lui dis d’aller sur le blog lire mes textes.

Il revient, en me disant d’emblée : « Moi, j’ai été violé à 15 ans par un homme, et à 35 par une femme. Et je n’en fais pas toute une histoire ! »

 

Comme je lui fais remarquer que chaque personne réagit différent, il me rétorque : « Au moins, les hommes n’en font pas tout un foin, comme les femmes… »

 

(A tort d’ailleurs, puisque qu’on reconnait encore moins le viol des hommes que celui des femmes...)

 

Là, j’ai senti la moutarde me monter au nez.. Alors, selon lui, il est inutile de faire tout un foin quand on a été violé ???

Moi, je l’ai interprété comme un déni de la souffrance ressentie.

 

Mais là, il ajoute : « quand on ne veut pas être violée, on agit en conséquence. » Sous-entendu, « tu t’es mal comportée avec ce type, tu l’as bien cherché… »

 

J’étais hors de moi. Pourtant, il m’a achevée avec sa dernière phrase :

« Tu n’avais qu’à le branler bien à fond, comme ça, il aurait bien joui, et il n’aurait plus été capable de tenter de te violer ! »

 

Comme je criais virtuellement, il a conclu en me disant : « Vaut mieux ça que le Sida… »

 

Voilà en quelques phrases d’un homo sapiens erectus dans toute sa splendeur, un condensé de tous les préjugés encore bien vivaces dans notre société… y compris contre les hommes, d’ailleurs !

Pour résumé, je n’avais pas à monter dans la voiture de celui que je considérais comme un ami, et pour avoir la paix, je n’avais qu’à répondre favorablement à ses avances, et à le faire jouir manuellement !!! Comme ça, pas de viol…

 

Jamais je ne me ferais à cette conception des choses !

 

Comment peut-on dire de telles inepties au XXIème siècle ?

Dans le passé, trop souvent j’ai dit oui quand je hurlais non à l’intérieur de moi-même. Je n’osais pas dire non, de peur que ca recommence. Maintenant que j’ai réussi à passer ce stade, un abruti me dit que je n’avais qu’à satisfaire mon violeur potentiel (et qu’est-ce qui prouve que ma main lui aurait suffit ??? ) et qu’au moins, je n‘aurais pas le sida !!!

 

Je suis atterrée par de tels propos. Qu’en pensez-vous, vous qui commencer à me connaitre, à connaitre aussi des femmes dans le même cas que moi ?

 

Malgré tout je teins encore à remercier ceux et celles qui, de par leurs commentaires, me soutiennent et m’apportent des propos réconfortants.

 

 

Sophie :

Vous savez que je n’ai pas l’habitude de juger le comportement de telle ou telle personne. Mais là, je suis sidérée. Qui est cet homme pour affirmer de telles inepties ? Je suis vraiment en colère de voir que, décidemment, les mentalités n’avancent pas d’un pouce !!!

Par Marine - Publié dans : Témoignages - Communauté : Réalités
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Dimanche 21 mars 7 21 /03 /Mars 00:30

Ce soir, une fois de plus, j’ai envie de hurler ma rage, ma colère envers les hommes. Tout du moins, certains.

Un de mes amis a tenu à me voir ce soir. Je lui a ai dit que j’étais fatiguée, que je n’y tenais pas particulièrement. Il a insisté, arguant nu fait que nous ne sous étions pas vu depuis plusieurs mois, à cause de la coupure du pont du Larivot.

Il a ajouté : « je veux te faire un câlin, tu sais, comme nos câlins d’amis. »

 

Il est arrivé, dans le passé, que nous nous fassions des câlins « sages », vous savez, juste dans les bras l’un de l’autre, ma tête dans son cou. Pas de gestes sexuels, pas de mouvements suggestifs. Juste un câlin fraternel.

Quand il est arrivé, entre les fourmis manioc qui commençaient à en vouloir à mes pieds, et les moustiques au reste de nos corps, nous sommes montés dans sa voiture. Je ne voulais pas qu’il entre chez moi.

 

Au début, on a parlé politique, élections obligent. Puis il a mis un bras autour de mes épaules, juste comme ça. Comme c’est déjà arrivé si souvent dans le passé. Nous étions assis cote à cote, ma tete dans son cou. A parler de tout et de rien. Et il m’a demandé depuis quand je n’avais pas eu de relation sexuelles. Un peu interloquée, je lui ai dit la vérité : plus depuis l’histoire avec mon ex, en aout dernier.

Il m’a répondu que ce n’était pas normal, qu’une « belle femme comme moi » ne pouvait pas rester sevrée de sexe !!!

 

Sans doute qu’à ce moment, j’aurais du sortir de la voiture. Il me tenait contre lui, de coté, il a voulu subitement me coucher sur la banquette, j’ai protesté, il a reculé. Pour aussitôt me dire : « Tu peux au moins me toucher, me faire plaisir ! »

 

Mais bon sang au nom de quoi ??? Au nom de quoi je dois lui faire plaisir, alors que je n’en n’ai pas envie, que je le lui ai dit à plusieurs reprises. Pourquoi, si je n’en n’ai pas envie, je dois le satisfaire, lui ??? C’est inimaginable de dire une telle chose !

 

Je suis alors sortie de la voiture. Le temps que je me retourne pour fermer la porte, il m’a plaquée contre le voiture et a porté sa main à mon sexe, l’agrippant aussi fort qu’il le pouvait. J’ai commencé à me débattre, à cirer, à le supplier de me laisser. Rien n’y faisait. Il continuait à me triturer le sexe. Je sentais le sien comme une barre de feu, me brulant à mort le bas ventre. Alors, j’ai hurlé aussi fort que possible. Un hurlement comme un animal blessé. Il m’a plaquée plus fort, mais la porte de la maison s’est ouverte, et ma fille est sortie, affolée par mes cris.

Alors là, il m’a enfin lâchée.

Je suis rentrée en courant, tachant de rassurer ma fille. J’ai prétendu que je criais pour rappeler les chiens.

Il est remonté en voiture, est reparti sans rien dire, sur les chapeaux de roue.

 

Et moi, j’ai envie de hurler, de crier : « POURQUOI ? POURUQOI ? POURQUOI ? »

 

Il parait que c’était un ami, il parait que je pouvais lui faire confiance ! Mais non. Il est comme les autres : incapables de refréner une envie de baiser même quand on lui dit très clairement « NON »

 

Il m’avait déjà dit dans le passé qu’il avait envie de moi. J’avais toujours refusé, il m’avait respectée. Pas ce soir. Une fois de plus, pour la énième fois, je me sens salie, trahie, violée au moins dans mon cœur, dans mes tripes, dans ma tête, si ce n’est physiquement.

N’existe-til donc pas un homme sur cette terre capable de comportement normal ? De respecter le NON qui lui est donné ?

 

Suis-je condamnée à être toujours forcée ? Y a-t-il écrit sur mon front  « violez-moi » ???

 

Ce soir, je n’en peux plus, je suis à bout. Je vous écris, j’écris ici, mais pourquoi en fait ? Je me le demande. Peut-être pour dire à toutes les filles de la terre de se méfier des hommes qui font des fausses promesses, surtout celles de vous respecter, quand ils ne pensent qu’à vous baiser comme une moins que rien.

 

Je vous laisse, merci de m’avoir lue.

 

Marine

Par Marine - Publié dans : Témoignages - Communauté : Réalités
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Lundi 15 février 1 15 /02 /Fév 10:07

Bonsoir Sophie,
J'ai trouvé votre blog et je me permets de vous poser mon dilemme, mon drame en fait.
Je m'appelle Sofia, j'ai 34 ans, mariée depuis 11 ans, j'aime mon mari et je ne regrette rien.
Je sais que c'est le lot de tous les couples, mais la routine a pris le dessus, le désir s'est envolé.
Mon amour est toujours bien présent, celui de mes enfants aussi, mais je ne supporte plus ma vie de couple, sans flamme dans nos relations sexuelles.
J'ai commencé à me voir comme une épouse vieillissante, bien que je ne le sois pas. Mais la rengaine des rapports tous les vendredis soir après le film, quand les enfants sont partis dormir chez leurs amis, je ne pouvais plus.

J'en ai parlé autour de moi, j'ai beaucoup lu de messages et de forums parlant de ce sujet, mais il n'y a pas de recette miracle et tout n'est pas si facile.

Et j'ai craqué, j'ai prétexté une sortie avec mes amies, mais en réalité, j'ai passé la nuit avec un jeune homme avec qui je travaille tous les jours.
Et j'ai passé une merveilleuse soirée, il a été d'une douceur et d'une gentillesse avec moi que je n'avais pas connues depuis trop longtemps, j'ai été câlinée, choyée et dorlotée plus que je ne l'ai été ces dernières années par mon mari.

Et, oui, j'ai passé une soirée inoubliable et cette seule nuit a suffit à réveiller mes sens endormis et à me faire revenir 10 ans en arrière. Je ne le regrette pas, j'ai eu énormément de plaisir cette nuit-là… Quelle joie quelle soit partagée.

Quand je suis rentrée chez moi dans la nuit, je n'ai pas eu de honte ni de remords, mais de l'excitation d'abord, j'aurais eu envie de crier à qui voulait l'entendre ma plénitude à ce moment-là.
Mais j'ai eu honte, pas pour moi, mais pour mon mari, je l'aime profondément mais je n'ai plus de désirs sexuel pour lui.

Aujourd'hui, c'est la Saint valentin, quelques nuits de sommeil m'ont été utiles pour réfléchir à tout ça et je me suis levée, décidée a rallumer la flamme entre nous.
Sous vêtement affriolants, mots coquins...
Mais rien n'y a fait, je n'ai pas eu de plaisir en faisant l'amour avec lui, et j'ai beaucoup pensé à la nuit sans lui.

Je tiens à mon couple et à ma vie avec mes enfants, Je ne veux pas devenir une femme infidèle et je voudrais tenter d'en parler a mon mari, et lui proposer une relation candauliste (je ne sais pas si ça se dit)
Mais le connaissant, il est très jaloux et j'ai peur que ça ne se finisse pas comme je l'espérerais.

J'espère ne pas vous choquer par ce témoignage et aimerais avoir votre avis et celui des lecteurs de votre blog.

Sofia

 

Sophie :

 

Chère Sofia,

 

Vous vous trouvez dans une situation hélas bien trop « classique » : le désir sexuel d’un couple qui s’émousse. Le vôtre, et celui de votre mari. Le vôtre a été rallumé par cette nuit inattendue.

Dans ce genre de situation, il n’y a qu’une seule et unique solution, et sans doute pas la plus facile : le dialogue, le vraie discussion à cœur ouvert. Am on avis, inutile de lui faire part de votre escapade.

Mais rien ne vous empêche de sous-entendre qu’un collègue vous fait de l’œil…

 

Si vous le pouvez, organisez une soirée, ou mieux, un we tous les deux tous seuls, dans un endroit inédit, ou dans un lieu cher à votre cœur (lieu de du mariage, de la 1ère rencontre, de très bonnes vacances…). Et là, vous pourrez enfin vous parlez. Mieux que lors d’e l’absence de quelques heures des enfants, dans un cadre trop familier.

 

Ce genre d’exercice est loin d’être facile. Ca ne résoudra pas tout d’un coup de baguette magique (quoique…)

 

Vous envisagez tout de suite une solution « extrêmes », comme le fait que votre mari devienne candauliste. A mon humble avis, on en est très loin ! Et ce n’est pas toujours la seule solution (voir le témoignage d’Anne)

 

Je reprends ce que je lui ai dit :

 

« Il y en a d’autres pourtant : le mélangisme ou l’échangisme à deux couples, où chacun y trouve son compte, lui aussi, avec une autre femme qui se donne à lui. Le club libertin, le sauna, l’exhibition, sans que l’on te touche…

Tout est à tenter. Le candaulisme, à mon avis, doit plutôt venir de lui. Dans ce cas, il est simple spectateur de ton plaisir, sans que lui y trouves le sien. Sauf si c’est son fantasme profond. Tu ne peux lui imposer d’avoir des relations sexuelles avec d’autres hommes devant lui, sans qu’il fasse quoi que ce soit. Là, tu privilégies uniquement TON plaisir, et tu négliges le sien.

N’est pas candauliste qui veut. Ca doit réellement correspondre à son envie à lui, de te voir prise par d’autres. Et je ne sais pas si c’est vraiment son cas… Tu aimes ton ami, ne lui impose rien, au risque de le perdre… »

 

Sofia, vous aimez votre mari, passez par d’autres étapes avant. Il faut que vous sachiez pourquoi il ne vous désire plus. Peut-être une chose le gène-t-il ? En vous, en lui, à son boulot ? Les raisons peuvent êtres si nombreuses que la seule solution est de lui demander.

Si les week-end en amoureux en suffisent pas, vous pouvez envisager d’aller plus loin, dans une thérapie de couple, avec un psy ou un sexologue…

 

Je me répète, mais la seule solution est le dialogue, et surtout ne lui imposez rien…

Le candaulisme est réservé aux couples qui ont une sexualité épanouie, qu’ils sont au clair dans leur tête par rapport à la jalousie, et bien évidemment, que ce soit un fantasme réel et profond de l’homme…

 

Sinon, vous courrez à la catastrophe !

 

Ayez confiance en vous, et en lui, et vous trouverez la solution, j’en suis sure…

 

Je vous embrasse,

 

Sophie

Par Sofia et Sophie - Publié dans : Témoignages - Communauté : Réalités
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Dimanche 31 janvier 7 31 /01 /Jan 06:09

Je suis tombé par hasard sur votre blog, et cette hypersexualité chez les filles violées m’a intrigué, et peut-être pourriez-vous me guider…


Je sors depuis prés d'un an avec ma compagne, avec qui tout a été d'un étrange mais agréable naturel. Des moments quotidiens, jusqu'aux étapes intimes, rien ne nous a jamais rendu hésitants l'un envers l'autre.


Avec bonheur, nous avons eu la chance de nous découvrir d'avantage, d'être si proche l’un de l'autre, d'avoir l'impression de la connaitre mieux que moi.

Et oui, je la connais tellement bien maintenant, tout, y compris ce jour sombre où un homme âgé, inconnu de ma compagne, l’a violée sur le chemin du retour de l'école, à l'âge de 16 ans.

Je le sais et le ressens même plus que tout, cela la détruit encore chaque jour, et l'on peut voir dans ces yeux cette envie de mourir indélébile.


Mais je sais qu'elle m’aime et moi aussi, je regrette tellement de ne pas avoir déjà été présent dans sa vie à ce moment-là…

Mais aujourd'hui, que faire ? Elle en parle très peu et je n'allais pas la forcer à revivre ce moment pour des détails que je n'aurais sans doute pas eus, comme l'identité qu'elle ne connait pas, afin de combler cette envie grandissante et effrayante de vengeance.

Mais j'ai peur que le fait de me lancer dans ce combat ne soit trop dur pour elle. Alors voila, elle n'en a jamais parlé à personne et souffre seule.


Et pourtant je vous l'ai dit j'ai été déconcerté par cette facilité qu'elle avait de s'offrir à moi surtout depuis que j'ai su...

D’après ton article, il s'agit peux être bien de cela. Elle me demande souvent beaucoup d'attention, plusieurs relations quotidiennes, et des caresses intimes qu'elle aime tant, si possible durant la journée et toujours pour s'endormir. J’adore ces moments avec elle où je la rends heureuse, où je la sens devenir chaude et décontractée sous mes gestes tendres…

Seulement, depuis, je m'inquiète. Je me demande si cette passion pour le plaisir à toute heure ne provient pas d'un blocage ou autre cause psychologique, à une réaction suite a cet événement.


Je souhaite juste son bien et j'espère l'aider a retrouver le bonheur et la sérénité. J'ai peur de ne pas toujours faire ce qu'il faut, ou tout simplement, je suis perdu face à cette situation...

Vous, Mesdames, dites moi ce que je peux faire, ce qui est à ma portée, pour lui apporter le plus d'aide possible. Expliquez-moi ce qui m’échappe, je désire juste comprendre afin de pouvoir mieux réagir.

 

Bien à vous, Mistral

 

 

Marine : Pour une femme violée (ou un homme, pour qui c’est encore plus tabou), il est très dur de parler. Pour certaines, ne rien dire permet d’occulter le viol, comme s’il n’avait jamais eu lieu. Pour d’autres, elles ont peur qu’on les juge coupables (voir les autres articles sur le sujet), ou encore, elles ont honte de ne pas avoir pu se défendre. Ou encore, comme pour moi, on craint les réactions de l’homme qu’on aime. Le mien m’a brutalement rejetée. J’en suis encore plus que meurtrie….

 

Vous me demandez, ainsi qu’aux femmes qui lisent ce blog ce que vous pouvez faire pour l’aider. Mais vous faites déjà tout ! Vous êtes là, vous l’aimez, vous l’entourez de votre amour, de gestes tendres et amoureux. Vous l’écouterez le jour où elle voudra parler. Vous faites déjà ce qu’il faut.

Ne tentez pas la vengeance à sa place. Si elle doit faire quelque chose dan ce sens, ca doit venir d’elle, pas de vous.

 

Continuez comme ça, vous êtes parfait pour elle. J’aurais tant aimé rencontrer un homme comme vous…

 

Pour en revenir à la sexualité trop « facile » des filles violées, elle est reconnue. Par un mystère psychologique que j’ignore (mais si un spécialiste pouvait nous éclairer…), elles se lancent dans une course folle de sexe à outrance, sans presqu’aucune limite.

 

Dans mon cas, j’ai eu des centaines d’amants d’un soir. Même pas d’un soir, d’une heure, voire moins… Il m’est arrivé de coucher avec quatre ou cinq hommes différents dans la même journée, sans que ce soit avec deux à la fois.

Il suffisait qu’un homme me fasse des avances pour que je dise oui. Il m’était impossible de dire « non ». Même si je n’en n’avais pas envie. Après j’avais honte, je me sentais sale, je me disais que j’étais vraiment la dernière des salopes. Même pas une pute, car une pute, au moins, elle se fait payer… Bref, une moins que rien.

 

Pourquoi je disais toujours oui ? Je ne sais pas trop. La peur de me trouver forcer si je disais non, l’envie d’avoir du plaisir choisi et non pas imposé, le désir de plaire, de voir que j’attire les hommes.

Aujourd’hui, je ne supporte pas de me voir dans une glace et encore moins en photo. Il n’existe pas de photos de moi, sauf celle du passeport. Il n’y a pas de miroirs chez moi. Je me fuis. Je me fuis alors que je n’ai pas pu fuir mes violeurs.

 

Et cet homme, cet été, en me blessant quasiment à mort avec ses propos sur mes viols, a réussi l’inimaginable : depuis le mois d’aout, je n’ai plus eu la moindre relation sexuelle, plus la moindre envie. Il a tué en moi tout désir, tout plaisir.

Bravo à lui. Il a réussi çà : m’ôter ce que mes violeurs n’avaient pas réussi à me retirer : ma sexualité, même anormale…

 

Je ne sais pas si je vous ai un peu éclairé, mais ne vous inquiétez pas, vous êtes un homme merveilleux dans cette situation avec votre compagne. Elle a beaucoup de chance de vous avoir rencontré…

Par Mistral et Marine - Publié dans : Témoignages - Communauté : Réalités
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