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  • : Ce blog est un espace de liberté, où les femmes hypersexuelles pourront parler comme elles le veulent, se confier, et nous faire comprendre comment elles en arrivent à être ce qu'elle sont.
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Témoignages

Vendredi 21 août 5 21 /08 /Août 06:40

A la suite de ma séparation, j’ai fait preuve de « boulimie sexuelle. »

 

Au départ, « attirer » les hommes m’amusait et renforçait ma faible confiance en moi. Mais petit à petit, je suis devenue dépendante... A présent, je limite mes sorties, et efface sans arrêt tous les numéros de mes ex.

Cela entraine chez moi une immense frustration et une déprime importante, et il m'arrive de craquer au bout d un certain temps...


J’aimerai retrouver un partenaire régulier pour me stabiliser, mais la peur de l’engagement me paralyse...

 

Ca m'a fait du bien de vous en parler !

 

 

Sophie : Chère Julie, une séparation est toujours douloureuse, surtout si elle est subie. Certaines se refugient dans le chocolat, l’alcool, ou les larmes. Mais pour échapper à la dépression, certaines se réfugient dans le sexe. Comme vous. C’est revalorisant, après s’être fait « jetée », de voir que l’on plait toujours, de se sentir désirable. Et pendant qu’on fait l’amour, on ne pense pas à autre chose, à ce qui fait souffrir.


D’après ce que j’ai lu, ce genre de « boulimie » est une réaction normale. Reste à avoir comment la gérer. Si cela vous plait, pourquoi vous en priver ? Pourquoi vous frustrer inutilement ? Vivez votre sexualité comme vous le souhaitez. Si cette boulimie n’est que réactionnelle, elle passera d’elle-même. Sans doute quand vous aurez rencontré un homme bien pour vous. En attendant, il est inutile de vous infliger une frustration, et donc une punition, supplémentaire.


Que vous ayez peur de vous engager est tout aussi normal. Rassurez-vous, ca viendra tout seul quand vous aurez rencontré le « bon ». Ce sera demain, dans un mois, dans un an ou dix ans. On ne sait pas.


Quand vous rencontrez un homme, qui vous dit que vous devez vous engager tout de suite ??? Vous avez tout le temps nécessaire pour voir comment il est, comment vous êtes, comment vous êtes ensemble. Et sans doute qu’un jour, sans même vous en rendre compte, vous lui direz « oui » à une vie commune, à un bébé, ou à un mariage…


Vous savez, moi, ce que j’aime, c’est séduire. Ca me rasure, ca m’excite. J’aime voir le désir de l’homme dans ses yeux, le jeu de la séduction, les moments « avant », le premier baiser qui dit tant sur celui qui le donne… J’aime découvrir un nouveau corps, un nouveau sexe, comment le faire jouir.

Mais je me lasse très vite. C’est rare quand j’ai des relations plusieurs fois avec le même homme. Ils ne comprennent pas. J’avoue que je ne sais pas vraiment pourquoi je suis comme ça. Peut-être me rassurer sur moi, et ensuite, prendre l’initiative de ne pas poursuivre pour ne pas me faire « larguer », la première…

Je lai mal vécu pendant longtemps. Maintenant, ca me va. Je me fais draguer, je couche, j’ai du plaisir, je jette. Les hommes n’aiment pas ça, mais tant pis.

Ils ont été bien contents de me trouver à un moment donné, pour le plaisir partagé.


En ce moment, j’ai une relation stable, et moins besoin d’aller voir ailleurs. Mais si j’en ai envie, je le ferai. Je ne veux pas me priver. Il le sait. Libre à lui d’accepter ou pas.

 

Dans ce type de boulimie, le plus dur est de s’accepter, de dépasser son propre schéma mental : « je couche à tour de bras, donc je suis une salope, une pute, etc, etc. »

A vous de trouver votre équilibre, mais ne vous frustrez pas inutilement !

 

Et si vraiment, vraiment, vous en souffrez, il ne reste plus que quelques visites chez un spécialiste, qui vous aidera à vous poser les bonnes questions, pour résoudre votre problème…

 

Julie, n’hésitez pas à écrire de nouveau, surtout si cela vous soulage d’en parler.

Gardez courage, et faites ce qui vous semble le meilleur pour vous, sans écouter les mauvaises langues et les mauvais coucheurs !!!

Par Juie et Sophie - Publié dans : Témoignages
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Vendredi 21 août 5 21 /08 /Août 02:54

L'histoire que je m'apprête à vous narrer est celle d'une amie. Voilà :
Vers l'âge de 10 ans, elle a été violée par un de ses cousins.

 

A 18 ans, un prétendu ami abuse encore d'elle... elle s'est renfermée sur elle même depuis.

 

Joviale, ouverte, généreuse, belle, elle est l'amie parfaite, la sœur idéale... tout le monde l'adore. Elle est pleine de vie... je ne me serais jamais imaginée qu'elle ait un blocage.

Nous avons grandi ensemble et j'ai rien remarqué.

 

Elle sort actuellement avec quelqu'un. Elle est amoureuse de lui mais ne sait comment s'ouvrir à lui. Des qu'il se crée un climat d'intimité entre eux, elle devient nerveuse, à la limite agressive. Elle m'en a parlé, parce qu'elle ne sait plus quoi faire.

 

Son mec se sent repoussé et elle se sent mal... Tout ce qui entoure son corps la rend nerveuse. Toute idée de sexe la repousse. Je lui ais dit d'en parler à son petit ami, mais elle ne veut pas. Elle pense qu'il va la rejeter ou des trucs comme ça... J'ai beau essayer de lui parler ; elle est toujours braquée.


J'aimerais que vous me donniez des conseils, des idées, que je lui ferai lire...


Merci d'avance, Sophie. Je m'éloigne du sujet hypersexualité mais c'est vos excellents articles sur le viol qui m'ont conduit à vous écrire.

 

 

Sophie et Marine :

Nous vous répondons à deux, car Marine sait très bien ce qu’est le viol. Elle l’a été à trois reprises, entre 8 ans et demi et 9 ans et demi, plus des abus sexuels du meme homme tous les jours pendnat un an, le viol d’un prof à 14 ans, et à 19 ans, le viol collectif relaté dans ce blog.

 

Subir un viol est terrible, et on ne s’en remet jamais tout à fait.

La jeune fille dont tu parles a subi ce traumatisme deux fois, et, qui plus est, de proches. C’est sans doute pour cela qu’elle n’a jamais voulu parler. Elle doit se dire que personne ne la croira, vu que c’était son cousin et un « ami ». Qu’elle les a sans doute "provoqués", qu’elle ne s’est pas assez défendue, débattue, qu’elle n’a pas assez crié, etc. Tu peux relire les différentes analyses sur le viol, et tu retrouveras ton amie dans ce qui est décrit.

 

La seule solution pour s’en sortir est de parler. Elle a commencé, puisqu’elle s’est confiée à toi. Il est logique qu’elle n’ose pas en parler à son ami. Elle a peur d’être rejetée, jugée. Toujours comme ce qui est dit dans les analyses. Le viol est le seul crime où la victime est presque toujours désignée comme coupable, et porte tout le poids de la honte.

Si son ami l’aime, il la comprendra, la soutiendra (cf le témoignage d’Anaïs)

Il est aussi logique qu’elle rejette l’intimité. C’est une réaction absolument normale dans son cas. Après un viol, on réagit souvent comme ça. Même si après, certaines basculent dans une hypersexualité plus ou moins choisie et assumée. Ses réactions sont à 100 % logiques.

 

Marine : tu sais, il y a peu de temps, j’ai rencontré un homme extraordinaire, l’homme dont j’ai toujours rêvé. J’étais morte de peur à l’idée de tout lui dire, mais il me fallait le faire. J’ai encore des réactions brutales, liées à tout ça, il devait pouvoir me comprendre.

Eh bien, il a pleuré avec moi, pleuré pour moi, de colère et de dégout, de compassion pour ce que j’avais subi. Je pense que la grande majorité des hommes réagissent comme ça, et ne rejettent pas leur amie sous prétexte qu’elle a été violée. Certes, il peut ne pas pleurer, et se mettre en colère.. Mais ce sera contre les violeurs, pas contre elle. Ou ne rien dire. Ca depend des hommes

Si elle n’ose pas lui en parler, propose-lui de le faire, toi.

Fais-lui aussi lire le blog (à son ami.)

 

Sinon, il faut qu’elle arrive à parler à des spécialistes. Il existe des groupes de paroles dans les grandes villes, il y a l’association dont j’ai mis le lien dans la colonne de gauche, pour les femmes violées, eh bien sur, les psychologues/psychiatres.

Moi, je n’ai pu m’en sortir que bien trop tard, quand j’en ai vraiment parlé, mais à 35 ans seulement. J’ai contacté sos viol, puis un psy. Les choses ont enfin commencé à s’améliorer. Mais il ne faut pas qu’elle attende si longtemps. Elle va se pourrir la vie. Elle ne doit pas faire ce « cadeau » à ces deux salopards. Ils lui ont volé une chose très précieux, il ne faut pas leur faire le plaisir de se laisser gâcher la vie par eux. C’est leur faire trop d’honneur.

 

Tu peux aussi lui donner l’adresse mail, et je peux parler avec elle soit par mail, par msn ou encore par téléphone, s’il le faut.

 

Enfin, si tu lui fais lire ce texte, je lui écris directement :

 

Ma chérie, même si je ne te connais pas, je sais très exactement ce que tu ressens, la peur, le dégoût, la honte, la crainte de ne pas être crue, d’être mal jugée par tes proches. J’ai ressenti tout ça, comme toutes les victimes de viol.

Mais c’est toi la victime. Tu n’es coupable de rien, absolument de rien. Ne les laisse pas te gâcher ta vie qui commence. J’aurais aimé qu’on me parle aussi, à ton âge. Je n’aurais pas perdu 15 ans de ma vie.

Certes, ils t’ont brisée, humiliée, pris ton intimité, ton honneur, ton corps. Tu dois les retrouver. Tu as des gens qui t’aiment près de toi, qui sont prêts à t’aider. Ne les repousse pas. Tu as le droit de vivre heureuse, et c’est toi seule qui a la clé de ton bonheur futur.

Accepte leur aide, confie-toi. Tu peux même encore porter plainte contre ces ordures. Ca pourrait t’aider. Tu es la VICTIME, pas la coupable.

Si tu veux me parler, je serai là pour toi.

 

Courage, on peut s’en sortir. Mais surtout quand on n’est pas seule… Je t’embrasse bien fort, Marine

Par Sensue, Marine, Sophie - Publié dans : Témoignages
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Mercredi 19 août 3 19 /08 /Août 22:51

Je viens d'avoir 21 ans et j'ai un petit copain très gentil, il fait tout pour que je me sente heureuse et bien.

 

C'est avec lui que j'ai eu ma première relation sexuelle, mais à chaque fois, j'ai envie, et une fois qu'on a fait l'amour, j'ai encore envie... Le problème est que mon copain ne me satisfait pas et j'ai toujours l'envie d'aller voir ailleurs. Chose que je n'ai pas encore faite mais je pense que ça ne va pas tarder.


Je voulais signaler que je me masturbe depuis l'enfance. Je n'arrête pas de penser au sexe, et cela me trouble beaucoup...Que me conseillez-vous de faire pour me sentir mieux dans ma tête et en paix avec mon corps ?

 

Merci de m'avoir lue.

 

 

Sophie : Annick, tu es jeune, et c’est bien de te préoccuper tout de suite de ce qui ne va pas. Trop souvent, on laisse s’installer les malaises, les frustrations, les non-dits. Et ensuite, on se demande pourquoi les choses ont mal tourné !!!

 

Je présume que si tu as encore envie juste après avoir fini, c’est que, malgré tout, tu as eu du plaisir. Je suis comme toi, alors je te comprends parfaitement.

La seule et unique chose à faire passe par le dialogue. Je sais que c’est difficile. Malgré l’époque soi-disant « libérée » dans laquelle nous vivons, parler de sexe dans un couple est encore trop souvent tabou. On part du principe que si l’autre nous aime, il saura comprendre ce qui nous manque. Mais l’autre n’est pas devin !

 

De plus, si une femme parle de ses grandes envies sexuelles, elle a souvent peur de passer au mieux pour une nympho (sic !,) au pire pour une grosse salope.

 

Alors, Annick, la seule solution est d’en parler avec ton amie. Lui dire gentiment que tu l’aimes tant que tu as encore plus besoin de faire l’amour. Tu peux lui faire lire certains témoignages de ce blog « par hasard », pour amener la discussion. S’il t’aime, ce dont je ne doute pas, il devrait comprendre.

 

Après, ce sera à vous de trouver les bonnes solutions pour votre couple : faire l’amour plus souvent, les gadgets, les jeux érotiques, ou pourquoi pas, les trios, ou le candaulisme, tel que décrit dans certains témoignages.

Il n’y a pas de raison que vous ne trouviez pas un équilibre tous les deux.

Tout passe par le dialogue. C’est sans doute un conseil basique, mais trop de couples oublient encore de parler de ce qui est vraiment important.

 

Je sais très bien aussi que c’est plus facile à dire qu’à faire. On redoute la réaction de l‘autre, mais souvent à tort. L’amour fait des miracles ! N’hésites pas à aborder le problème avec lui.

Mais c’est sur qu’il vaut mieux éviter de dire : « Tu ne me satisfaits pas ! »

Il vaut mieux y mettre les formes, pour ne pas vexer son amoureux : « Tu sais, mon chéri, je t’aime, et quand on fait l’amour, c’est si bon, que j’ai tout de suite envie de recommencer… » Tu vois dans quel registre tu dois parler… ;-)


Ensuite, au risque de paraitre rétrograde, je te conseille de ne pas le tromper. Ce doit vraiment être la dernière des dernières solutions. La majorité des femmes ne se sent pas bien quand elles trompent leurs maris. Et du coup, elles ne trouvent pas plus de plaisir que ça dans ces relations. Ou alors, c’est qu’elles n’aiment plus leurs compagnons.

 

Fais-toi confiance, fais-lui confiance. Parlez, discutez, ouvre-lui ton cœur, et je suis sure que tout va s’arranger.

 

Tiens-moi au courant !!!

Par Annick et Sophie - Publié dans : Témoignages
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Mercredi 19 août 3 19 /08 /Août 21:28

J'ai 24 ans, et je suis sorti avec une femme pendant 2 mois, qui n'arrêtait pas de me dire qu'elle m'aimait, et que j'avais changé sa vie.


Elle paraissait épanouie et heureuse, mais dés que je n'étais pas avec elle, elle n'hésitait pas à faire un maximum de rencontres avec des personnes qu'elle croisait dans la rue et n'hésitait pas une seconde à me tromper. Est-ce de la nymphomanie ?


Je pense réellement qu'avec du recul, cette femme à de graves problèmes. J'aime encore cette femme même, si nous ne sommes plus ensemble, j'aimerais l'aider mais je ne sais pas quoi faire.


L'une des amies avec qui elle sort, commence à se conduire de la même manière, mais quand je lui ai dit que c'était le comportement d'une "salope", elle s'est mise en colère et ne voyait aucun mal à faire "cocu" son compagnon. Est-ce que ces femmes veulent seulement s'amuser ou sont-elles nymphomanes ?


Moi je ne sais plus quoi penser sur se sujet. Peux-tu m'aider, Sophie ?

 

 

Réponse de Sophie :

Tintin, tu es vraiment un homme bien, de te préoccuper de ton ex amie, et de son amie à elle.

Si tu as lu les différents témoignages et analyses, ton amie serait nymphomane uniquement si elle ne se satisfait pas de ses relations sexuelles, qu’elle ne jouit pas, et qu’elle espère à chaque nouvelle rencontre, être enfin satisfaite.

Sinon, elle est hypersexuelle.


Comme tu as pu le lire, celles qui le sont ne peuvent souvent pas se contrôler, même si elles aiment leur ami ou mari. C’est plus fort qu’elles. Il faut qu’elles aient de multiples amants.

Certaines le vivent bien, comme Olga, Sylviane ou encore Christiane. Pour d’autres, c’est une véritable souffrance, une douleur infinie.

Très souvent, ce comportement est le résultat d’abus sexuels ou de viols (cf Anaïs, Marine, ou Samira)

 

Pour ton ex, si tu l’aimes toujours, et que tu souhaites reprendre une relation, tu es sa meilleure chance pour qu’elle s’en sorte.

Elle était surement sincère quand elle disait qu’elle t’aimait. Tu dois comprendre que pour certaines, le sexe est comme une drogue. Si elle était alcoolique, tu ferais tout pour l’aider à s’en sortir, et vraisemblablement, tu le la jugerais pas.

 

Il te faudra dialoguer beaucoup avec elle, tenter de la comprendre, de savoir pourquoi elle se comporte ainsi. Est-ce un choix délibéré, ou subit-elle ses pulsions ? Quelle est l’origine de ses pulsions ?

Le plus important est qu’elle te sente à son écoute.

Tu peux lui faire lire le blog. Tu peux aussi l’amener à voir un spécialiste, si elle souffre de son comportement.

Bien sur, tu peux aussi entrer dans son jeu, et devenir un partenaire de ses jeux sexuels !

 

J’ai des amis qui sont mariés depuis 32 ans, qui sont échangistes, mais de plus en plus candaulistes. Et vu comment ils sont encore amoureux, je souhaite à tous les couples de la terre de vivre un amour tel que le leur ! Elle m’a encore parlé de son mari hier, avec les mots d’une jeune fille venant de rencontrer son premier amour. Du pur bonheur. Elle a de gros besoins, et elle rencontre des hommes avec l’accord de son mari, et toujours en sa présence. Il participe, ou pas. Mais jamais elle n’a eu une relation sexuelle avec un autre homme sans lui. Il est évident que leur modèle est particulier, mais ça leur réussit !

Qui sait, ce sera peut-être un jour ton histoire avec cette femme !


 

D’autre part, que ton autre amie se fâche, c’est un peu normal, n’importe qui en ferait autant avec de tels propos. Elle a répondu par la provocation, c’est logique.

Tu as sans doute voulu bien faire, mais c’est tombé à côté.

 

Comme avec ton ex, tout passe un vrai dialogue, sans doute de longue haleine. C’est tout à ton honneur de vouloir l’aider. Parle avec elle, pose-lui les mêmes questions que pour ton ex. N’attends pas forcément les réponses, car elles sont très personnelles, peut-être trop pour une simple amitié…

L’important est qu’elle se pose les bonnes questions, qu’elle se sente écoutée, et pas jugée.

Vas la voir, excuse-toi (si je peux me permettre…) pour l’avoir traitée de salope, et dis-lui que son comportement t’as amené à te poser beaucoup de questions. Et que, depuis, tu as trouvé quelques réponses, dont tu voudrais parler avec elle… Assure-là de ton amitié sans faille.

 

J’espère t’avoir éclairé un peu. Tu as la bonne démarche, de vouloir comprendre. Si tous les hommes pouvaient en faire autant !!!!

Par Tintin - Publié dans : Témoignages
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Mardi 18 août 2 18 /08 /Août 00:00

J'ai seize ans depuis quelques mois, et je suis un peu naïve.
C'est un mercredi soir je me souviens très bien. Et de toute façon je ne pourrais jamais oublier. C'était en décembre 2006. Je marchais dans la rue, j'allais à l'entrainement.
En marchant dans la rue, il y a un mec (plus âgé que moi) qui me parle. Il me demande mon numéro de portable...
Franchement je sais avec le recul j'aurais jamais du le lui donner. Mais je lui ai donné
Bin oui je n'ai même pas pensé à lui donner un faux numéro, non je lui ai donné mon numéro. Et je me disais que de toute façon il ne m'appellerait jamais. Le vendredi je suis à l'école et c'est la récréation du matin ;


Mon portable sonne et je décroche :
« Allo c'est qui ?
- C'est Ellie, tu te souviens de moi ?
- Oui, oui.
- Ca te dis qu'on ce voit cette après-midi, mais juste pour boire un verre, t'inquiète !
- Bien oui, pourquoi pas. Je finis les cours à 15 h, je vais chez ma grand-mère et je passe chez toi à 16 h. »

Et là, je me dis que de toute façon il habite a côté de chez ma grand-mère. Et puis, je me dis que aller boire un coup, ça n'engage à rien, puisque de toute façon, il ne m'attire pas, ce mec.


La journée passe. Je finis les cours à 15 h. Je vais chez ma grand-mère, et puis je vais voir ce mec chez lui. En fait, je ne suis pas impressionnée, parce qu'il habite en plein milieu du village dans un appart. Je me dis que je n'ai aucune raison d'avoir peur, alors je n'ai pas peur, et j'y vais.
J'arrive chez lui n discute bien sympathiquement. Il roule un joint et il me demande si j'en ai déjà fumé je lui dis que non. Alors il me dit que dans ce cas il ne me fera pas fumer. Je trouve cette remarque très bien. On continue à discuter.


Et puis il essaie de m'embrasser. Je l'arrête, et je lu dis que je ne suis pas intéressée.
Que s'il recommence je pars. Bon, c'est bon, il s'excuse.
On continue à discuter... Puis il commence à changer d'attitude. Il commence à s'allonger sur moi. J'essaie de le repousser, mais il ne veut pas. Il me dit que c'est plus un gamin, que je devais me douter que je ne viendrais pas ici pour rien.

Je commence à avoir peur, alors je me laisse embrasser (je ne sais pas pourquoi je ne pars pas, je n'y arrive pas.)
Alors il m'embrasse encore et encore. Puis il me couche sur le lit. Il veut coucher avec moi, mais moi, je ne veux pas, je n'arrête pas de lui dire « NON, JE NE VEUX PAS », mais il ne m'écoute pas, il me dit que « CA VA ETRE BIEN. »


Mais je n'arrête pas de lui dire « non », et puis j'ai vraiment peur, j'ai de plus en plus peur, alors je me dis que si je pars, il va peut être devenir violent, me retenir comme une bête.

Alors je me dis que c'est peut être mieux comme ca, que ca va vite finir en me laissant faire sans rien dire, mais je continue à dire « NON ».


Mais il me déshabille, et je suis incapable de bouger. Pourtant, il ne me tient pas de force, mais je suis pétrifiée. Il met un préservatif (quand même)
Et puis ça y est, il commence à me pénétrer. Il souffle fort dans mon cou, il gémit un peu, c'est un son que je n'aime pas du tout.
Ca dure 2 minutes à peu prés, mais ça me parait une heure.
Puis il s'arrête, il est encore a l'intérieur de moi, il me dit que la capote a craqué. Je le pousse en dehors, puis il va dans les toilettes.
Je m'habille, puis il revient. Il veut que je le suce mais là encore, je dis « NON », et je pars.

J'aurais dû partir depuis le début.
C'est de ma faute s'il m'est arrivé ça, mais est-ce qu'il avait le droit de me faire ça, parce que j'avais été insouciante ???


Est ce que parce que je ne me suis pas débattue que ce n'est passe un viol ?
Voilà, je ne sais pas ce que les gens en pensent, mais je voudrais qu'ils comprennent que ce n'est pas une chose que je vais oublier.
Je voudrais qu'il comprenne que si je porte plainte, ça va se retourner contre moi parce que je suis allée chez lui de mon plein gré.


Mais ce n'est pas qu'une sale histoire qui s'est mal passée. NON, c'est bien plus que ça.

Deux ans et demi après presque, je me suis rendue compte que je m’étais faite violer, en écrivant ce texte justement, en écrivant mon histoire car j’y pensai de plus en plus.


J'ai mis deux ans et demi pour me rendre compte que j’ai vécu un viol, même si il n’y a pas de violence mais c’est quand même un viol.
Je ne peux pas porter plainte, car prouver que c’est un viol serait presque impossible.

 

Alors je suis tombée dans une dépression, une petite, je m’en suis tirée assez tôt, heureusement. Je broyai que du noir.

Et puis j’ai commencé à coucher avec tout le monde, puisque qu’ils avaient envie de moi, alors je leur donnais ce qu’ils voulaient. Pourtant, souvent, je n’en n’avais pas envie, mais je leur donnais mon corps.

 

Apres ce viol, je pensais que je n’avais plus le droit de dire non, puisque que quand je lui ai dit non, il ne ma pas écoutée.

 

Mais 11 mois plus tard, j’ai rencontré mon copain, et avec lui ça été tout de suite bien.
Ca fait 19 mois qu’on est ensemble, et je sais que c’est l’homme de ma vie.

Je ne parlais de cette histoire qu’à mon copain, qui en avait marre, et qui ne voulait pas avouer que sa copine s’était fait violer, alors c’était très dur.

Alors, je n’ai trouvé qu’une solution : j’ai commencé à me taillader les bras. Ca me soulageait, mais quand mon copain a vu ça, il m’a menacée de me quitter

Lui, il connait toute ma vie de A à Z. il sait tout absolument tout, alors si je le perds, je perds ma vie. Donc j’ai arrêté de le faire.

Mais je pleurais souvent, et même maintenant, souvent, quand j’ai des coups de blues, j’ai envie de le faire, mais je repense à ce que mon copain ferait si je recommence.


Je remonte le moral petit à petit, et je suis bien entourée. J’ai beaucoup de gens pour m’aide.  Je ne suis pas seule, mais ma famille n’est pas au courant de cette histoire, je leur cache.
Je pense à cette histoire souvent, mais j’ai trouvé une technique pour m’évacuer la tète des que j’y pense.

J'écris sur un journal intime sur des feuilles, quand je suis en cours, et j’ai toujours besoin d’avoir une feuille, où j’ai écris tout mes états d’âme à propos de cette histoire. J’ai toujours besoin de l’avoir sur moi.


Mais quand même grâce a mon copain et mes amies je vais mieux chaque jour, même si je sais que je ne pourrais oublier. Mais depuis que j’ai parlé, je me sen mieux, et surtout je me sens libérée d’un gros poids.
Alors les filles et même les gars, quand vous voyez la vie toute noire, et bien il y a un moment où vous quitter cette sombre vie, il y a le bonheur qui ce trouve juste a coter il fau juste pas la laisse filer, il faut l’attraper et y mettre aussi du sien, car sans envie, on n’arrive à rien.
Alors il faut le vouloir, et on arrive à tout, surtout a voir la vie belle.

 

Et puis, c’est bien ce blog, ca permet de parler. On peut dire tout ce qu’on veut. Ca me fait du bien d’écrire ici.


Par Anaïs - Publié dans : Témoignages
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