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  • : Ce blog est un espace de liberté, où les femmes hypersexuelles pourront parler comme elles le veulent, se confier, et nous faire comprendre comment elles en arrivent à être ce qu'elle sont.
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Témoignages

Dimanche 1 novembre 7 01 /11 /Nov 10:14

Bonjour Sophie,

 

Je suis mariée depuis 10 ans, j'ai 35 ans, mère d'un enfant et jusqu'à présent parfaitement hétéro. Depuis quelques temps, je me sens attirée par les femmes. J'en ressens une certaine honte. J'ai failli franchir le pas mais j'ai résisté. Suis-je normale ? Pensez vous que ce sujet puisse être abordé ici et demander le témoignage de lectrices, leur avis ? Merci d'avance.

 

 

Sophie : Bonsoir Karine, c’est avec un immense retard que je vous publie. J’en suis désolée, et vous présente toutes mes excuses. J’avoue que j’ai eu peu de temps ce mois-ci pour le blog, et que j’ai plutôt donné la priorité à des cas de violences, pour tenter d’aider les victimes.

 

Mais je sais que le les doutes que vous ressentez vous font sans doute souffrir aussi.

Comme je l’avais dit très brièvement, vous n’êtes pas anormale ! La sexualité est une chose trop personnelle pour pouvoir dire ce qui est anormal ou non. Certes, la société fixe de normes morales. On a longtemps dit que l’homosexualité était une maladie. Dans certains pays, les homosexuels étaient emprisonnés, voire condamnés à mort. Je crois que, malheureusement, c’est encore le cas dans certains pays  où la religion fait la loi.

 

Mais à d’autres époques, l’homosexualité était la norme. Parfois même, un signe d’évolution et de richesse ! Alors, qui est anormal, qui est normal ? Bien prétentieux serait celui qui peut répondre à cela !

 

A mon avis, les seules questions à vous poser portent votre propre épanouissement. Que cela vous apportera-t-il de franchir ce pas ? Quelles conséquences, positives ou négatives, sur votre couple, votre enfant ? Pouvez-vous en parler avec votre mari ? Est-ce une attirance purement physique pour les femmes en général, ou êtes-vous amoureuse d’une femme en particulier ?

 

Vous seule avez les réponses.

 

J’invite aussi les lectrices à vous donner leur avis…

 

Réfléchissez bien, pesez le pour et le contre, mais je suis sure que vous avez déjà la réponse en vous…

 

Amitiés,

Sophie

Par Karine et Sophie - Publié dans : Témoignages - Communauté : Réalités
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Jeudi 22 octobre 4 22 /10 /Oct 01:03


Bonsoir Sophie, je vais donc respecter les règles de votre blog et ne pas mettre en cause la personne en question, tout en vous priant de faire part de votre opinion sur son blog où j'ai exprimé ma position, ce que je ressens.

Vous savez de qui il s'agit, alors je compte sur vous pour vous exprimer, j'ai une immense confiance dans votre jugement.


Je vais donc rappeler le cas de ma fille Houria, qui avait 16 ans en décembre 2007, quand elle a subi une tournante dans une cave de la cité de notre ville.

 

Ma pauvre petite était vierge, elle a tout subi ce jour là, pendant toute une après-midi. Ils l’ont choisie parce qu’elle s’habillait court, elle le faisait seulement pour attirer l'attention des garçons qui ne parlaient que de cette femme d'un beau quartier de la ville, qui était venue dans la cité quelques jours avant pour des débauches.


Quand ils ont conduite Houria dans cette cave, et qu’elle a voulu protester, ils lui ont dit « Ferme-la, t’es habillée comme YYY, vous êtes toutes des putes, alors tu vas y passer comme elle. »
Houria n’a pas voulu porter plainte.

Houria était une fille brillante, intelligente, notre fierté. Elle a quitté la cité aujourd’hui et poursuit des études. Mais elle est terriblement marquée. Elle est devenue hypersexuelle. Nous avons honte mais je ne lui en veux pas, ce n'est pas sa faute.


Comme vous le dites, les responsables sont les violeurs, ce sont des criminels. Mais j'en veux aussi beaucoup à cette femme qui a donné à ces garçons une fausse image de la femme. Souvent je me dis que sans cette femme, rien ne serait arrivé.


Ma douleur, ma colère, ma haine envers ces garçons qui ont souillé ma petite est immense, mais je suis très sévère contre l'irresponsabilité de cette femme.


Ce que je souhaite Sophie, c'est que vous parliez de ce drame des tournantes dans les cités, que la loi du silence soit brisée ! Merci de m'aider, d'en parler, de susciter les témoignages, d'aider
ces pauvres enfants qui, mortes de honte n'osent pas parler.

 

Vous avez déjà dit sur ce blog le sentiment de culpabilité des victimes de viol. Alors dans notre culture, c'est encore pire, c'est une souillure, la honte est terrible.


Merci Sophie d'écouter la douleur d'une mère. Aidez-moi, je vous en supplie !

 

 

Sophie : Fatima, ce qu’a vécu votre fille est monstrueux, et Marine va vous répondre dans deux ou trois jours, car elle a aussi connu une tournante. Il est très dur de s’en remettre, on reste marqué à vie. Elle a déjà fait un premier pas en quittant cette cité, c’est une excellente chose.

 

Mais ne vous trompez pas de coupable. Ces hommes cherchent n’importe quelle excuse pour se justifier. Si ce n’était pas celle dont vous parlez, c’aurait été aussi bien votre jeune voisine qui va en ville en jupe, ou celle qui refuse de porter un foulard.

 

Pardonnez ma réponse brève ce soir, mais j’ai très peu de temps, ma vie est assez compliquée en ce moment…

Mais je ne vous oublie pas, c’est promis. Vous publier permet déjà à certaines personnes de réagir, si elles le souhaitent.

Gardez courage, ne désespérez pas. Je vous remercie infiniment de votre confiance, mais je ne sais pas si j’en suis si digne que ça… Je ne suis qu’une femme comme les autres, ni plus, ni moins…

 

Bien amicalement, Sophie

 

 

Marine : Je prends la suite de Sophie.

Fatima, vous l’avez sans doute lu sur ce blog, j’ai aussi été victime d’une tournante. Je ne saurais jamais pourquoi ces garçons m’ont fait ça. Pourquoi celui que je considérais comme mon petit ami m’a offerte en pâture à tous ses copains. 25 ans après, la douleur est toujours là, je frémis et je pleure quand je vous lis, ou quand j’entends parler d’histoires similaires.

 

J’ai commencé à m’en sortir seulement 15 ans après, quand j’ai enfin réussi à en parler. La « chance », si je puis dire, de votre fille, c’est qu’elle a parlé tout de suite. Mais il faut qu’elle soit suivie pas un spécialiste, qui va l’aider à se reconstruire, et à maitriser son hypersexualité, si elle en souffre.

 

Il est aussi impératif qu’elle porte plainte. C’est une des voies de la guérison. C’est dur, mais elle doit le faire. Pour elle d’abord, puis pour les autres jeunes filles, afin que d’autres ne subissent plus ce calvaire. Si ces salonards ont recommencé, ils seront condamnés, si les autres victimes portent plainte aussi.

Je n’ai pas pu le faire, j’entais seule, désarmée, et persuadée d’être responsable de ce viol. Alors, je n’ai rien fait, mais je le regrette beaucoup encore aujourd’hui.

 

Mais comme vous le dites, les seuls et uniques coupables sont les violeurs. Personne ne les obligé à violer votre fille. Ils ont pris comme alibi pour cela une femme bien précise. Mais ce n’est qu’un alibi, une façon de se dédouaner la plus facile !

Vous souffrez, et vous avez besoin de désigner un coupable, comme toutes les victimes. Les seuls coupables sont ces chiens de violeurs.

C’est trop facile pour eux de dire : « c’est à cause de X que l’on viole Houria !!! »

Il me semblé que ces garçons sont confrontés tous les jours à des femmes, au collège, au lycée, dans la rue, sur le net ou dans les magazines. Ils voient de films pornos, où les femmes sont traitées comme des moins que rien.

Les occasions de voir des scènes de débauche sont multiples, et ils n’ont pas attendu la venue de cette femme dans la cité pour y être confrontés ! Je rappelle aussi que cette femme a été amenée dans la cité par un de ses habitants. Je vais être un peu provocante, ne m’ne voulez pas, mais pourquoi ne vous en prenez-vous pas aussi à lui ???

C’est lui qu’il l’a amenée là. Mais à ce petit jeu des responsabilités, on peut remontrer des années ou de siècles en arrière. Et rien n’aura avancé.

 

Ces jeunes sont aussi manipulés par des autorités religieuses malfaisantes. Sophie va publier un article sur le viol des européennes par des musulmans (pas n’importe lesquels, ils ne sont pas tous à mettre dans le même panier…)

 

Vous le dites vous-même, votre fille s’habillait court. Attention, ce n’est pas un reproche que je formule ici ! Pour moi, toute fille a totalement le droit de s’habiller comme elle le veut.

Mais ces ordures n’admettent pas qu’une jeune fille musulmane s’habille ainsi, et le lui font payer. Si vous deviez rechercher un autre coupable, ce serait plutôt parmi ces imans intégristes et/ou salafistes. Ce sont eux qui amènent les jeunes à cette haine sans nom, qui trouve son aboutissement le plus terrible dans le viol collectif d’une jeune fille « qui ne s’habille pas comme il faut » ou d’une « cefran »

Ils justifient le viol car il faut punir ces femmes, laver l’honneur dans leur sang.

 

Ce sont eux, les monstres.

Fatima, dans votre douleur, ne vous trompez pas de coupable. La femme dont vous parlez a sans doute cristallisé les haines, mais elle n’est qu’un maillon de cette chaine terrible de haine et de violence.

Vous savez, on ne trouve pas la paix dans la haine de l’autre. Ce n’est pas en la haïssant de fond de votre âme que vous trouverez la paix. Je suis chrétienne, et dans ma religion, on dit qu’il faut tout pardonner.

C’est ainsi que l’on retrouve la sérénité, même si c’est extrêmement difficile à faire.

Je ne vous demande pas de la pardonner maintenant, mais essayez de garder à l’esprit que les seuls coupables sont les violeurs, et personne d’autre.

 

Écrivez tant que vous le voulez, dites à votre fille de le faire, si elle le souhaite. Je serai là avec Sophie pour elle, et pour vous.

Soyez forte pour elle, restez la bonne mère que vous êtes. Que Dieu vous bénisse et vous aide.

Par Fatima, Sophie et Marine - Publié dans : Témoignages
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Mercredi 14 octobre 3 14 /10 /Oct 09:00
Voilà, j'ai 19 ans, et depuis que je suis petite, je pense avoir une sexualité troublée. Le témoignage de Marine m'a bouleversée, car moi aussi, j'ai été abusée sexuellement à l'age de 8 ans.

Depuis je ne pense qu'au sexe. Bien sur, mes notions et mes envies sont proportionnelles à ma maturité. Cependant j'ai eu mon premier rapport "normal" à 17 ans, et depuis je suis continuellement à la recherche d'un partenaire qu'il soit un ami, une connaissance ou même un inconnu.
Je prends du plaisir sur le moment, mais suis très vite dégoutée après. J'ai l'impression d'avoir tous les symptômes d'une droguée : plaisir, sentiment de honte, puis manque à nouveau.

Je n'ai jamais eu de relations sérieuses à cause de cela. J'aimerais savoir s'il y a un moyen de m'aider, sachant que je ne peux en parler a mes parents, qui sont fermés sur la question, et je voulais savoir si c'était lié à l'agression vécue dans mon enfance.


Marine : Line, je me retrouve tout à fait dans ton témoignage. Je suis bien plus âgée que toi, mais la souffrance est toujours là. Moindre, certes, mais parfois, je rechute aussi, et pas plus tard qu'hier. Je vais le raconter dans un texte qui sera aussi publié ici. Mais si j'en suis là, c'est que je n'ai parlé que très tard, après de 40 ans.
Ta chance, si l'on peut dire, c'est que tu oses en parler maintenant. Confie-toi à un médecin, si tu as confiance en lui. Sinon, vas voir un psy, dans les hopitaux, c'est gratuit.
Tu peux aussi appeller Viols Femmes Informations au 0800 05 95 95. Tu y seras bien conseillée, et c'est anonyme.

Ne reste pas seule, d'autant que nous sommes là, pour te soutenir tant et comme nous le pourrons. Si tu veux parler de ton viol à tes huit ans tu peux le faire. Je présume que tu n'en n'as jamais parlé à quiconque... Tu peux me croire, écrire, parler soulage, meme si ca ne guérit pas tout.
Par Line - Publié dans : Témoignages
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Jeudi 1 octobre 4 01 /10 /Oct 23:00

Bonjour Sophie, je m'appelle Angèle, j'ai 16 ans, je suis lycéenne.
Depuis la première fois que j’ai eu un rapport sexuel, je ne peux plus m’en passer, je pratique l’acte tout les jours à peu près.
Avant, c'était tous les « vendredis », puis ça a commencé tous les 2 jours et à un moment, c'était tous les jours....
Depuis deux semaines, j'ai vu une assistante sociale parce que je n'arrivais plus à aller en cours, car je ne dormais pas la nuit.
Depuis une semaine, je vois une psy à propos de mon problème de « nymphomanie. » Mais je ne sais pas si ça pourra m'aider... Je n’en suis pas du tout convaincue !!!
Mais entourage ne sait rien…
Le problème, ce n’est pas que je le fasse tous les jours, mais c'est que ce soient des partenaires toujours différents...

J’aimerai m’en passer, mais c'est devenue comme un besoin… Même une fellation peut me suffire… Je n’ai que 16 ans, j'ai la "majorité sexuelle", mais je le fais avec des personnes plus âgées, c'est à dire qu'ils sont majeurs... Les mecs avec qui je le fais ne savent pas réellement mon âge....
J’aime trop le sexe, je ne peux presque plus m’en passer et puis je le fais avec des personnes majeures....
Aidez-moi à comprendre pourquoi je fais ça !!!????

 

 

Sophie :

Chère Angèle, tu as pris la bonne décision. Tu as fait la démarche de voir une psy, surtout n’arrêtes pas. Oh bien sur, elle ne va pas te faire arrêter d’un coup de baguette magique. Mais elle va t’aider à comprendre, te faire te poser les bonnes questions, et t’aider à trouver les réponses. Par contre, si tu ne te sens pas en confiance avec elle, il ne faut pas hésiter à le lu lui dire. Les psy ont l’habitude, et elle t’orientera vers une autre personne. Il est impératif que tuaies une totale confiance dans ton médecin. Parfois, on en voit deux, trois ou même plus avant de trouver le bon !

Tu as du le lire sur le blog, les jeunes filles qui ont un appétit sexuel développé ont souvent été abusées plus jeunes. Est-ce ton cas ?
Tu ne dis pas si tu trouves du plaisir dans ces relations. J’en doute un peu, car tu me dis « même une fellation me suffit.
O
r, faire une fellation provoque très très rarement un orgasme à une femme !

T’es-tu lancée à corps perdu dans le sexe pour « exister », avoir une place, quelle qu’elle soit dans la société ? Est-ce pour plaire, pour que l’on fasse attention à toi ? Est-ce pour trouver de l’affection ?

Pourquoi choisis-tu toujours des hommes majeurs ?

 

Que cherches-tu vraiment quand tu proposes une fellation à un homme, et rien de plus ? Après, es-tu satisfaite, as-tu eu de plaisir, es-tu frustrée ?

 

Il y a beaucoup de questions. Une hypersexualité peut être bien vécue si on sait pourquoi on est comme ça, et qu’on y trouve du plaisir et de l’épanouissement personnel. Si ce n’est pas le cas, il faut voir comment arranger les choses pour que tu ailles mieux.

Tu as commencé,  avec la psy. Et si je peux t’aider ii, je le ferai avec plaisir.Si tu veux répondre aux questions, fais-le. Mais ce n’est en aucun cas une obligation. Je veux juste tenter de t’aider à réfléchir sur tes vraies motivations.

Bon courage à toi, et nous serons tous là pour toi…

Bisouxxx à toi.


Le 06 octobre :

Réponse d’Angèle

 

Bonsoir Sophie, j'accède tard à l'ordinateur mais je voulais vous répondre et vous remercier.
Oui, je veux vous remercier de vous être donnée la peine de me répondre, ça me fait beaucoup de bien !


Je viens de commencer avec la psy, je vais donc être patiente et lui faire confiance.
Je te rassure, je n'ai pas été abusée plus jeune.

Par contre, j'ai eu l'exemple de ma mère, qui a souvent trompé mon père. Plusieurs fois, je l'ai surprise avec des amants qu'elle recevait chez nous, jamais les mêmes. La première fois que je l'ai surprise à son insu, j'avais 8 ans. J'étais inquiète, car elle criait très fort.

En même temps, elle demandait à l'homme de continuer, que c'était bon. Personne ne l'a jamais su. Ma mère est une très belle femme et aujourd'hui encore elle trompe mon père.

J’estime qu'elle a du avoir des centaines d'amants. En interrogeant ma grande sœur sans dire ce que j'avais vu, j'ai fini par savoir pourquoi une femme criait quand elle était avec un homme.


A partir de là, l'observer discrètement quand je le pouvais était mon plaisir et mon secret. Dès l'âge de 12 ans, j'ai commencé à me caresser en même temps que je matais Je voulais être à sa place. Ma mère, cette femme si sévère avait une double vie. Mère de famille irréprochable, elle se transforme en présence de ses amants, dans sa tenue et son comportement. Elle est devenue de plus en plus hard, je l'ai même surprise dans le lit conjugal avec 3 hommes.


C'est un de ses amants qui m'a dépucelée à l'âge de 16 ns, je l'avais menacé de tout dire à mon père. Depuis, je préfère les hommes plus âgés et je deviens plus "salope" encore que ma mère. C'est vrai que je me sens pas attirée par les garçons de mon âge et que je ne suis pas satisfaite au niveau affection. Mon psy dit que je dois travailler sur l'image de moi, que je ne m'aime pas.

Je ne veux pas trahir ma mère en parlant de ça à la psy. Je pense que comme ma mère, je suis là pour faire plaisir aux mâles. D'où mon attirance pour les fellations. Par contre, je suis brisée par le plaisir quand je suis pénétrée. Je viens de connaitre une première expérience de "tournante" dans une cave de la cité. A ma grande honte, j'ai aimé ça. Je voudrais arrêter et, en même temps c'est une drogue pour moi.

Voilà, je pense que vous me comprendrez mieux et que ce n'est pas facile pour moi. Je veux retrouver le contrôle de ma vie sexuelle et avoir une vie affective qui est jusqu'à présent un vrai désert.

 

 

Sophie : Chère Angèle, ce que tu écris est absolument terrifiant. Toutes les réponses à ton comportement sont là !!!

J’aimerai que Doc te réponde, ou encore Alain, qui semble être proche du milieu psy.

Tu dis ne pas avoir été victime d’abus sexuels, mais tu l’as bel et bien été ! Certes, pas dans le sens de violences subies par ton corps directement, mais pas ton mental, ton inconscient.

Assister aux ébats sexuels de ses parents est assimilé à une maltraitance sexuelle. Dans ton cas, c’est aggravé par le fait que ta mère faisait l’amour avec d’autres que ton père. Le traumatisme est double. A huit ans, on est dans une période dite de « latence », où la sexualité n’a pas sa place. La fin de cette période se situe vers 12-13 ans. Etre exposé de façon brutale au sexe quand on est enfant, comme tu l’as été, est lourd de conséquences. Entre 8 et 12 ans, il est anormal de trouver du plaisir à voir sa mère « baiser » avec beaucoup d’hommes. Se masturber à 12 ans est tout aussi inhabituel, et j’ose le dire, selon moi, anormal.

 

Angèle, je t’assure que tu n’es pas faite pour « faire plaisir aux mâles ». Non, non et non. Aucune femme n’est faite exclusivement pour ça ! On ne "nait" pas avec cette vocation ! Il se peut que ta mère ait, elle aussi, eu des problèmes. Mais elle n’aurait jamais du avoir des relations avec ses amants, te sachant dans la maison. Elle aurait au moins du prendre la précaution de fermer correctement sa maison, pour que tu ne rentres pas sans qu'elle soit au courant.

Le plaisir sexuel est un plaisir partagé, pas uniquement celui d’un homme procuré par une femme à qui il ne donne rien !!!

Que tu aies apprécié une tournante relève de la même logique : tu es satisfaite d’avoir fait plaisir. Mais ton plaisir réel, il est où ? D’autant que tu dis que tu es « brisée » par le plaisir lors de la pénétration. Brisée dans quel sens ? Plaisir intense, ou douleur extrême ? Le choix de ton mot n’est pas innocent, et dit beaucoup sur toi...

 

Tu ne veux pas trahir ta mère en parlant de ça à la psy, mais elle, elle t’a plongée dans un monde interdit aux enfants. Elle t’a fait l’une des pires choses qu’une mère peut faire à son enfant : détruire sa personnalité et par conséquent, sa sexualité. Elle a détruit l’image positive que tu aurais du avoir de toi, en te réduisant à l’état unique d’esclave sexuelle de l’Homme !

Tu me trouves sans doute dure avec ta mère, mais, selon moi, elle est responsable de ce q'uil t'arrive aujourd'hui. Une femme peut avoir beacuoup de pulsions sexuelles, il n'y a pas de jugements à avoir là-dessus, mais en tant que mère, elle doit avant tout protéger son enfant.

 

Il est impératif que tu en parles à la psy, sinon, elle ne pourra pas grand chose pour toi. Rassure-toi, le secret médical l’empêchera d’aller trouver ta mère. Ce que ta mère t’a fait est la clé de tout. Si tu me fais un peu confiance, suis mon conseil et parle-lui le plus vite possible de cela.

 

Angèle, ma puce, je te souhaite un énorme courage, ta situation est pour moi abominable, et tu as fait le bon choix en voyant la psy. Continue sur ta lancée, en lui disant TOUT, ABSOLUMENT TOUT.

 

Les pages de ton blog sont ouvertes, et tu peux m’écrire en privé, si tu le souhaites.

 

Je t’embrasse bien fort, et je pense beaucoup à toi…

Par Sophie et Angèle - Publié dans : Témoignages
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Samedi 19 septembre 6 19 /09 /Sep 05:23

Moi, j'ai plus de 60 ans, pas de relation sexuelle avec mon mari et j'ai une envie de vivre ! De vivre !
Dans un thé dansant j'ai rencontré un partenaire, la trentaine, congolais... Au départ ce fut le plaisir de la danse, un super cavalier ! Il n'a invité que moi ! Je me sentais tellement confortable dans ses bras musclés, il guidait à merveille ! Alors le son de sa voix, le contact de son corps jeune, viril, ça me grisait !
J'ai laissé aller, me suis laissée serrer, abandonnée contre lui. J'étais sur un nuage ! Envie que ce temps ne finisse pas.
Je l'ai suivit. Avec son copain, ils logent ensemble. Il m'a embrassé, j'ai voulu sa bouche, sa langue. Ses caresses de plus en plus osées me faisaient frémir !
Son torse nu contre ma poitrine, j'avais envie de me donner, de lui appartenir ! Dans cet état second j'ai pris son sexe, je l'ai masturbé, j'ai fait jaillir sa semence sur mon ventre. J'étais comme saoule ! Et son copain qui s'est masturbé, son sperme sur mes seins, j'ai trouvé çà normal.
Voilà comment ça a commencé.
Nous nous revoyons régulièrement, Charles me fait l'amour comme un dieu. Alors, pas d'état d'âme, profitons du moment de bonheur, tant que ça dure!
Me voilà rajeunie, avec un sommeil parfait, une digestion impeccable. Oui, faire l'amour est excellent pour la santé !!!
Vive l'infidélité !!

 

Ce qui me pousse vers Charles ? Ah ! Si je pouvais analyser ?? Mon corps a besoin d'amour physique. Alors la musique, l'ambiance, un danseur qui te donne du bien, c'est doux de se laisser aller...
La sensation de retrouver sa jeunesse ? D’être désirée ? Je vais te dire : quand tu jouis comme une folle, tu ne réfléchis pas. On prend le plaisir, on se dit qu'on verra le reste plus tard. Il y a des hommes qui t'envoutent, tu as envie de te donner quand tu les retrouves, quand ils te parlent, quand ils te touchent...

La vie de couple ? Tous les trajets existent.
J'ai été mariée à 20 ans, vierge. 9 mois après, premier enfant. Puis deux autres. J'ai arrêté mon travail. Occupée à plein temps à la maison. Maintenant j'ai 5 petits enfants, souvent à la maison car les parents travaillent. Alors je me trouve déjà "prisonnière" de cette progéniture, adorable, que j'aime.

Coté mari : Les 15 premières années, beaucoup de sexe. Le mien était tout le temps en forme, il voulait me sauter n'importe où. On traverse un bois en voiture ? Il me fait le coup de la panne. On va à une soirée ? Il me passe la main sous la robe, ça me gêne, mais tant pis. Il cherche à me prendre debout, dans un coin. Il veut toujours que je mette des bas et des porte-jarretelles, ça l'excite.
Donc au début, l'euphorie, c'est plutôt moi qui dois réfréner ses ardeurs.
Puis c'est son travail qui prend le dessus. Poste avec plus de responsabilités, 12 heures par jour au travail, dérangements le W.E., insomnie, soucis, et l'amour physique ralentit, pour lui.
J'étais sur un autre "rythme" ça me manque un peu. Je me masturbe davantage.
On devient plus nerveux, on s'accroche plus souvent.
Mais on fait de beaux voyages, on participe à de belles réceptions, on sort. Et le temps passe, par chance les enfants réussissent normalement leurs études, pas forcément prestigieuses mais dans des métiers concrets, ils se casent se marient à plus de trente ans, ont des enfants.

 
Et pendant ce temps notre couple suit deux chemins parallèles, chacun dans ses soucis, ses pensées, et à partir de 55 ans, plus de sexe. Je suis mes traitements préventifs pour la ménopause, ça se passe bien pour moi.

Arrive la retraite de mon mari. Il a 60 ans, travaille toujours 12 heures par jour, ne comprend rien aux 35 heures. On lui offre une préretraite trop avantageuse (politique), et le voilà à la maison. Alors là, la crise. Je reçois de son avocat une demande de divorce. Le CHOC!
Je réfléchis aux conséquences, je refuse ! J'ai eu tort, car il arrête tout. Et depuis, chacun vit dans sa bulle, ne veut pas communiquer.
Tu sais, même à mon âge, on a toujours beaucoup de sollicitations de la part de messieurs très bien élevés, propres et tout et tout. Mais je veux sortir de mon milieu, être anonyme, profiter de mon corps. Alors je continue mon aventure. C'est trop bon.
Ma réponse est décousue, je n'ai pas l'habitude de ces échanges. Ça me fait du bien de (dire) écrire, ce qui m'est arrivé. Peut-être ne devrais je pas, à mon âge?

 

Aujourd’hui, je suis partagée entre la vie organisée, confortable, familiale bien construite, agréable et le besoin de satisfaire ma libido, ce qui est aventureux.
Pour le moment je joue sur les deux tableaux. Vous savez, jouir, voir trente six chandelles, sous le corps d'un amant ! C’est irrésistible ! Etre accompagné d'un homme svelte, gentil, beau, c'est du plaisir ! Il a un ventre plat, agréable à voir...

Comment çà finira ? Pourquoi cela finirait-il ? Et quand bien même, j'ai surmonté d'autres crises, çà fait mal, mais restent les beaux souvenirs.
Quand mon mari a baissé de régime, j’avais toujours l’envie de faire l’amour. Je m’en suis passée, mais les stimulations ne disparaissaient pas. Je me suis arrangée toute seule, mais c’était en quelque sorte incomplet. L’homme me manquait. Et à 63 ans, je peux affirmer que le besoin ne s’estompe pas. Il est bien présent ! Des souvenirs, des rencontres, font que l’on caresse son corps, ses seins, son clitoris dans la solitude…
Je ne crois pas être une obsédée, ou alors je me trompe ? ? ? ? Mais je reste une hypersexuelle, je l'assume!
Doit-on être totalement insensible quand un bel homme vous regarde, vous complimente ??? Et de plus en plus souvent, des jeunes osent vous faire comprendre que vous plaisez !!! La différence d’âge, n’existe plus pour certains.


Les dames de 60 ans doivent avouer qu’elles adorent être regardées, je ne suis pas la seule ! Loin de là ! Et qu’elles aiment faire l’amour, se sentir désirées, pénétrées par notre indispensable moitié masculine ! Non ? Bon, on peut acheter des vibro dans le catalogue de La Redoute, oui, oui…bien sûr…
Demain je vais retrouver Charles, je ne sais pas si je suis amoureuse ? Je ne crois pas, nos préoccupations ne sont pas du tout les mêmes. Sauf pour faire l’amour ! Nous nous voyons deux ou trois fois la semaine. J’étais tellement excitée le premier jour, que j’ai laissé son copain participer. Il n’est pas toujours là, en fait je préfère. Mais des fois il est là. Cà leur est naturel, ils sont d’une grande décontraction, rieurs, et çà fonctionne très bien. Ils ne se prennent pas la tête avec çà. Et en fin de compte, j’aime bien voir son éjaculation sur mon ventre, mes seins….mais je ne vais pas plus loin. Avec Charles, nous faisons tout, sauf la sodomie. Mais ça me tente !


Pour revenir sur terre, je suis consciente que çà ne sera qu’une aventure. La déchirure sera une épreuve, mais au fond de moi, je ne cherche que mon plaisir. Peut-être devrais-je prendre l’initiative de rompre ? Mais mes sens ne sont pas apaisés ! J’ai envie de sa peau, de sa bouche, de ses muscles, de son sexe. Quand je le vois je vibre !
Eh bien ! On verra plus tard, pour se séparer d’avec mon mari, pour chercher un homme tendre qui voudra commencer une vie commune, sérieuse, sexuellement active. Sur ce dernier point, ils disent tous que même à 85 ans çà marche. Alors on a le temps ! Vive l’amour !

 

Le vide de mon existence est donc ce besoin de tendresse, d'être aimée, de faire l'amour.
Et je suis tombée dans une aventure que je ne n'imaginais pas ! C’est comme un beau voyage, je découvre un domaine paradisiaque.
Une sacrée pulsion !!! Et puis quand j'essaie de me raisonner, je me dis que le danger est de devenir "accro" comme à une drogue. Et je connais les hommes, pour savoir que quand tu t'y attends le moins, l'oiseau est envolé. Il est clair entre Charles et moi que nous ne sommes engagés pour quoi que se soit. Chacun prend son plaisir. Il a envie de moi, il me fait jouir, point barre. Comme disent les jeunes !
Son copain qui participe, quelquefois seulement, c'est un peu de ma faute. Je me suis donnée à Charles dès notre rencontre, il était là. J'étais dans un état second, j'avais une envie folle. J'ai masturbé Charles, mon envie de possession était trop forte, il fallait que je fasse jaillir sa semence! Et pareil pour son copain, et sans doute cette forte curiosité de voir un jeune éjaculer, sur ma peau...Un peu de tout çà quoi !


Je ne me pose pas la question du respect, je ressens que son copain me désire, et pas pour s'amuser. Nous sommes comme trois complices qui rient beaucoup, qui jouent. Un aveu : J'ai toujours fantasmé sur un homme qui éjaculait en me regardant. Mon mari me le faisait souvent. Le désir de séduire peut-être ? Et puis Charles me prend, on se donne l'un à l'autre jusqu'au bout de nos forces.
C'est quand même plus agréable que de causer de rhumatismes, de constipation, de critiquer le phlébologue d'une telle etc. C'est souvent le principal des discussions de notre génération. J’aurais envie de leur dire :
« Mais vous n'avez donc pas besoin de faire l'amour ? De vous faire caresser ? D'être embrassée sur la bouche ? De toucher un homme en érection ? »

 

Des bêtises quoi !
Non je ne peux pas croire que toutes n'y pensent plus, n'ont plus d'envies !
Mais on ne le dit pas ! Sexagénaires, mes sœurs, exprimez vous ! Ne vous retenez pas!

 

J’ai commencé à m’exprimer sur ce site parce que j’étais heureuse, j’avais envie de le crier. Avec Charles, c’est un feu d’artifice, que je vois dans ma tête, j'ai comme une poussée de fièvre dans le corps, une sorte de légère douleur dans les seins, tellement agréable…

Je chantonne quand je pense à notre prochain rendez vous.
Je suis heureuse. Les "têtes grises" ont aussi droit au bonheur et même à l'hypersexualité.

 

Après tout, la vie est si courte, pourquoi ne pas en profiter?

Par Anicette - Publié dans : Témoignages - Communauté : Réalités
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