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  • : Ce blog est un espace de liberté, où les femmes hypersexuelles pourront parler comme elles le veulent, se confier, et nous faire comprendre comment elles en arrivent à être ce qu'elle sont.
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Témoignages

Samedi 15 août 6 15 /08 /Août 05:35

 

 

Pendant l'adolescence, j'ai eu une vie sexuelle "normale".

A 17 ans, une hypersensibilité sexuelle m'est tombée dessus, si on peut dire.
Depuis, je vis un calvaire. Je ne pense qu'à ça. Mon médecin m'a prescrit du prozac, et c'est vrai que ça va mieux, mais c'est toujours pas ça.

Je passe beaucoup de temps à m'inventer des films pornos dont je suis l'héroïne. Je flashe régulièrement sur une personne et ne pense qu'à elle pendant plusieurs semaines, mois ou années en me créant des films sexuels avec elle. Quelquefois ça va plus loin, alors que j'aime mon homme.
De plus je suis bisexuelle ce qui n'arrange rien. Suis-je nymphomane?

Sophie : Sans être médecin, mais je me fie à ce que des spécialistes ont dit, tu n'es pas nymphomane. Une nymphomane recherche perpétuellement le plaisir sans le trouver, au travers de multiples relations sexuelles, le plus souvent unique.
Ce ne semble pas être ton cas. Mais tu ne dis pas tout : quand tu flashes sur un homme, ne fais-tu que fantasmer, ou passes-tu à l'acte ?
Il semble que tu vis avec un homme. Te "venges-tu" de tes fantasmes en multipliant les relations avec lui ? Fantasmer est normal, Certaines le font sur des célébrités, des hommes politiques, leurs voisins de palier ou leur meilleur ami. D'autres, c'est sur des lieux : la plage, le cinéma, la voiture. Ou encore les relations multiples ou sm. Toi, tu te rêves en héroïne de porno. Pourquoi pas, il n'y a aucun mal à ça.
Te caresses-tu ? Est-ce que ton ami te satisfait ? Il y a beaucoup de raisons qui peuvent faire que tu n'es pas satisfaite. Mais si tu as du plaisir dans tes relations sexuelles, tu n'es pas nymphomane.
Tu aimes le plaisir, c'est normal.
Quand je pose ces questions, ce n'est pas par voyeurisme, c'est pour tenter de savoir où tu te situes....

Quand tu dis que tu as une hypersensibilité sexuelle, c'est tout relatif. La norme n'existe pas, si ce n'est une norme sociale. Certaines ont plus de besoins, de fantasmes que d'autres. Mais tout comme on aime plus ou moins le chocolat ou le citron ! Le tout est de trouver ton équilibre, ce qui ne semble pas être le cas, car tu en souffres. Cet équilibre passe par beaucoup de dialogue avec ton homme. A mon avis, bien plus que par le Prozac.
Si tu le souhaites, donne-moi plus d'éléments, d'autres et moi pourront aussi te donner leur avis...
Ne baisse pas les bras, bisous à toi, et bon courage.


Le lendemain, je reçois cette réponse de Michèle :

Bonjour Sophie. Merci de m'avoir publiée et surtout merci pour ta réponse très gentille, et qui me donne du courage. Tes questions ne sont pas indiscrètes et elles m'aident.

 

Au départ, je me contentais de fantasmer. Oui, je m'imagine en star du X, dans des partouzes, avec des partenaires multiples et j'avoue que je me caresse en lisant des récits hard.

J'admire beaucoup ce qu'a fait Olga, mais elle a la chance d'avoir le mari "idéal" pour ce genre de situations. Je me masturbe beaucoup, le matin, dans la journée, le soir, y compris après avoir fait l'amour avec mon compagnon qui est un bon amant.

Tu m'as rassurée sur la nymphomanie, car pour avoir du plaisir, j'en ai. Je suis multi-orgasmique et j'épuise mon compagnon, malgré son amour pour moi. Il n'arrive plus à suivre. Comme je n'en peux plus, et que la masturbation ne me satisfait pas, je suis passée à l'étape suivante.

Je le trompe. Je m'habille de façon suggestive, je drague, je vais sur le net.

Quand un homme me plait, il me le faut.

Sophie, j'ai honte à le dire, mais il faut que je me fasse baiser encore et encore. J'ai besoin d'étreintes viriles et j'ai un plaisir très démonstratif, qui me laisse brisée.

 

Et je sens que mes besoins augmentent. J’ai envie de passer à du plus hard.


Je ne suis pas folle, je fais attention à moi et je n'ai que des rapports protégés. J'essaie aussi d'éviter les tordus, car il y en a. Mais la situation vis-à-vis de mon compagnon me rend malheureuse. J'ai honte de ne rien lui dire. Je l'aime et je ne veux pas le perdre. Je sais que je veux tout en même temps, mais comment puis je faire ?

 

Merci de tes conseils ou de ceux d'autres bloggeuses

 

Sophie : Tu sais, je me retrouve tout à fait dans tes envies. Tu n’as qu’à lire mon autre blog, (http://sophie973.erog.fr) pour t’en convaincre. J’ai besoin, besoin de faire l’amour, de baiser, de me faire prendre par un ou plusieurs hommes, de façon virile aussi.

 Je refuse rarement les propositions. En fait, je le refuse de plus en plus facilement, car je tente de passer à autre chose, et je me sens un peu plus forte pour résister. Mais je suis aussi plus âgée que toi !

Ce qui me semble urgent, si tu souffres de cette situation, c’est de parler avec ton mari. Il doit bien se rendre compte des tes besoins. Il doit bien voir que tu te masturbes après avoir fait l’amour (rassure-toi, je fais pareil…)

Tu le veux lui, et assouvir tes désirs. Ce n’est pas tout vouloir. Lui as-tu déjà parlé du site de Philipe et Olga ? Regardez-vous des films X ensemble ? Tu pourrais tenter de lui faire passer le message, en lui montrant des films qui correspondent à tes envies, et en suggérant que, peut-être, dans tes rêves les plus fous…

Tu peux lu faire lire mon blog, un peu plus « soft » que celui d’Olga, pour ne pas l’effrayer…

Parle-le lui d’une pseudo copine ou collègue de travail qui va dans les clubs libertins…

Au vu de sa réaction, tu sauras si le dialogue peut commencer.

 

Tu peux aussi choisir de voir un sexologue. Attention aux charlatans.

Certains ont une bonne réputation, il doit impérativement être médecin. Dans mon cas, à cause de mon premier mari, j’avais contacté le Chu de ma ville, et j’en ai vu un très bien. Seule d’abord, pour lui exposer le problème, A deux ensuite. Comme il pensait que j’avais un problème, il a accepté de venir, quand je lui ai dit que j’avais besoin de résoudre mon pseudo problème. En fait, j’avais toujours envie, mais lui, il jouissait en trois minutes. Et il trouvait anormal que je ne jouisse pas aussi vite que lui !!! Pour lui, c’était ça, mon problème !! Certes, j’avais de fortes envies, mais pas au point de jouir en moins de 3 minutes ! Mais bon, ca n’a pas porté ses fruits, vu que nous avons divorcé très vite…

Mais bon, si ton mari t’aime, et a conscience de tes besoins importants, il devrait t’accompagner sans problème.

 

Si  tromper ton mari te fait souffrir, il faut absolument que vous arriviez à résoudre ton « problème » à deux. N’aies pas honte de toi.

Le principal et que tu trouves du plaisir, et que tu sois satisfaite.

 

Fais juste attention à être très très discrète pour que ton mari ne l’apprenne pas. Rares sont ceux qui réagissent bien à ça.

Par contre, tu seras peut-être heureusement surprise d’une bonne réaction si tu lui parles de tes envies et besoins…

 

Ecris ici tant que tu veux, nous serons là pour toi.





Par Michèle - Publié dans : Témoignages
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Vendredi 14 août 5 14 /08 /Août 09:46

J'ai 18 ans et mon cas est le même que celui de Line.

 

A l'âge de 6 ans, j'ai été abusée sexuellement, j'ai essayé d'oublier et de me dire que ça ne s'était jamais passé.

Je n'y pensais presque plus et voilà que ça revient. J'ai un désir sexuel permanent, je pense souvent au sexe, mais le sexe violent, je suis encore vierge, et selon la tradition de ma famille je dois le rester jusqu'au mariage.

 

Je suis étudiante, j'ai un petit studio où heureusement je vis seule. C'est très pénible à vivre, je me masturbe presque tous les soirs en regardant des films X, et après je suis dégoutée de ce que j'ai fais. Je suis condamnée à ça jusqu'a mon mariage ! Tout ça à cause d'un salaud.

 

A lire l'histoire ces témoignages, je constate que je ne suis pas la seule. Dans mon milieu, je suis entourée de grands frères. Eux ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent. Mais leurs sœurs n'ont pas intérêt à faire pareil.


Je me sens mal, frustrée.

 

Sophie : Ton cas est encore plus dur à vivre, car tu ne peux pas vivre ta sexualité pleinement. Tu ne peux pas tenter d’effacer ce qu’il s’est passé. As-tu été vois un spécialiste ? Tu es majeure, tu peux vois un médecin à l’hôpital. Personne n’en saura jamais rien.

En tout état de cause, tu n’as pas à te sentir mal à cause de la masturbation. Elle est normale. Reste à savoir si c’est à cause d’elle que tu te sens mal, ou parce que tu voudrais des relations sexuelles « normales », ou encore à cause du traumatisme de ton agression. Là, je ne peux rien dire. Mais trouve une personne avec qui parler. Dans un autre post, je donne le téléphone d’une association de femmes violées.  Appelle-les…

Et moi, tous les internautes qui te lisent, sont là pour te soutenir et t’écouter. Ecris autant que tu veux, ca soulage parfois…

Rappelle-toi aussi que tu peux encore porter plainte contre ton agresseur, si tu le connais. Et même si tu ne le connais pas, ca aide beaucoup de saisir la justice.

 

Nouveau témoignage de Samira, le 24 aout :

Merci Sophie, de ce soutien qui me fait beaucoup de bien.

Ce qui est dur aussi est le milieu dans lequel je vis, regardée de travers parce que je vis seule, indépendante.

Je pense que je vais déménager, quitter cette cité de merde avec ses grands frères qui font régner leurs lois, ces macho de pacotille.

Et pouvoir enfin assumer mes pulsions, mon hypersexualité.

Sophie, pensez vous que j’ai raison de m’affranchir et d’assumer ? Je vous avoue que je ne supporte plus cette frustration, je rêve de mâles, excusez moi d’être crue, de baises, de me faire mettre. Je ne sais pas si je fais bien, mais c’est ce dont j’ai besoin.


Sophie : Chère Samira, tes compliments et ta confiance me touchent beaucoup, et si le peu que je fais t'aide, j'en suis très heureuse.

C'est toujours diffcile de donner un avis sur une chose aussi personnelle. Le principal est de savoir exactement ce que tu veux, TOI. Ce que tu veux pour toi. Il te faut savoir ce qui est le meilleur pour toi. Si c'est quitter ta cité, fais-le. Ce ne sera pas simple, car il est toujours difficile de rompre avec sa famille, ses amis.

Si tu as les moyens de t'assumer financièrement, pars. Fais ce dont tu as envie, mais sans te perdre, sans que ce soit uniquement un moyen de compenser les violences que tu as subies.

Tu as du lire ici que beaucoup de femmes victimes d'abus sexuels se jettent à corps perdu dans le sexe à outrance, sans toujours y trouver la satisfaction voulue.

 

Si tu as envie de sexe, tu dois pouvoir satisfaire tes plusions. Fais-le à l'unique condition que tu en aies vraiment envie, et que tu y trouves le plaisir que tu souhaites. Ne laisse personne te juger ou décider pour toi.

Les choses que que je conseillerai impérativement, si tu te lances dans cette voie, c'est de te faire prescrire une contraceptif (un préservatif, ca craque parfois, inutile de te retrouver enceinte des oeuvre d'un coup d'un soir), de toujours te protéger sans jamais accepter d'exceptions, que quelqu'un sache toujours où tu es, surtout si tu suis des hommes que tu connais peu.

Et de ne jamais en ramener chez toi. Une jeune fille de 18 ans est une proie facile pour les malveillants.

Je sais ce que c'est de quitter sa ville, de rompre avec son milieu. Je l'ai fait il y a dix ans, en venant m'installer de ce coté de l'Atlantique. Ici, j'ai enfin trouvé une certaine paix, malgré de grosses difficultés parfois. Au moins, je peux assouvir et assumer mes pulsions sexuelles. Et c'est énorme. Mais tout quitter à ses revers, et on parfois le blues. Il faut bien préparer son départ, pour ne pas rencontrer trop de problèmes.

Réflechis-bien, parle avec des amies en qui tu as confiance, écris-moi quand tu veux. Mais au bout du compte, la décision t'appartient, toi seule peut et doit décider pour toi.

Je reste là pour toi, ne baisse pas les bras. gros bisouxxx à toi,S ophie

Par Samira - Publié dans : Témoignages
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Vendredi 14 août 5 14 /08 /Août 09:30

Témoignage d’Olga, sur son viol

 

On ne voit pas grand-chose dans la pénombre du parking. Ma voiture est suivie de très près par une autre voiture. Je ne me doute de rien et descends tranquillement de ma voiture. Je porte une robe ravissante, très courte, qui ne cache rien de mes jambes bien bronzées. Deux gars sortent de la voiture derrière et vont à ma rencontre.

C'est Georges, le concierge de mon immeuble, et son fils Gilbert. Un peu surprise, je tente de les interpeller et on peut voir dans mon regard l'expression de la peur.

« On peut vous aider madame T?

-  Non ça ira. Merci.

-  Ca ne me regarde pas mais vous rentrez bien tard ce soir et dans une tenue... Vous savez, dans ce parking, ça peut être dangereux

-  Depuis le temps que je m'habille comme ça, je n'ai jamais eu de problèmes. A croire que je ne croise que de bons pères de famille ou des pédés (à tort, j'ai pensé qu'il valait mieux plaisanter.)

-  Madame T, vous êtes mariée, soyez prudente dans vos propos et votre comportement. Je m'excuse de vous dire ça.  Mais je suis sur que tu as envie de te faire sauter, petite garce.

-  Si un jour je me décide, ce ne sera pas avec vous.

-  Tu crois ? Je vais m'occuper de toi et pas plus tard que maintenant.

-  Vous allez me violer devant votre propre fils ?

-  Il a 18 ans. C'est pas la première fois que je me tape une salope devant lui (il faisait allusion à Sylviane, une autre femme qu’il a forcée.) Il pourra mater et s'occuper de toi après.

-  Après tout, j'en ai assez de cette vie de folle. Pourquoi pas avec toi, après tout. Mais tu ne me vas pas me sauter ici, on sera mieux chez moi. »

Mon idée était d'aller chez moi, et de leur échapper en leur fermant la porte au nez.

« On va commencer ici.

-  On continuera chez toi après (toujours mon idée de lui claquer la porte au nez, ou d’appeler des secours)

-  J'ai toujours pensé que t'étais une salope, depuis la première fois que je t'ai vue.

-  Faites ce que vous avez faire, mais ne me brutalisez pas.

-  En fait, on veut t'aider, mais pour éteindre le feu que tu as au cul. Et on va te forcer un peu. Compte-tenu de ta manière de t'habiller, comme une pute, personne ne croira au viol.

Mon fils, prends quelques photos (ils m'en ont donné plus tard, "en souvenir", sachant que je ne pouvais plus me plaindre), ça te fera des souvenirs, tu verras comme elle est bonne. Non seulement, elle va faire moins la fière, mais elle va enfin savoir ce qu'est un homme, un vrai. Dans quelques instants, elle va couiner, la chienne. Je vais venger tous les mecs qu'elle a excités, allumés puis jetés.

Je recule sans crier contre ma voiture et tente de les calmer, mais Georges a déjà mis la main sur moi. J'étrangle un cri... Il arrache mon vêtement. Je suis en slip et en soutien.

Avant que je ne puisse pousser le moindre cri, Gilbert, derrière moi, plaque sa main sur ma bouche et m'entraîne derrière une voiture. Je suis affolée. Le parking est désert à cette heure avancée de la nuit, et personne ne viendra me secourir.

La peur me tenaille. Georges en profite pour me mettre sur le capot de la voiture alors que l'autre me tient les poignets au dessus de la tête. Le premier commence à caresser mes cuisses et me triture violemment les seins, alors que l'autre, sortant une cordelette, entreprend de me lier les poignets.

Ses mains remontent vers le slip en tissu léger et transparent et, d'un coup, l'arrache avec bestialité. Je sens les mains du type fouiller mon intimité.

Les jambes écartées, je sens un sexe me pénétrer brutalement. Deux mains puissantes ma maintiennent les hanches.

Non, je ne veux pas ! Non je ne veux pas tromper mon marin, pas ici, pas avec ce salopard !

-          Je t'avais dit que c'était une salope. Je vais la baiser après. Ce sera moi le premier qui aura sauté Olga T, moi le concierge, le mec qu'elle méprise, salope de bourge ! Une putain, oui ! Je suis sûr qu'elle aime sucer !

Il m'enfouit son sexe au fond de ma gorge. Je commence une fellation, résignée.

-  Chienne, je vais te baiser !

De nouveau Georges me pénètre. J'ai peur, je ne bouge plus. Le porc me besogne un long moment. En éructant, mon agresseur se vide au fond de mon ventre

Alors que je tente de me dégager, mais Gilbert m'attrape par les cheveux et plaque mon visage sur son sexe. J'essaye de me débattre mais Georges attrape mes reins et me cale contre sa verge. Puis très vite, il me sodomise brutalement.

Je demande pitié, jamais je n’ai eu de pénétration anale. Je crie, j’ai mal.

«  Ta gueule, salope, il faut bien une première, je me doute que c'est pas ton mari qui t'a déjà prise par là. Un jour tu me remercieras ! »

J'ai hurlé un moment, j'ai pleuré, j'ai supplié, mais il n’arrête pas.

Aussi vicieux que son père, Gilbert me tirait par les cheveux et m'obligeait à garder en bouche son sexe. Il l'enfonçait tellement que j'étais presque en apnée. La sexe enfoncé dans ma bouche me coupe le souffle, et m'empêche de hurler. Les deux hommes m'insultent, me traitant de tous les noms : salope, putain, chienne, truie, sale bourge, vicieuse.

Je me disais : « Oui, ils ont raison, je suis une pute, je l'ai bien cherché… »

Georges finit par conclure par abominable : « Alors, tu as aimé chérie ? »

« Bande de salauds, vous me le paierez.

- Tout doux, ma belle. Qui te croira, compte tenu de ta réputation sulfureuse ? Tu veux vraiment être couverte de honte ? Tu te sens capable de dire partout que tu t'es offerte au concierge ?

- Je ne me suis pas offerte, vous m'avez violée.

- C'est ça, on va te croire. Tu as joui comme une truie. »

Mes agresseurs ne se sont pas davantage attardés et m'ont laissée sur place.

Meurtrie, honteuse et épuisée, je me suis laissée tombée sur le béton froid du sol du garage. Recroquevillée, j'avais envie de mourir, honteuse de mon comportement. 

J'ai longuement pleuré, j'ai pris une douche pour essayer de me laver de cette souillure. La trace de la gifle était superficielle. J'ai essayé de joindre Philippe mais il était à l'étranger et le mobile ne passait pas Me sentant coupable, je n'ai pas osé ni appeler la police, ni un médecin.

Quand Philippe est rentré, deux jours plus tard, il était trop tard pour réunir les indices. Nous sommes allés à la police, qui a entendu Georges, qui a défendu une toute autre version, la chanson habituelle : « Vous avez vu comment elle s'habille. Elle cherche, Monsieur le Commissaire. Je suis un honnête père de famille, je n'aurais pas risqué ma place. »

L'affaire a été classée sans suites.

Philippe s'est plaint à la compagnie qui employait Georges. C'est alors que celui-ci est venu s'excuser auprès de moi, en présence de Philippe, me suppliant de lui pardonner, qu'il se comporterait bien, que c'était un moment de folie. Car non seulement, il risquait de perdre son travail ou au moins d'être muté alors qu'il était attaché à ce quartier, mais la découverte de cette affaire provoquerait son divorce. Malgré moi, j’ai alors renoncé à porter plainte à nouveau. J’allais payer très cher cette décision maudite.

Par Olga - Publié dans : Témoignages
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Vendredi 14 août 5 14 /08 /Août 08:13

J'ai trouvé votre blog par le canal de celui d'Olga. Je redonne bien volontiers mon témoignage, comme Olga nous y a invités

Je serais contente de lire d'autres témoignages sur votre blog, car si je savais que je n'avais pas une sexualité normale, je n'osais pas en parler autour de moi.


En fait, les hommes aiment les nymphomanes, ça les arrange, mais ils n'ont jamais avec nous une relation sérieuse. Ils se servent de nous pour tirer leur coup, et basta. On est juste bonne à ça. Alors, qu'en fait, moi je recherche l'affection, la tendresse, et je multiplie les aventures, en prenant des risques sans cesse. Après, je me sens sale, encore plus mal dans ma peau, mais je n'aime pas mon corps.

Là, j'ai décidé de m'en sortir. Je crois en fait que quand je travaille, je n'ai pas le temps d'y penser. Mais dés que je n'ai plus d'occupation, ça me reprend. Et le pire c'est qu'après, les mecs, ils ne comprennent pas que je ne veux plus d'eux. Ils veulent toujours recommencer. C'est la plupart du temps des mecs mariés, qui ne voudraient pas que leur femme le sache.

Et moi comme une conne, je ne fais jamais d'histoires. Mais je suis vraiment trop nulle. J'ai toujours raté ma vie sentimentale, et ma vie sexuelle aussi. Je suis stérile à cause d'une MST que j'ai attrappée avec un mec qui n'en avait rien à foutre de moi, encore un de plus.

Moi aussi je suis allée à l'école tenue par des religieuses, et je me demande si ça ne vient pas de là.

Merci Sophie pour votre idée de blog, ça fait du bien même si j'ai honte de moi.

 

Sophie : Mélanie, tu ne dois absolument pas avoir honte de toi. Si tu souffres de cette situation, le premier pas est deja d'en avoir parlé ici. Tu vois que tu n'es pas la seule dans ce cas. Parle ici tant que tu voudras, sans tabou, sans restriction. Cela t'aidera sans doute. Ensuite, tu peux voir un sépcialiste. Tu n'es pas folle, mais il t'aidera à te poser les bonnes questions. Tu pourras ainsi trouver ta solutuion pour sortir de cet engrenage terrible pour toi. Courage, nous sommes avec toi.

Par Mélanie - Publié dans : Témoignages
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