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  • : Ce blog est un espace de liberté, où les femmes hypersexuelles pourront parler comme elles le veulent, se confier, et nous faire comprendre comment elles en arrivent à être ce qu'elle sont.
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Témoignages

Vendredi 29 janvier 5 29 /01 /Jan 02:49

Sophie,

J'ai un appétit sexuel énorme, mon copain ne se doute de rien encore... Devrais-je lui en parler ? Suis je nymphomane, Sophie ? Je couche avec d'autres, je ne peux m'en empêcher, alors que c'est lui que j'aime.

 

Sophie : Anna, merci de ta confiance, en venant parler sur ce blog. Si tu lis bien les récits, tu devrais déterminer toi-même si tu es bien hypersexuelle. Ensuite, se pose la question de savoir comme tu le vis... pas trop bien, il semblerait.


Couches-tu avec d'autres car il ne te donne pas assez ? Par désir de te prouver que tu plais ? Par manque affectif ? Par réel besoin de sexe ? Tu n'es bien sur pas obligée de répondre... Tu dois d'abord analyser les raisons de tes actes.
Ensuite, je ne peux que te dire ce qui relève du simple bon sens. Dans un couple, surtout si tu aimes ton ami, il ne faut rien se cacher. Enfin, pas des choses essentielles comme celle-là.


A-t-il remarqué que tu as un fort appétit ? Peux-tu amener le sujet, en lui disant que tu aimerais plus ? L'important est d'arriver à en parler petit à petit. Sans lui dire bien sur que tu l'as trompé. Tu risquerais trop gros.
Fais-lui lire le blog... Ou emmène-le sur Facebook, sur ma page consacrée à ce sujet...
Le principal est d'arriver à ouvrir la discussion, pour finir par lui dire ce dont tu as réellement envie. Si tu y vas petit à petit, tu pourras gérer au fur et à mesure de ses réactions..


Je te fais confiance, et fais-toi confiance; Fais-lui aussi confiance...
Je t'écris plus longuement plus tard, mais là... je suis un peu débordée !!!
Bisouxxx à toi,
Sophie

 

 

 

Bonjour Sophie,

Je viens de lire les différents articles et témoignages sur l'hypersexualité. J'en conclus que je suis hypersexuelle et non nymphomane, car si je multiplie les rapports, je prends mon pied et je comprends que c'est un des critères de différenciation entre nymphomanie et hypersexualité. Mais cet aspect est secondaire.

Mon compagnon Luc est tendre, il m'adore mais je dois reconnaitre qu'au lit ce n'est pas ça. C'est aussi peut-être de ma faute mais excusez moi d'être directe, Luc est tellement excité par moi qu'il vient trop vite Vous m'avez comprise.


Mais ce n'est pas l'explication. le sexe est chez moi une pulsion. Je suis comme ça depuis l'âge de 16 ans, j'en ai 25. Je ne compte plus le nombre d'hommes qui ont été mes amants. Quand elle est trop forte, je m'habille de façon très provocante, limite racolage et je vais à la "chasse" pour trouver un ou même plusieurs mâles. Et je trouve toujours. Le pire, c'est le comportement que j'ai à ce moment-là.

 

Je deviens ce que beaucoup appelleraient à juste titre une "salope" et je dis au type qui m'a suivi que je ne veux qu'une chose: être baisée. Je me mets à quatre pattes et attend d'être "saillie". La plupart du temps, ça se passe dans une voiture, une cave, un parking.

 

S'ils sont plusieurs c'est encore mieux pour que j'ai ma "ration" Je me protège naturellement, seul mon chéri me fait l'amour sans préservatif. C'est physique, j'en ai vraiment besoin mais du point de vue des sentiments, c'est Luc que j'aime et lui seul.

Oui, je vais ouvrir le sujet avec Luc, en espérant ne pas le perdre. Merci Sophie de me donner du courage. Merci de ne pas me juger car je ne suis pas une putain, c'est ma nature. J'espère ne pas t'avoir choquée, ni les lecteurs car j'ai été très directe dans mon témoignage.

Anna

 

Sophie : Anna, u as raison, la seule voie est le dialogue, mais vas-y vraiment très doucement, en abordant le sujet vaguement. Si tu le sens choqué qu’une femme puisse agir ainsi, fais marche-arrière toute. Il faudra alors trouver une autre solution pour ne pas le perdre. Fais-lui lire la page de Facebook, qui ouvre le débat, puis ton histoire, si ce ne sont pas vos vrais prénoms. Je les change si tu le souhaites.

 

Mais toi, que veux-tu ? Continuer avec lui une telle vie avec son accord, ou te restreindre un peu ? Qu’est-ce qui est le plus important pour toi ? Es-tu prête à tout pour le garder, ou pour garder ta vie sexuelle très intense ?

Tu n’es pas obligée de me répondre, mais fais-le pour toi-même ;

Je t’embrasse bien affectueusement

Sophie

Par Sophie - Publié dans : Témoignages - Communauté : Réalités
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Mercredi 6 janvier 3 06 /01 /Jan 19:00

Aujourd’hui, je me résous à vous confier ma dernière expérience, que je nommerai la « Double Peine. » Sophie m'ouvre à nouveau son blog, et je l'en remercie du fond du coeur.

 

Vous connaissez mon histoire d’hypersexuelle. Je la résume rapidement, et ceux qui le souhaitent trouveront les détails dans ce blog.

 

J’ai subi plusieurs agressions sexuelles et viols.

De l’âge de huit ans et demi, jusque vers neuf ans passés, pendant dix mois, un homme a pratiqué des attouchements sexuels sur moi, en prenant ma petite sœur de cinq ans à témoin. Il m’a aussi violée trois fois, quand elle n’était pas là. Si je parlais, il me menaçait de lui faire la même chose.

 

A quatorze ans, mon prof d’anglais s’est attaqué à moi, lors de cours particuliers que mes parents m’avaient payés avec lui. C’a duré trois mois. Bien évidemment, je n’ai rien dit, car il me promettait que personne ne me croirait. Parole de prof contre parole d’élève…

 

Enfin l’été de mes dix-neuf ans, mon « petit ami » a organisé une tournante. J’ai subi ce viol collectif comme le pire des cauchemars. Une fois de plus, je me suis tue, persuadée que c’était ma faute. J’avais été chez lui pour faire l’amour avec lui. Je ne savais pas qu’il avait prévenu ses copains. Ils m’ont prise de force, sans doute à plus de dix. Pour moi, j’étais responsable. Je n’avais pas à aller chez lui… J’ai été enceinte, de ce viol, et j'ai du avorter.

 

Ce n’est que trois ans plus tard que j’ai parlé à un psy des deux premiers viols, mais j’ai attendu quinze ans avant de parler du dernier, tellement persuadée d’être la seule coupable…

 

Dès mes vingt ans, je suis devenue hypersexuelle en compensation de ce que j’avais vécu. Enfin, à l’époque, je n’avais pas cette conscience-là ! J'ai multiplié les amants d’une nuit et les aventures d’une heure à l’infini, à m’en donner la nausée.

 

A vingt-cinq, j’ai rencontré un garçon de mon âge, dont je suis tombée amoureuse. Nous parlions mariage… Dans un souci d’honnêteté, et parce qu’il me le demandait, je lui ai raconté ma vie. Enfin, j’ai fait l’impasse sur la plupart des mes aventures, je ne savais que trop ce qu’il pensait des filles dites " faciles."

Je lui ai en revanche parlé des mes viols, de l’avortement. Et j’avais à peine fini de parler qu’il s’est détaché de moi, s’est relevé, est allé à la fenêtre et m’a demandé de partir, sans même se retourner. J’ai obtempéré, persuadée que c’était le choc de mes aveux.

Que nenni ! Jamais je ne l'ai revu. Il m’a fait dire par un de ses amis qu’il ne voulait pas faire sa vie avec une fille aussi souillée que moi. J’étais impure, une femme de mauvaise vie. Si ca m’était arrivé, c’est bien que j’avais un peu du le chercher !

 

Inutile de vous dire quel choc ce fut. J’étais anéantie, brisée, une fois de plus. Je ne comprenais pas, mais je me disais que peut-être, il avait raison…

 

Je me suis jetée encore plus à corps perdu dans le sexe à outrance, allant au bout du pire. Comme pour me punir… je me suis jurée de ne plus jamais rien dire à un homme.

 

Les années ont passé. Un mariage raté, des enfants, une vie banale et accablante. J’ai quitté mon mari, je suis partie loin. Depuis ma séparation, j’ai cumulé à nouveau les aventures sans lendemain, même si j’essayais d’avoir des relations plus suivies, de façon à ne pas trop multiplier les partenaires. Pourtant rien de sérieux, des petits coups de cœur parfois, mais vite passés.

 

Et au mois de mai de cette année, j’ai retrouvé un homme que je connaissais depuis longtemps, sans qu’il se soit rien passé entre nous. Il était marié, je connaissais sa femme, je ne voulais pas lui faire de mal.

Un tragique évènement nous a rapprochés. A cette occasion, il m’a annoncé son divorce.

Nous avons parlé de plus en plus souvent, nos points communs étaient nombreux, les sentiments ont pris de l’ampleur. Et ce qui devait arriver arriva : un soir de juillet, nous sommes tombés dans les bras l’un de l’autre. Ce fut une folle passion. Je l’aimais comme je n’avais jamais aimé auparavant. Il était exactement comme je conçois mon homme idéal. Il faisait tout ce que j’attends d’un homme, sans avoir à lui demander avant. Le paradis sur terre ! Il m’aimait, il me le disait, me promettait de nous marier dès mon divorce prononcé. Nous faisons l’amour à merveille, nous étions parfaitement compatibles dans nos envies…

 

J’ai vécu très exactement quatre semaines d’un bonheur parfait. Le paradis sur terre. Je me disais qu’enfin, j’avais trouvé un homme bien, qui m’aimait et que j’aimais, digne de confiance. J’étais sur un petit nuage.

Pourtant, dans nos longs moments de câlins, il y a un geste que je n’ai jamais supporté, c’est qu’il me tienne la tête pendant une fellation, pour « m’aider » dans le rythme. Je n’ai jamais supporté d’aucun homme, car mon premier violeur me faisait cela.

Il a fini par me demander ce qui me gênait. Je lui promis la vérité.

 

Et le lendemain, après une journée en tous points exceptionnelle à la plage, au restaurant, je me suis décidée à tout lui dire de mes différentes agressions sexuelles... Je n’ai pas parlé de mon hypersexualité, et des multiples conquêtes. Je pensais le faire plus tard. Je m’en suis donc tenue aux viols.

 

Nous étions dans les bras l’un de l’autre, sur le canapé. Il m’a écoutée sans rien dire. Puis a murmuré des mots d’encouragements et de réconfort. Et il a abordé un autre sujet, banal.

 

Le soir, pour la première fois depuis quatre semaines, nous n’avons pas fait l’amour en nous couchant. J’ai mis cela sur le compte de la fatigue.

Mais le lendemain matin, rien non plus. Il était distant, me demandait de ne plus lui dire que je l’aimais, car « ca lui faisait du mal », sachant qu’il allait devoir partir trois jours plus tard en Guadeloupe.

Je n’ai pas trop compris, mais ne me suis pas posé plus de questions. Il me disait toujours qu’on allait se marier, il parlait de notre vie future, avec nos enfants respectifs… Nous ne faisions presque plus l’amour. Il prétendait que je l’avais épuisé.

 

Et trois jours plus tard, il partait, pour revenir normalement un mois plus tard.

 

Il n’est jamais revenu.

 

Non seulement il n’est jamais revenu, mais ce fut le silence total. Impossible de lui parler. J’ai d’abord imaginé le pire : accident, maladie, hôpital, même le décès.

Je me suis résolue à appeler sa sœur sous un faux prétexte. Mais tout allait bien, selon elle. Il ne répondait à aucun appel. Je lui ai écrit. En vain. Je me suis posé mille questions, totalement anéantie de cette situation. Le cœur en miette, le cerveau en salade, j’étais dans un état de nerf lamentable. Je n’avais même plus envie de faire l’amour, moi, l’hypersexuelle invétérée…

 

Mais que se passait-il donc ???

 

Et la semaine dernière, par sa sœur, j’ai fini par savoir la vérité.

Il est un homme encore plus lâche que je ne l’aurais jamais imaginé, il ne m’a rien dit. Quel homme, si l’on peut encore le qualifier de ce nom !!!!

 

Sa sœur m’a avouée qu’il était revenu chamboulé, et lui avait raconté ce qu’il s’était passé entre nous. Sans plus, sans parler de rupture.

Et il y a  uelques jours, alors qu’elle lui demandait de mes nouvelles, il lui a répondu que j’étais une trainée, une moins que rien, limite une pute, qui ne savait pas dire non.

J’en ai eu un malaise, tant le choc a été violent. Sa sœur voulait savoir la vérité, car nous nous connaissions un peu, et elle n’imaginait pas ça de moi. Alors, je lui ai tout raconté. Elle était horrifiée, mais encore plus de l’attitude de son frère.

Elle m’a dit qu’elle voulait lui parler en tant que femme, lui expliquer ce que j’avais subi. J’ai refusé. Comment renouer éventuellement avec un homme qui pense cela de moi ???

 

Pourtant, il a quarante-six ans, il n’est pas un gamin comme le gars de mes vingt-cinq ans.

Depuis, je pleure sans arrêt, je ne mange plus, je ne dors plus. Une fois de plus, j’aurais du me taire. Depuis son départ, il y a pile  trois mois, je n’ai plus refait l’amour. Plus aucune envie. Jamais dans ma vie, ce n’est arrivé. Il a tout brisé en moi.

 

Alors, je vous le demande, quand on a été violée, reste-t-on coupable à vie ???

 

J’ai déjà subi de gros traumatismes, et il faut, en plus, que je paye toute ma vie car les autres hommes diront que je suis une salope, une trainée de la pire espèce ???

Je suis en colère, anéantie. Je pleure en vous écrivant cela. Je me sens impuissante.

 

Pourquoi suis-je condamnée deux fois ??? Dans le droit français, la double peine est interdite. Pas par la société, pas pour moi.

 

Parce que j’ai été violée, jamais je n’aurai le droit d’être heureuse ? Jamais je ne pourrais avoir une vie de couple « normale » avec un homme qui ne me traiterait pas de sale chienne galeuse ?

 

Si à mon âge, je ne dois plus jamais avoir le droit à quelques miettes de bonheur, alors autant en finir tout de suite…

 

Merci de m’avoir lue jusqu’au bout, et je souhaite ne pas trop vous avoir « saoulée » avec mes états d’âmes.

 

Merci à vous tous,

 

Marine

 

 

Le 06.01.10

Vous avez été nombreux à me soutenir, et je vous en remercie. Mais je crois qu'aujourd'hui, j'en ai pris mon parti. Le désir sexuel qui m'animait intensément est mort. Rien, plus l'ombre d’une envie, d'un désir. Le nant total. Certaines comme Janine vont être heureuses : je n'ai plus envie de faire l'amour. Plus du tout.

 

Même le simple contact masculin me révulse de plus en plus. La semaine dernière, il s’est passé une anecdote révélatrice :

Ma voiture est tombée en panne, et j’ai du faire appel à un dépanneur. Il est arrivé, beau comme tout. Il était un homme charmant, tout à fait mon genre.

D'ailleurs, comme le font souvent les créoles, en moins de cinq minutes, il me disait très clairement que je lui plaisais. Mais je n'ai pas pu…

 

Il a tenu à me faire la bise en partant, pour la "nouvelle année". Mais quand il a laissé s'égarer ses lèvres trop près des miennes, j'ai failli lui envoyer une gifle.

En d'autres temps, j'aurais happé sa langue avec la mienne. Et nous aurions rapidement « conclu » dans son camion ou ma voiture !

Mais là, c'est tout le contraire ! Pourtant, je n'ai plus fait l'amour depuis cinq mois. Rien, même pas le début du commencement d'une envie. Mon ex a vraiment réussi la totale, même ce que mes violeurs n'avaient pas réussi à faire ! Il a annihilé tout désir sexuel en moi.

C'est comme ça. Je me demande aujourd'hui si je supporterai encore les mains d'un homme sur moi. (ou d'une femme, d'ailleurs...)

 

De toute façon, je ne pense plus pouvoir faire confiance à un homme un jour. Il m’a trahie, humiliée, brisée. Je ne sais même pas si je vais encore le supporter longtemps… Mais après reflexion, je me dis que je n'ai que ce que je merite.

 

Voilà, je viens à nouveau vous ennuyer un peu avec mes états d’âme, mais ca me pèse trop.. Et ce blog est aussi pour parler de ce qui nous fait souffrir…

 

Merci de m’avoir lue jusqu’au bout,

 

Marine

 

Par Marine - Publié dans : Témoignages - Communauté : Réalités
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Vendredi 1 janvier 5 01 /01 /Jan 10:31

Danielle évoque ici le problème auquel elle est confrontée, par rapport à son hypersexualité. Elle multiplie les activités sexuelles, et son fils en a eu connaissance…Comment concilier vie de famille et vie très libérée ?

 

 

Oui, le problème essentiel, ce sont les enfants. Mon mari est candauliste, il aime me voir faire l'amour devant lui et grâce à lui je peux assumer mon hypersexualité, qui est très forte, j'ai eu des dizaines d'amants. J'ai trompé mon mari avec plusieurs types dès le soir de notre mariage. Nous avons nos règles, mes enfants sont de lui, nous sommes très prudents devant les enfants, rien à la maison naturellement.


Mais je vis un drame depuis la mi décembre. Mon fils de 8 ans, en rentrant à la maison, était en pleurs. Il a fini par m'avouer qu'un de ses camarades avait dit devant les autres : « La maman de Kevin (mon fils), c'est une putain, elle couche avec d'autres hommes que son père. »


Kevin s'est jeté sur son camarade et s'est battu, lui si tendre. Je lui ai dit que ce n'était rien et qu'il ne fallait pas répondre. Les autres l'appellent maintenant « le fils de la pute". »
Nous avons commencé des séances chez le pédopsychiatre et j'envisage sérieusement de le changer d'école. Je suis folle de douleur, à en crever et pourtant je n'arrive pas à m'arrêter. J’ai besoin de ces étreintes avec d'autres hommes que mon mari. Pouvez vous me conseiller, m'aider ? Je suis désespérée, je me déteste.

 

Sophie : Danielle, je suis vraiment désolée de ce que vous dîtes. C'est en effet la chose dont j'ai le plus peur, par rapport à mon hypersexualité. Je reconnais que depuis quelques mois, où je vis dans une très petite commune, tout le monde observe tout le monde, j'y ai mis un frein, de peur de ce genre de commentaires. C’est aggravé par le fait qu’ici, tout le monde vit dehors. Il est donc facile pour chacun de voir les mouvements autour d’une maison…

Il y a quelques années, j’étais encore en France, et à la sortie de la maternelle, je vois un gosse qui court vers sa mère et lui dit : « Maman, mon copain m’a dit que tu couches avec tous les hommes,  que tu es une putain. Ca veut dire quoi ? » La mère est devenue écarlate, a attrapé son môme sous le bras et s’est enfuie en courant. Je suis restée, attendant mes enfants. Et j’ai entendu les autres femmes cancaner, et donner foi aux paroles du gamin. Ca y allait bon train : « C’est une vraie pute, elle couche partout, une marie-couche-toi-là, aucune pudeur, c’est la honte pour notre petite ville… Pas question que son fils vienne à l’anniversaire du mien !»

 

J’en passe et des meilleures. Je suis retournée effondrée chez moi, et j’avais très peur qu’on dise la même chose de moi. Ca signifie une exclusion totale de mes enfants par les autres. Ou du moins, par leurs familles. Alors, j’ai mis un frein quelque mois, puis je me suis décidée à n’avoir mes relations que loin de chez moi, à Paris, où j’allais en Tgv deux fois par semaine, dans les clubs échangistes ou les saunas. Je prenais ma dose, et je rentrais.

 

Il m’est difficile de vous conseiller. Je pense que le psy qui suit votre enfant sera le mieux à même de vous conseiller. Personnellement, je préfère ralentir mes activités sexuelles, pour préserver mes enfants. Etre mère a ses contraintes, celle-là en est une pour les hypersexuelles.

Certains vont diront peut-être de ne pas prêter foi aux ragots, de vivre comme vous l’entendez. Moi, je trouve que c’est plus facile à dire qu’à faire, surtout lorsque nos enfants sont en cause.

 

A votre place (mais je n’y suis pas, et le psy aura sans doute un autre avis), je changerai mon enfant d’école, pour lui éviter d’être confronté à des problèmes qui normalement ne le concernent pas. Ensuite, j’essaierai de me satisfaire plus loin que dans ma ville, comme je l’ai fait il y a quelques années….

Après, tout est question de votre morale, de vos valeurs, de vos convictions, de ce sur quoi vous êtes capable ou non de « passer », chacun à son mode de vie, vous seule pouvez dire quelle est la meilleure solution…

 

Aujourd’hui, confrontée de nouveaux aux ragots potentiels, je ralentis mes relations sexuelles, et je tente d’en voir avec moins d’hommes, mais plus souvent. Je ne change plus autant d’amants, je les choisis hyper discrets, le plus souvent mariés, pour éviter qu’ils ne parlent. Je limite ainsi un peu les risques de vantardises…

 

Bon courage à vous,

Amitiés

Sophie

 

Par Danielle et Sophie - Publié dans : Témoignages - Communauté : Réalités
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Jeudi 31 décembre 4 31 /12 /Déc 00:58

Je suis une femme de 25 ans, aux prises avec d'énormes problèmes sexuels.

Attouchée sexuellement à 16 ans par le père de mon copain. Je l'ai vraiment mal pris. Ca faisait à peine huit mois que je venais d'avoir ma première relation sexuelle, et je crois que cela a totalement chamboulé ma sexualité. Le fait que mon corps a réagi positivement à ses touchés, quand du coté psychologique, je trouvais ça répugnant m'a complètement désorganisée au niveau sexuel. Ma mère, victime de la même chose, est devenue complètement frigide, mais pour moi cela a créé le contraire.

 

Je ne peux pas dire que je suis née comme ça parce qu'avec le temps et dans certaines circonstances, je ne suis plus la même qu'autrefois. Avant ces attouchements, je n'avais aucunes pulsions ingérables. De plus, j'ai la manie de faire confiance aux gens trop facilement, et j'ai été victime encore une fois à 20 ans avec un autre homme qui adorait le sexe tantrique et le contrôle d'esprit...


Je m'explique :
J’étais en couple depuis huit ans avec mon copain (que j'ai perdu d'ailleurs à cause de mon problème..) Les premières années, mon désir sexuel était contrôlable, parce que je me défoulais sur lui. Sans qu’il le sache vraiment et que je lui en parle, il n'a pas vraiment remarqué la progression.

 

Je faisais en sorte de garder ça pour moi, j'avais trop honte et c'était un secret que je voulais garder. En période de gros stress ou d'angoisse profonde, je me plongeais dans le sexe jusqu'a me masturber 5 ou 6 fois par jour pour m'endormir ou simplement décompresser, même si j'avais des relations avec lui.

 

Si je ne m'adonnais pas à mon plaisir, je devenais totalement colérique voire hystérique ou j'avais des idées noires.  Même si je l'aime à la folie et que je lui suis toujours restée fidèle quand on était ensemble, j'avais toujours ces foutus pulsions qui contrôlaient toutes mes pensées jusqu'a ce que  je les assouvisse.

Elles sont plus fortes que moi-même. Encore aujourd'hui, j'essaie d'éviter d'être seule avec un homme de peur de ne pas me contrôler. Je me suis souvent mise dans des situations dégoûtantes à cause de mon hypersexualité, de même que plusieurs personnes m'ont injuriée. Je passais pour la plus pire des salopes parce que je me comportais comme telle.

 

Même mon ancien conjoint n'en pouvait plus de subir mon comportement, il en avait même honte et me traitait d'obsédée sexuelle. Au moins, quand j'étais avec lui, ça me protégeait contre moi-même de ce comportement compulsif. J’ai toujours envie de jouir que ce soit avec des objets ou un partenaire.

 

Quand j'ai commencé à prendre des anti-dépresseurs à cause de multiples dépressions dues à mon travail de cadre épuisant, j'en avais moins parce que je me sentais moins atterrée, angoissée. Mais je les ai arrêtés parce que mon conjoint n'aimait pas que je me drogue aux pilules.

 

Je me suis lancée dans l'alcool, ce qui aggravait mon problème parce que je fréquentais souvent les bars où la tentation d'avoir des relations avec n'importe qui se multipliait par 10. J'ai écœuré mon partenaire de la sexualité, et je l'entendais souvent me dire d'aller voir ailleurs si je n'étais pas satisfaite parce qu'il ne pouvait tenir le même rythme et j'étais très exigeante envers lui.

 

On a souvent rompu à cause de ça, et à chaque fois que je me retrouvais seule. J’allais de partenaire en partenaire assouvir mes bas instincts. Je vis mal avec ça, parce qu'en réalité, je culpabilise à chaque fois. J’ai eu des relations avec plusieurs partenaires en même temps, avec  une personne du même sexe, du sexe extrêmement violent sans protection, etc. Mais je n’ai jamais été capable de baiser sans être dans un état second.

 

J’avais toujours pris soit des drogues ou de l'alcool. Parce que je me dégoûtais d'être obligé de baiser et de ne plus me contrôler. Je hais me retrouver dans ces états-là. C’est toujours un combat avec ma tête et mon corps. Je regrette tout ce que je fais quand mon sexe me domine. Comment puis-je retrouver le contrôle de ma vie ? Est-ce que ça se guérit ? C’est les questions que je me pose.


Quand mon ex est parti pour travailler à l'extérieur du pays avant notre mariage, je pensais tellement que j'étais un poids pour lui parce que je suis totalement difficile à gérer que je croyais qu’il fuyait. J’ai recommencé mes folies parce que je me retrouvais une fois de plus seule à essayer de me gérer. J’ai encore une fois de plus angoissé et j'ai fait les pires erreurs de ma vie.

J’ai eu des relations avec deux hommes pendant que mon homme n'était pas à mes cotés et de plus je ne savais pas que juste avant son départ, la « cigogne » était passée.

 

Je me suis tellement trouvée pitoyable quand j'ai su que j'étais enceinte de lui et que j'ai pu lui faire ça.

Plusieurs personnes vont trouver agréable qu'une femme adore faire le sexe, mais dans mon cas je trouve que c'est une maladie ingérable.

 

Depuis que j'ai su que j'attendais un enfant l'année dernière et depuis qu’il est né je pratique l'abstinence, je tiens bon. Je veux être forte pour mon enfant et que ça n'aille plus aucun impact sur d'autre vie. J’ai perdu l'homme de ma vie et le père de mon enfant,  car il se sent trahi et pense qu’il n'est pas de lu. En ayant eu ce genre de trouble compulsif, j'ai embrouillé tout le monde autour de moi. Je ne veux pas que mon fils plus tard me regarde avec dédain, vu les actes que j'ai pu faire. J’ai même pensé qu'une ceinture de chasteté, l’excision ou l'infibulation règlerait mon cas.

 

Pour l'instant, quand j'ai des pulsions, je me tiens loin des gens comme ça, j'évite de me faire du tort.
Ma situation s’est récemment aggravée. Mon compagnon est définitivement parti. J’étais retombée dans mes travers. Il m’a surprise en train de le tromper avec trois hommes.

 

Depuis je cherche les situations les plus extrêmes, type gang bang. Je me comporte comme la dernière des dernières. Je vais dans les foyers, sur les chantiers. J’ai besoin de plus en plus de rapports, d’être traitée sans tendresse, comme une « putain » D’ailleurs j’en suis devenue une, car j’ai commencé à me vendre.

 

Je pense quelquefois que personne ne peut m’aider, et s’il n’y avait pas mon fils, je voudrais mourir.

Pouvez-vous m’aider ? Est-ce qu'un jour je vais vraiment guérir ou prendre le dessus sur mon problème ?
Est-ce qu'il y a des gens comme moi qui vivent mal une trop grande sexualité ?
Est-ce à cause du fait que j'ai été victime d'abus sexuels au tout début de ma découverte génitale que j'ai ce problème ?

 

 

Par Marilyne - Publié dans : Témoignages - Communauté : Réalités
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Samedi 26 décembre 6 26 /12 /Déc 19:57

J'ai presque toujours envie de faire l'amour, je ne pense souvent qu'a ça... Et depuis toujours...

Je suis obsédée par le sexe et la sexualité.  Et je suis quasi insatiable sur le plan sexe. Mais je n'y peux rien c'est dans ma nature c'est comme ça et j'essaie de vivre avec sans complexe ni critique, mais j'aimerais savoir si d'autres sont comme moi ou si je suis vraiment une exception ? Et s’il existe des endroits comme les alcooliques anonymes pour tenter de se réfréner sexuellement, et si c'est efficace, que faut-il faire ? Car cela perturbe forcément ma vie quotidienne....

Je pensais que ca me passerais avec l'âge, au contraire semble-t-il... Je cache cet état de fait au maximum a mon entourage, mais qui sans doute un peu...

Ma question vous choque t'elle ? Et me trouvez-vous anormale ? Ou cela vous semble-t-il naturel ?

Moi sincèrement, je n'y peux rien, j'ai même vu des psys et résultats j'ai fini par coucher avec un...

C'est terrible et plus fort que moi... Qu'en pensez vous, répondez moi sincèrement, même pour me critiquer ça ne me gêne pas... J'ai envie de franchise.

En plus tout m'intéresse, la pornographie, les trios, les couples, la bisexualité, l'échangisme, le sm soft, etc.

C’est vraiment ma passion mais parfois j'en ai honte... C'est un besoin vital... Parfois je me demande pourquoi je suis comme ça ? Si c'est mon éducation, ma nature ? Et si je pourrais changer ?

Je précise que personne dans ma famille n'est comme ça bien au contraire.

 

Elleeve

Par Elleeve et Sophie - Publié dans : Témoignages - Communauté : Réalités
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