Ce blog est destiné à toutes les femmes qui se sentent hypersexuelles.
Le plus souvent, elles en souffrent, car leur entourage les juge mal, 9 fois sur 10.
Elles se font traiter de salope, nympho, putain, j'en passe, et des meilleures....
Cet espace leur est ouvert, pour qu'elles parlent, qu'elles confient ce qui les fait souffrir, et ce dont elles ont honte, la plupart du temps.
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Aujourd’hui, je me résous à vous confier ma dernière expérience, que je nommerai la « Double Peine. » Sophie m'ouvre à nouveau son blog, et je l'en remercie du fond du coeur.
Vous connaissez mon histoire d’hypersexuelle. Je la résume rapidement, et ceux qui le souhaitent trouveront les détails dans ce blog.
J’ai subi plusieurs agressions sexuelles et viols.
De l’âge de huit ans et demi, jusque vers neuf ans passés, pendant dix mois, un homme a pratiqué des attouchements sexuels sur moi, en prenant ma petite sœur de cinq ans à témoin. Il m’a aussi violée trois fois, quand elle n’était pas là. Si je parlais, il me menaçait de lui faire la même chose.
A quatorze ans, mon prof d’anglais s’est attaqué à moi, lors de cours particuliers que mes parents m’avaient payés avec lui. C’a duré trois mois. Bien évidemment, je n’ai rien dit, car il me promettait que personne ne me croirait. Parole de prof contre parole d’élève…
Enfin l’été de mes dix-neuf ans, mon « petit ami » a organisé une tournante. J’ai subi ce viol collectif comme le pire des cauchemars. Une fois de plus, je me suis tue, persuadée que c’était ma faute. J’avais été chez lui pour faire l’amour avec lui. Je ne savais pas qu’il avait prévenu ses copains. Ils m’ont prise de force, sans doute à plus de dix. Pour moi, j’étais responsable. Je n’avais pas à aller chez lui… J’ai été enceinte, de ce viol, et j'ai du avorter.
Ce n’est que trois ans plus tard que j’ai parlé à un psy des deux premiers viols, mais j’ai attendu quinze ans avant de parler du dernier, tellement persuadée d’être la seule coupable…
Dès mes vingt ans, je suis devenue hypersexuelle en compensation de ce que j’avais vécu. Enfin, à l’époque, je n’avais pas cette conscience-là ! J'ai multiplié les amants d’une nuit et les aventures d’une heure à l’infini, à m’en donner la nausée.
A vingt-cinq, j’ai rencontré un garçon de mon âge, dont je suis tombée amoureuse. Nous parlions mariage… Dans un souci d’honnêteté, et parce qu’il me le demandait, je lui ai raconté ma vie. Enfin, j’ai fait l’impasse sur la plupart des mes aventures, je ne savais que trop ce qu’il pensait des filles dites " faciles."
Je lui ai en revanche parlé des mes viols, de l’avortement. Et j’avais à peine fini de parler qu’il s’est détaché de moi, s’est relevé, est allé à la fenêtre et m’a demandé de partir, sans même se retourner. J’ai obtempéré, persuadée que c’était le choc de mes aveux.
Que nenni ! Jamais je ne l'ai revu. Il m’a fait dire par un de ses amis qu’il ne voulait pas faire sa vie avec une fille aussi souillée que moi. J’étais impure, une femme de mauvaise vie. Si ca m’était arrivé, c’est bien que j’avais un peu du le chercher !
Inutile de vous dire quel choc ce fut. J’étais anéantie, brisée, une fois de plus. Je ne comprenais pas, mais je me disais que peut-être, il avait raison…
Je me suis jetée encore plus à corps perdu dans le sexe à outrance, allant au bout du pire. Comme pour me punir… je me suis jurée de ne plus jamais rien dire à un homme.
Les années ont passé. Un mariage raté, des enfants, une vie banale et accablante. J’ai quitté mon mari, je suis partie loin. Depuis ma séparation, j’ai cumulé à nouveau les aventures sans lendemain, même si j’essayais d’avoir des relations plus suivies, de façon à ne pas trop multiplier les partenaires. Pourtant rien de sérieux, des petits coups de cœur parfois, mais vite passés.
Et au mois de mai de cette année, j’ai retrouvé un homme que je connaissais depuis longtemps, sans qu’il se soit rien passé entre nous. Il était marié, je connaissais sa femme, je ne voulais pas lui faire de mal.
Un tragique évènement nous a rapprochés. A cette occasion, il m’a annoncé son divorce.
Nous avons parlé de plus en plus souvent, nos points communs étaient nombreux, les sentiments ont pris de l’ampleur. Et ce qui devait arriver arriva : un soir de juillet, nous sommes tombés dans les bras l’un de l’autre. Ce fut une folle passion. Je l’aimais comme je n’avais jamais aimé auparavant. Il était exactement comme je conçois mon homme idéal. Il faisait tout ce que j’attends d’un homme, sans avoir à lui demander avant. Le paradis sur terre ! Il m’aimait, il me le disait, me promettait de nous marier dès mon divorce prononcé. Nous faisons l’amour à merveille, nous étions parfaitement compatibles dans nos envies…
J’ai vécu très exactement quatre semaines d’un bonheur parfait. Le paradis sur terre. Je me disais qu’enfin, j’avais trouvé un homme bien, qui m’aimait et que j’aimais, digne de confiance. J’étais sur un petit nuage.
Pourtant, dans nos longs moments de câlins, il y a un geste que je n’ai jamais supporté, c’est qu’il me tienne la tête pendant une fellation, pour « m’aider » dans le rythme. Je n’ai jamais supporté d’aucun homme, car mon premier violeur me faisait cela.
Il a fini par me demander ce qui me gênait. Je lui promis la vérité.
Et le lendemain, après une journée en tous points exceptionnelle à la plage, au restaurant, je me suis décidée à tout lui dire de mes différentes agressions sexuelles... Je n’ai pas parlé de mon hypersexualité, et des multiples conquêtes. Je pensais le faire plus tard. Je m’en suis donc tenue aux viols.
Nous étions dans les bras l’un de l’autre, sur le canapé. Il m’a écoutée sans rien dire. Puis a murmuré des mots d’encouragements et de réconfort. Et il a abordé un autre sujet, banal.
Le soir, pour la première fois depuis quatre semaines, nous n’avons pas fait l’amour en nous couchant. J’ai mis cela sur le compte de la fatigue.
Mais le lendemain matin, rien non plus. Il était distant, me demandait de ne plus lui dire que je l’aimais, car « ca lui faisait du mal », sachant qu’il allait devoir partir trois jours plus tard en Guadeloupe.
Je n’ai pas trop compris, mais ne me suis pas posé plus de questions. Il me disait toujours qu’on allait se marier, il parlait de notre vie future, avec nos enfants respectifs… Nous ne faisions presque plus l’amour. Il prétendait que je l’avais épuisé.
Et trois jours plus tard, il partait, pour revenir normalement un mois plus tard.
Il n’est jamais revenu.
Non seulement il n’est jamais revenu, mais ce fut le silence total. Impossible de lui parler. J’ai d’abord imaginé le pire : accident, maladie, hôpital, même le décès.
Je me suis résolue à appeler sa sœur sous un faux prétexte. Mais tout allait bien, selon elle. Il ne répondait à aucun appel. Je lui ai écrit. En vain. Je me suis posé mille questions, totalement anéantie de cette situation. Le cœur en miette, le cerveau en salade, j’étais dans un état de nerf lamentable. Je n’avais même plus envie de faire l’amour, moi, l’hypersexuelle invétérée…
Mais que se passait-il donc ???
Et la semaine dernière, par sa sœur, j’ai fini par savoir la vérité.
Il est un homme encore plus lâche que je ne l’aurais jamais imaginé, il ne m’a rien dit. Quel homme, si l’on peut encore le qualifier de ce nom !!!!
Sa sœur m’a avouée qu’il était revenu chamboulé, et lui avait raconté ce qu’il s’était passé entre nous. Sans plus, sans parler de rupture.
Et il y a uelques jours, alors qu’elle lui demandait de mes nouvelles, il lui a répondu que j’étais une trainée, une moins que rien, limite une pute, qui ne savait pas dire non.
J’en ai eu un malaise, tant le choc a été violent. Sa sœur voulait savoir la vérité, car nous nous connaissions un peu, et elle n’imaginait pas ça de moi. Alors, je lui ai tout raconté. Elle était horrifiée, mais encore plus de l’attitude de son frère.
Elle m’a dit qu’elle voulait lui parler en tant que femme, lui expliquer ce que j’avais subi. J’ai refusé. Comment renouer éventuellement avec un homme qui pense cela de moi ???
Pourtant, il a quarante-six ans, il n’est pas un gamin comme le gars de mes vingt-cinq ans.
Depuis, je pleure sans arrêt, je ne mange plus, je ne dors plus. Une fois de plus, j’aurais du me taire. Depuis son départ, il y a pile trois mois, je n’ai plus refait l’amour. Plus aucune envie. Jamais dans ma vie, ce n’est arrivé. Il a tout brisé en moi.
Alors, je vous le demande, quand on a été violée, reste-t-on coupable à vie ???
J’ai déjà subi de gros traumatismes, et il faut, en plus, que je paye toute ma vie car les autres hommes diront que je suis une salope, une trainée de la pire espèce ???
Je suis en colère, anéantie. Je pleure en vous écrivant cela. Je me sens impuissante.
Pourquoi suis-je condamnée deux fois ??? Dans le droit français, la double peine est interdite. Pas par la société, pas pour moi.
Parce que j’ai été violée, jamais je n’aurai le droit d’être heureuse ? Jamais je ne pourrais avoir une vie de couple « normale » avec un homme qui ne me traiterait pas de sale chienne galeuse ?
Si à mon âge, je ne dois plus jamais avoir le droit à quelques miettes de bonheur, alors autant en finir tout de suite…
Merci de m’avoir lue jusqu’au bout, et je souhaite ne pas trop vous avoir « saoulée » avec mes états d’âmes.
Merci à vous tous,
Marine
Le 06.01.10
Vous avez été nombreux à me soutenir, et je vous en remercie. Mais je crois qu'aujourd'hui, j'en ai pris mon parti. Le désir sexuel qui m'animait intensément est mort. Rien, plus l'ombre d’une envie, d'un désir. Le nant total. Certaines comme Janine vont être heureuses : je n'ai plus envie de faire l'amour. Plus du tout.
Même le simple contact masculin me révulse de plus en plus. La semaine dernière, il s’est passé une anecdote révélatrice :
Ma voiture est tombée en panne, et j’ai du faire appel à un dépanneur. Il est arrivé, beau comme tout. Il était un homme charmant, tout à fait mon genre.
D'ailleurs, comme le font souvent les créoles, en moins de cinq minutes, il me disait très clairement que je lui plaisais. Mais je n'ai pas pu…
Il a tenu à me faire la bise en partant, pour la "nouvelle année". Mais quand il a laissé s'égarer ses lèvres trop près des miennes, j'ai failli lui envoyer une gifle.
En d'autres temps, j'aurais happé sa langue avec la mienne. Et nous aurions rapidement « conclu » dans son camion ou ma voiture !
Mais là, c'est tout le contraire ! Pourtant, je n'ai plus fait l'amour depuis cinq mois. Rien, même pas le début du commencement d'une envie. Mon ex a vraiment
réussi la totale, même ce que mes violeurs n'avaient pas réussi à faire ! Il a annihilé tout désir sexuel en moi.
C'est comme ça. Je me demande aujourd'hui si je supporterai encore les mains d'un homme sur moi. (ou d'une femme, d'ailleurs...)
De toute façon, je ne pense plus pouvoir faire confiance à un homme un jour. Il m’a trahie, humiliée, brisée. Je ne sais même pas si je vais encore le supporter longtemps… Mais après reflexion, je me dis que je n'ai que ce que je merite.
Voilà, je viens à nouveau vous ennuyer un peu avec mes états d’âme, mais ca me pèse trop.. Et ce blog est aussi pour parler de ce qui nous fait souffrir…
Merci de m’avoir lue jusqu’au bout,
Marine
Ce n'est pas un homme, c'est un lâche!
Ne désespère pas, tu as droit comme tout le monde à être heureuse et c'est ce que je te souhaite du fond du coeur, trouver quelqu'un qui reconnaisse tes qualités et qui t'aime!
Pourquoi ces viols doivent-ils me punir toute ma vie ???
Je sais combien c'est dur et facile à dire. Mais oublie le, tiens bon, tu mérites autre chose. d'être heureuse tout simplement
Je n’ai pu m’empêcher d’effectuer un certain parallèle avec un problème que je connais un peu mieux. Je suis séropositif au VIH et la question de le dire ou pas est ici aussi récurrente. J’ai noté que la façon dont on vivait la chose influait grandement sur la façon dont l’autre percevait la « révélation », d’ailleurs sans aller forcément jusqu’à présenter notre « secret » comme un petit détail sans importance il convient de tenter de le dédramatiser, d’en parler comme d’une chose certes peu plaisante mais qui ne nous empêche pas cependant d’être autre chose qu’une victime. Nous ne nous limitons pas aux traumatismes vécus et nous devons apprendre à penser à nous en dehors de ceux-ci.
Je n’ai presque jamais connu de réactions négatives quant à ma séropositivité mais je sais que tout le monde n’a pas eu cette chance.
Je pense que pour la perception du viol ou de l’hypersexualité il doit en être de même et si il n’est malheureusement pas toujours facile de deviner les réactions de l’autre, on peut juste tenter de se donner toutes les chances en tentant de dédramatiser notre « secret ».
En écrivant cela je réalise que dédramatiser n’est pas toujours aisé quand on éprouve déjà beaucoup d’amour pour l’autre, quand l’enjeu nous apparaît très important, presque vital.
Peut-être faudrait-il alors tenter de trouver le moyen d’en parler, d’évoquer la chose avant d’être pris(e) dans les rets de l’amour ?
Et rassure-toi, je ne risque plus d'etre amoureuse. De toutes façons, aucun homme ne pourrait m'aimer. Et avec raison.
je t'embrasse très fort, marine
Il est scandaleux qu'après avoir profité d'elle, après lui avoir laissé entendre qu'il l'aimait, cet homme se soit comporté ainsi vis à vis de Marine. Qui est-il pour la juger? Il n'en n'a aucun droit, ce misérable!
je vie moi meme avec une femme qui a ete violé par son pere ,je trouve cela atroce.Longtemp elle a eu des problemes avec les hommes(6 enfants,deux divorces)toujours incomprise.Je me suis marie avec elle ,comme je l'avais promis.Tres difficile pour avoir des rapport son 1er mari lui a fait 4 enfant en la violent la nuit.Il ma fallu deux ans pour la guerir(si toutefois on peut apeller cela comme ça).Par chance pour elle ,je suis bi, je lui est permis de faire sur moi ce que les autres homme on fait sur elle,cela a reussi a l'épanouir,je lui et apris a jouir(jamais arrivé malgres 6 enfants)j'ai honte pour tous ces hommes qui sont aussi egoiste de leur plaisir sans penser a leurs compagnes,j'ai creer ce blog avec elle pour quelle sache quelle n'est pas seule.
merc de me lire
Quelques semaine plus tard, je trouvais enfin le courage de demander le divorce. Bien sur, personne ne m'a crue quand j'ai parlé de viol conjugal... Et sept ans après, le divroce n'est toujours pas prononcé, car il multplie les recours, les appels, pour faire capoter les procédures.
Et après, certains ne comprennent pas que je ne fasse plus jamais confiance à un homme...
"tout le monde à droit à un joker dans la vie". Toi tu le mérite bien plus que certains. Ces hommes qui ont osée faire çà, sont peut être mariés aujourd'hui. Ont-ils eu le courage de raconter leur gestes à leurs épouses. Là, je salut ton honnètetée. Un jour Marine, tu rencontreras un homme, un vrai. Il ne te feras peut être pas l'amour tout les soirs, mais tout les jours il t'offrira son coeur pour que tu puisse t'y appuyer dessus, et te connaissant, cette homme là sera le plus heureux de la terre.
je t'embrasse bien fort
Marine
S'il a eu cette réaction c'est qu'il ne valait pas votre amour, il faudrait reprendre confiance en vous pour pouvoir redonner votre confiance à un homme, il y a une thérapie qui fonctionne bien et a des resultats assez rapides en psychiatrie par rapport aux autres méthodes, c'est l'hypnose eryksonnienne, j'en ai bénéficié moi-même pour des problèmes bien moindres mais je peux en attester.
Vous n'êtes pas responsable de ce qui vous est arrivé, en aucune manière, cet homme existe Marine, mais il faut que vous acceptiez qu'il existe et c'est un travail que vous ne pouvez à mon sens faire seule mais je ne suis pas psy .
Je vous embrasse
Ludivine
Heureusement, comem ça, ils ne voient pas leur maman pleurer.
J'ai vu beaucoup de psy, je pensais etre à peu près "guérie", tout du moins, capable de virve au quotidien sans penser à ce passé maudit. Mais il a tout ravivé, tout remis en plein e lumière. Je ne pense plus qu'à cela depuis des semaines. Ca passeraa peut-etre, mais je sais parfaitement que jamais je ne rencontrerai un homme qui accceptera mon passé sans sourciller.
Pour ce qui est de l'hypnose, j'avais essayé, il a dix ans, mais j'y siuis totalement réfractaire. Les psys du Chu m'ont meme observée comme un rat de laboratoire pour tenter de comprendre pourquoi ! Leur seule conclusion est que j'ai été si trumatisée par les premiers viols enfant (dans le noir de caves), puis le collectif, (dans la nuit noire), que je ne peux absolument pas fermer les yeux ou fixer un objet. jJ refuse totalement de baisser ma garde inconsicente, de peur de nouvlles agressions...
Pour l'anecdote, je souffre d"insommnies, sans doute liées à ce phénomène, et je ne m'endors qu'avec lumière et télé, pratiquement sans m'en rendre compte ! impossible pour moi de me coucher dans le noir, de fermer les yeux, et d'attendre le sommeil...
En tout cas, je vous remercie de votre soutien, ca me reconforte de savoir que des gens pensent un peu à moi...
Je vous souhaite une très bonne année 2010, et je souhaite que votre beau blog continue une longue vie !
Il va vous falloir du temps mais un jour il y aura un homme bien à vos côtés, et si je peux faire un voeu pour 2010, c'est que vous le rencontriez cette année même, je vous embrasse
Ludivine
Votre petit ami de l'époque en qui vous aviez toute confiance, vous a livrée à ses amis lors de cette tournante, ils vous ont atteint dans votre corps et votre âme.
Vous auriez pu réagir à l'époque par une horreur de tout attouchement masculin, mais vous avez réagi dans l'autre sens, en devenant hypersexuelle,je ressens cela comme si vous aviez voulu recouvrir les traces laissées par ces viols d'une sorte de gangue d'une telle épaisseur qu'il soit impossible d'accéder à ces traces.
Et malheureusement votre ex a réussi parce que vous l'aimiez réellement,que vous lui aviez donné votre confiance, à détruire cette gangue, juste par ses mots, vous rendant de nouveau aussi faible que juste après ces viols. En vous traitant comme il vous a traité il vous a retiré votre carapace vous laissant dans le même état de souffrance que votre petit ami de l'époque après vous avoir infligé cette tournante
Vous ressentez toutes les anciennes blessures comme si vous veniez de les vivre, et maintenant vous réagissez selon l'autre manière , en ne supportant plus même l'idée d'un contact avec un homme puisqu'ils sont tous les mêmes capables du pire, et que vous ne pouvez faire confiance à aucun.
Je pense que votre réaction actuelle est liée à cela , vous ne pouvez plus A L'HEURE ACTUELLE, donner votre confiance à un homme , car vous pensez qu'il vous trahira.
Rappelez vous ce que je vous ai dit ; il y a des hommes bien,il va vous falloir du temps pour accepter de ne pas mettre tous les hommes dans le même sac, mais des hommes compréhensif et généreux il y en a , et l'un d'entre eux un jour saura vous reprendre sous son aile,vous apprivoiser petit à petit, regagner votre confiance, et un jour viendra où vous aurez de nouveau ENVIE de vivre d'aimer et d'être aimée
Laissez le temps au temps , Il existe , un jour vous le rencontrerez
Je vous embrasse
Ludivine
Merci ludivine, mais je ne peux pas dire que c'est un viol. C'est faire injure à celles qui le sont vraiment. Je sais aussi ce que c'est. Il n'a pas ete violent avec moi, il ne m'a jamais frappée.
C'est vrai que j'ai beaucoup de mal à faire confiance à un homme. Mais lui, il a tellement dit, tellement prouvé qu'il m'aimait, que je me suis laissé convaincre que je pouvais lui faitr confiance. Et patatras. Tout s'ecroule.
Le reveillon a été une horreur. La dernière fois que l'on s'est vus, le 6 aout, il m'a dit :"Vivement le 31 decembre, que nous puissions celebrer nos fiancailles à minuit... Et nous nous marierons le 14 fevrier..." Et oui, ici, on peut se marier le dimanche.
Jamais je ne lui avais demandé une telle chose. C'est lui qui me l'a annoncé, comm eça. J'etais au sommet du bonheur. Et voilà le résultat. Pourquoi a-t-il aussi menti sur ca, alors qu'en fait, il savait deja que ca n'arriverait pas ???
Je sais que ca recommencera toujours, avec d'autres. Alors, basta, ca suffit. Que la fin arrive vite maintenant. Cest tout.
Tu mérites d'être heureuse, tu en as le droit comme tout le monde. Tiens bon, ma belle, ne te décourgae pas; tu n'es pas seule!
En fait, c'sts lui qui a raison... Je ne suis qune salope qui a couché avec la terre entière. Et j'aurais du sans doute plus me defendre quand j'etais gamine. Ca ne serait pas arrivé.
Merci à toi d'etre là, je t'embrasse, Marine
OK ma belle? Sophie, toi qui est son maie, qui connait bien Marine, tu dois la convaincre et l'aider;
Courage Marine, tu n'es pas seule! Nous sommes avec toi!
Après tout, je ne récolte que ce que j'ai semé...
Mais je pense que c'est toi qui a les cartes en mains. Ta volonté doit triompher. je sais que c'est facile à dire, ça ne se décrète pas mais tu n'as pas d'autre chemin.
Je paye le prix des conneries que j'ai fait dans le passé.
Ma volonté n'existe plus. Elle a été bien trop mise à mal depuis près de 40 ans, maintenant. Trop c'est trop. Je ne peux plus.
"Je ne verrais pas de psy. D'abord, j'en ai trop vu. Et c'est lui (mon ex) qui doit avoir raison ; je ne suis pas digne d'avoir une relation avec un homme "bien". je ne suis qu'une salope qui a couché avec tout le monde.
Ensuite, ceux d'ici sont nuls. l'an dernier, ca allait vraiment mal, j'ai voulu en voir un. Il se fichait complètement de moi. Il arrivait en retard à tous les rendez-vous, alors qu'il savait que j'étais tenue par l'heure, à cause de la sortie d'école. Le pire est que je lui avais dit venir vers lui, car ca s'était mal passé avec une consœur, qui ne venait jamais aux rendez-vous, sans se donner la peine de me prevenir. J'attendais des heures, elle arrivait pas. Enfin, une secrétaire daignait me dire qu'elle ne viendrait pas, "retenue" ailleurs.
Déjà que je me sens quantité négligeable, pas digne d'intérêt, ca ne faisait que renforcer ce sentiment. Et le second psy, au courant de ça, en rajoute dans le même sens. Alors, basta, ca suffit.
De plus, avec le pont coupé, et le detour à faire, ca me prend trop de temps pour aller en ville. je ne vais pas prendre 4 heures de route pour voir un psy 45 minutes."
Voilà, je n'ai plus envie de de me faire encore plus mal traiter quand je paye pour une relation profesisonnelle que pour une relation personnelle !!!
Merci en tout cas à vous, de vous interesser à mon cas, somme tout banal... Tous les jours des femmes se font plaquer sans ménagement. Et en plus, je le mérite !
Tu as besoin de temps, de beaucoup de temps.
Mais je t'en prie fais moi au moins plaisir sur un point: ne dis pas que tu méritais ce qui t'est arrivé,et d'autres choses du même genre car ce n'est pas vrai. En quoi es tu responsable? Tu as subi des viols, qui t'ont brisé, qui t'ont poussé à l'hypersexualité.Tu es la victime, pas la coupable!
Les responsables, les seuls, ce sont les salopards qui t'ont fait ça et en dernier lieu cette ordure qui t'a fait tant de mal.
Ta réaction est normale. Moi aussi, qaund j'ai été violée, j'ai dit que je l'avais cherché que c'était ma faute. Quand j'ai dit ça dans mon témoignage, Sophie et toi m'aviez dit justement que c'était la réaction fréquente de la victime;
Au nom de toutes les femmes, Marine, je t'en supplie, ne te dévalorise plus. C'est la première étape pour te reconstruire car tu te reconstruiras. Tu veux bien le promettre de ne plus dire ces horreurs à ton sujet?
Je t'embrasse. Toi qui t'occupe tant des autres, fais attention à toi!
Mais nous avons droit à une vie de couple, à être aimées. Même si notre hypersexualité nous amène ou nous a menées à coucher avec d'autres hommes, avec beaucoup d'autres.
J'avoue Marine que si je tenais le salaud qui t'a mise dans cet état, je lui arracherais les yeux. Pour moi, iles t du même genre que tes violeurs ou que Rachid, l'amant d'Olga qui la martyrisait. Il t'a brisée psychologiquement, c'est un criminel. J'espère qu'il ne l'emportera au paradis. Excuse moi d'être dur mais te voir comme ça, ça me met en colère!
Je t'embrasse. Merci à Sophie de relayer ta douleur et de nous permettre d'essayer de t'aider.
Elle avait parfaitement raison. Aujourd'hui encore, il existe les "filles faciles", qu'on baise comme on veut, et celles avec qui on fait un bout de chemin...
Ceux qui ne suivent pas ces principes sont, comme tu le dis, extremement rares !
merci à toi de m'avoir repondu,
Amitiés, Marine
Pourtant elles ont raison, Olga et Cindy. Tu vis des moments très durs, d'après ce que tu as dit de ta vie, tu en as connu d'autres!
Tu sortiras la tête de l'eau, il le faut. Ah si j'avais l'adresse de la crapule qui t'a mise dans cet état, je lui dirais ses 4 vérités à ce salopard! Quand tu lui as fait ces révélations, il aurait du te prendre dans ses bras, te dire quel courage tu as eu, quelle femme exceptionnelle tu es. Au lieu de cela, il t'a rejeté. Ce n'est pas un homme, excuse :moi de le dire, mais un pauvre type.
Tu es en train de te complaire dans ton malheur et tu t'enfonces de plus en plus et ça je ne l'accepte pas!
Il faut arrêter de penser que tu es responsable de tout et surtout il faut te reprendre, ça veut dire quoi, "que la fin arrive vite?"
Là , c'est toi que j'ai envie de secouer, tu dois réagir, ne serait ce que pour tes enfants, ils ont besoin de toi , d'une mère qui soit présente et qui ne baisse pas les bras!!
Je suis navrée de prendre ce ton mais tu es en train de t'apitoyer sur ton sort même si c'est légitime, tu n'en as pas le droit, car tu es en train de plonger alors qu'au contraire tu dois relever la tête.
Qu'est ce qu'une gamine peut faire pour se défendre,c'est proprement impossible, comment aurais tu pu empêcher ces hommes de te violer, tu te prends pour Superwoman?
TU N'ES RESPONSABLE DE RIEN, mais te lamenter ne t'aidera pas à t'en sortir.
Reprend toi, il y a des hommes biens comme il y a des salauds.
Que tu sois suspicieuse, sur la défensive, c'est normal mais de là à te considérer comme une conne qui ne mérite que ce qu'elle a eu,c'est n'importe quoi, tu es une femme qui a un avenir devant elle , mais pour envisager cet avenir, il faut que tu te redresses et que tu ailles de l'avant, je ne te demande pas d'oublier ce que tu as vécu, c'est impossible, je te demande simplement de mettre tout cela dans un tiroir et d'éviter de l'ouvrir, c'est du passé,tu dois réapprendre à vivre sans cette honte qui te taraude, il faut sortir, voir du monde, même si au départ ce ne sont que des femmes, juste pour arrêter de seriner la même chose .
Tu ne dois pas t'enfermer sur toi-même , arrête de culpabiliser ,tu es une mère et une femme et tu as droit au bonheur comme n'importe qui.
Si tu ne le fais pas pour toi , fais le pour tes gosses, il est temps de réagir ,relève la tête et bas toi contre tes idées destructrices, remonte la pente , y a plein de marches avant d'être au top, mais tu y arriveras.
Ludivine
Sortir, je ne peux pas. je suis loin de tout, et je ne peux laisser mes enfants seuls. Quand leur père etait encore à quelques kilomètres, il les prenait 1 we sur 2, ce qui me laissait un peu de temps. Mais maintenant, il est rentré en France. Je les ai donc 330 jours sur 365. J'ai seulemnt un mois l'ete sans eux. Et comme ils sont jeunes et que je n'ai pas les moyens de payer une baby sitter, je ne sors jamais.
Ca ne me psèe pas. Je préfère rester chez moi. Je navigue de l'ordi à la piscine, et à mon lit. Le traingle le plus rassurant. un petit croche pour les repas de enfnats, et le compte y est. Bien sur, il y a le boulot. mais ca, c'est à part.
Je suis aussi atteinte de lupus. C'est pour ça que la fin peut venir vite, et sans prévenir...
Merci à toi, en tout cas, d'avoir pris la peine de me repondre. J'aime beaucoup ton blog. Il est très bien ecrit, très bien fait.
je t'embrasse,
Sophie
Je vais être sincère avec vous.
Si vous voulez être heureuse, il faudra CROIRE EN VOUS et CROIRE QUE L'AMOUR EST POSSIBLE, que l'homme que vous recherchez existe.
Oubliez les psy, c'est une perte de temps! J'en sais quelque chose, j'en ai consultés plusieurs pour comprendre mon intérêt pour le travestisme et c'était comme si je parlais tout seul. Ils étaient en plus plein de préjugés!
Il faudra également être POSITIVE.
L'homme que vous recherchez existe.
Moi-même, si j'étais libre, j'essaierais de vous rencontrer! Le fait que vous ayez été violée ne ferait que renforcer mon instinct protecteur et me rapprocher de vous.
De plus, le fait que vous soyez hypersexuelle (je sais que ce n'est pas le problème ici) deviendrait un plus dans notre relation. Nous aurions des relations le plus souvent possible (je pense à ça tout le temps!) et accepterais facilement que vous alliez voir ailleurs puisque je suis un peu candauliste également. L'amour est une chose et le sexe une autre; il ne faut pas mêler les deux! De plus, pour moi, une femme qui aime le sexe est préférable de beaucoup à une autre qui est asexuelle (n'a pas besoin de sexe et n'aime pas avoir des relations) comme la mienne... et pourtant je reste avec elle parce que je l'aime...
Si je pense de cette façon (et je suis très sincère), il y a certainement d'autres hommes qui pensent également ainsi, non?
Ayez CONFIANCE, chère Marine, profitez de chaque journée en pensant d'abord à VOUS et, au moment que vous attendrez le moins, IL se présentera!
Merci de vos paroles reconfortantes. pour les psy, je n'en verrais plus. J'en ai fait le tour, si je puis m'exprimer ainsi. Ils m'ont aidée à une certaine periode. Sans eux, je ne serai plus là aujourd'hui. Mais maintenant, je n'en vois plus l'interet...
Quant à la confiance, elle était mince, maintenant, elle est perdue definitivement.
En tout cas, j'espère quz votre femme mesure la chance qu'elle a d'avoir un mari tel que vous....
Si un jour vous venez de ce coté de l'Atlantique, je vous verrais avec plaisir !
Courage ma belle, bisous
Tu verras Marine, les choses ghangeront peu à peu, reparlons en dans quelques semaines ou quelques mois.
Pense à toi, à tes enfants, à ta santé. C'est le plus important, ma belle. Je t'embrasse.
Pour le moment, cette maladie dont vous souffrez ne se guérit pas.Il faut souhaitter que la recherche génétique progresse car la maladie semble avoir des causes génétiques.
Il existe cependant des traitements permettant de soulager et d'obtenir des périodes de rémissions.
Je suis bouleversé d'apprendre ça car, en plus d'être un goujat et un raciste, votre ex-ami est un lâche car vous n'aviez vraiment pas besoin de tout ce qu'il vous a fait. Le stress est un des éléments qui déclenchent le lupus.
Pour vous, le premier remède serait de retrouver le moral. Plus facile à dire qu'à faire, je le sais bien. Mais vous voyez que des gens qui ne vous connaissent pas ont réagi spontanément.
Que cela vous donne de la force! Amitiés
La seule chose que je demandais, c'était que tu ne te dénigres plus, car ça fait mal à tous ceux et celles qui t'apprécient, t'estiment parce que de ton côté tu fais tant pour les autres.
Pour le reste, quand tu te sentiras prête à parler, moi et d'autres nous somems là pour t'écouter et essayer de t'aider. Courage, ma belle!
Je t'embrasse. Olga