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  • : Ce blog est un espace de liberté, où les femmes hypersexuelles pourront parler comme elles le veulent, se confier, et nous faire comprendre comment elles en arrivent à être ce qu'elle sont.
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Jeudi 31 décembre 4 31 /12 /Déc 00:58

Je suis une femme de 25 ans, aux prises avec d'énormes problèmes sexuels.

Attouchée sexuellement à 16 ans par le père de mon copain. Je l'ai vraiment mal pris. Ca faisait à peine huit mois que je venais d'avoir ma première relation sexuelle, et je crois que cela a totalement chamboulé ma sexualité. Le fait que mon corps a réagi positivement à ses touchés, quand du coté psychologique, je trouvais ça répugnant m'a complètement désorganisée au niveau sexuel. Ma mère, victime de la même chose, est devenue complètement frigide, mais pour moi cela a créé le contraire.

 

Je ne peux pas dire que je suis née comme ça parce qu'avec le temps et dans certaines circonstances, je ne suis plus la même qu'autrefois. Avant ces attouchements, je n'avais aucunes pulsions ingérables. De plus, j'ai la manie de faire confiance aux gens trop facilement, et j'ai été victime encore une fois à 20 ans avec un autre homme qui adorait le sexe tantrique et le contrôle d'esprit...


Je m'explique :
J’étais en couple depuis huit ans avec mon copain (que j'ai perdu d'ailleurs à cause de mon problème..) Les premières années, mon désir sexuel était contrôlable, parce que je me défoulais sur lui. Sans qu’il le sache vraiment et que je lui en parle, il n'a pas vraiment remarqué la progression.

 

Je faisais en sorte de garder ça pour moi, j'avais trop honte et c'était un secret que je voulais garder. En période de gros stress ou d'angoisse profonde, je me plongeais dans le sexe jusqu'a me masturber 5 ou 6 fois par jour pour m'endormir ou simplement décompresser, même si j'avais des relations avec lui.

 

Si je ne m'adonnais pas à mon plaisir, je devenais totalement colérique voire hystérique ou j'avais des idées noires.  Même si je l'aime à la folie et que je lui suis toujours restée fidèle quand on était ensemble, j'avais toujours ces foutus pulsions qui contrôlaient toutes mes pensées jusqu'a ce que  je les assouvisse.

Elles sont plus fortes que moi-même. Encore aujourd'hui, j'essaie d'éviter d'être seule avec un homme de peur de ne pas me contrôler. Je me suis souvent mise dans des situations dégoûtantes à cause de mon hypersexualité, de même que plusieurs personnes m'ont injuriée. Je passais pour la plus pire des salopes parce que je me comportais comme telle.

 

Même mon ancien conjoint n'en pouvait plus de subir mon comportement, il en avait même honte et me traitait d'obsédée sexuelle. Au moins, quand j'étais avec lui, ça me protégeait contre moi-même de ce comportement compulsif. J’ai toujours envie de jouir que ce soit avec des objets ou un partenaire.

 

Quand j'ai commencé à prendre des anti-dépresseurs à cause de multiples dépressions dues à mon travail de cadre épuisant, j'en avais moins parce que je me sentais moins atterrée, angoissée. Mais je les ai arrêtés parce que mon conjoint n'aimait pas que je me drogue aux pilules.

 

Je me suis lancée dans l'alcool, ce qui aggravait mon problème parce que je fréquentais souvent les bars où la tentation d'avoir des relations avec n'importe qui se multipliait par 10. J'ai écœuré mon partenaire de la sexualité, et je l'entendais souvent me dire d'aller voir ailleurs si je n'étais pas satisfaite parce qu'il ne pouvait tenir le même rythme et j'étais très exigeante envers lui.

 

On a souvent rompu à cause de ça, et à chaque fois que je me retrouvais seule. J’allais de partenaire en partenaire assouvir mes bas instincts. Je vis mal avec ça, parce qu'en réalité, je culpabilise à chaque fois. J’ai eu des relations avec plusieurs partenaires en même temps, avec  une personne du même sexe, du sexe extrêmement violent sans protection, etc. Mais je n’ai jamais été capable de baiser sans être dans un état second.

 

J’avais toujours pris soit des drogues ou de l'alcool. Parce que je me dégoûtais d'être obligé de baiser et de ne plus me contrôler. Je hais me retrouver dans ces états-là. C’est toujours un combat avec ma tête et mon corps. Je regrette tout ce que je fais quand mon sexe me domine. Comment puis-je retrouver le contrôle de ma vie ? Est-ce que ça se guérit ? C’est les questions que je me pose.


Quand mon ex est parti pour travailler à l'extérieur du pays avant notre mariage, je pensais tellement que j'étais un poids pour lui parce que je suis totalement difficile à gérer que je croyais qu’il fuyait. J’ai recommencé mes folies parce que je me retrouvais une fois de plus seule à essayer de me gérer. J’ai encore une fois de plus angoissé et j'ai fait les pires erreurs de ma vie.

J’ai eu des relations avec deux hommes pendant que mon homme n'était pas à mes cotés et de plus je ne savais pas que juste avant son départ, la « cigogne » était passée.

 

Je me suis tellement trouvée pitoyable quand j'ai su que j'étais enceinte de lui et que j'ai pu lui faire ça.

Plusieurs personnes vont trouver agréable qu'une femme adore faire le sexe, mais dans mon cas je trouve que c'est une maladie ingérable.

 

Depuis que j'ai su que j'attendais un enfant l'année dernière et depuis qu’il est né je pratique l'abstinence, je tiens bon. Je veux être forte pour mon enfant et que ça n'aille plus aucun impact sur d'autre vie. J’ai perdu l'homme de ma vie et le père de mon enfant,  car il se sent trahi et pense qu’il n'est pas de lu. En ayant eu ce genre de trouble compulsif, j'ai embrouillé tout le monde autour de moi. Je ne veux pas que mon fils plus tard me regarde avec dédain, vu les actes que j'ai pu faire. J’ai même pensé qu'une ceinture de chasteté, l’excision ou l'infibulation règlerait mon cas.

 

Pour l'instant, quand j'ai des pulsions, je me tiens loin des gens comme ça, j'évite de me faire du tort.
Ma situation s’est récemment aggravée. Mon compagnon est définitivement parti. J’étais retombée dans mes travers. Il m’a surprise en train de le tromper avec trois hommes.

 

Depuis je cherche les situations les plus extrêmes, type gang bang. Je me comporte comme la dernière des dernières. Je vais dans les foyers, sur les chantiers. J’ai besoin de plus en plus de rapports, d’être traitée sans tendresse, comme une « putain » D’ailleurs j’en suis devenue une, car j’ai commencé à me vendre.

 

Je pense quelquefois que personne ne peut m’aider, et s’il n’y avait pas mon fils, je voudrais mourir.

Pouvez-vous m’aider ? Est-ce qu'un jour je vais vraiment guérir ou prendre le dessus sur mon problème ?
Est-ce qu'il y a des gens comme moi qui vivent mal une trop grande sexualité ?
Est-ce à cause du fait que j'ai été victime d'abus sexuels au tout début de ma découverte génitale que j'ai ce problème ?

 

 

Par Marilyne - Publié dans : Témoignages - Communauté : Réalités
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