Présentation

  • : Les femmes hypersexuelles
  • Les femmes hypersexuelles
  • : Ce blog est un espace de liberté, où les femmes hypersexuelles pourront parler comme elles le veulent, se confier, et nous faire comprendre comment elles en arrivent à être ce qu'elle sont.
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil

Recherche

Communautés

Calendrier

Novembre 2024
L M M J V S D
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30  
<< < > >>

Témoignages

Lundi 17 août 1 17 /08 /Août 15:01

Les nymphos, ça existe, j'en suis une. J'ai vingt et un ans, et je suis insatisfaite sexuellement.


J'ai couché avec un nombre d'hommes assez conséquent, et je demande toujours plus d'étreintes avec des inconnus dans des endroits insolites, des partouzes, des plans avec plusieurs hommes, l'utilisation de sex toys, enfin bref, plus c'est hard mieux c'est...


Le problème, c’est que lorsque j'ai une relation sexuelle, je n'arrive pas a jouir.

Or, lorsque je me caresse quand je suis seule, j'y arrive très bien. Du coup, je me caresse jusqu'à cinq fois par jour, et lorsque je suis avec mon copain, il dit que je suis insatiable et nympho.


Je me demande s'il a raison, car je le trompe, non pas parce que je ne l'aime pas, mais parce que j'ai besoin de nouvelles expériences. Je pense que le fait de ne pas jouir me rend encore plus insatisfaite. C’est ce qui fait que je me considère comme une nympho.


Qu'en pensez-vous ? Merci à vous Sophie pour ce blog dont nous avions tant besoin !

 

 

Sophie : C’est moi, Zaza,  qui te remercie de te confier ici. Je sais d’expérience que ce n’est pas facile.

Nous sommes soi-disant dans une société très libérée, mais il n’en n’est rien (cf l’article de Gonzague.)


Tu dis beaucoup de choses, mais la seule que tu omets, c’est la relation avec ton ami. As-tu du plaisir avec lui ?

Il est normal de se sentir insatiable… tant qu’on n’est pas satisfaite !

Si on donne un unique verre d’eau par jour à une personne qui meurt de soif, elle sera toujours insatiable !!!

Il me semble bien, que tu es vraiment nymphomane, mais surtout, prends-le au sens MEDICAL du terme, et pas dans le sens de l’insulte. Si j’en juge par ce que je connais, le seul moyen efficace  de t’en sortir est de voir un spécialiste.

C’est un trouble psychologique que les médecins connaissent bien. Mais rassure-toi, ca se soigne très très bien. Tu n’es pas folle, il  y a juste un petit « bug » qu’il faut trouver, et « debugger » !


Tu ne peux pas rester comme ça, car tu te sens mal. De plus, tu multiplies les expériences, alors qu’à mon humble avis, c’est un peu tôt pour faire toutes ses expériences extrêmes. N’y vois pas un jugement de morale. Je pense juste que si on fait « tout » très jeune, que fera-t-on quand on sera un peu plus âgée !!!


De plus, tu risques d’avoir une réputation qui pourrait te nuire dans le futur, si tu habites une petite ville. La société et ainsi faite que ce sera toujours toi la coupable ! Je le déplore, mais il faut bien prendre en compte ce paramètre.


Rends-toi au CMP le plus proche (centre medico phsychologique), c’est gratuit pour les mineu(re)s. Personne n’en saura rien. Tu auras les coordonnées en appelant le standard de l’hôpital de  ta ville.

Si tu es toujours scolarisée, tu peux voir le Cop de ton lycée. Tu n’es pas obligée de lui parler de ça, dis-lui juste que tu as un gros problème dans ta vie intime, et que tu voudrais connaitre l’endroit où t’adresser pour voir un psy gratuitement. L’infirmière de ton lycée peut aussi te répondre là-dessus.

Par Zaza - Publié dans : Témoignages
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Lundi 17 août 1 17 /08 /Août 15:00

Sophie, je comprends Jolie. Moi aussi, j'ai 17 ans.

 

Déjà en couple avec un garçon de vingt ans, je suis totalement confuse avec mes sentiments.

Depuis un an, je suis avec mon copain. Mais je suis totalement confuse envers ce que je ressens. Depuis que j'ai douze ans, je pense constamment au sexe.

 

A quatorze ans, j’ai fait l'amour pour la première fois, et depuis ce temps, j’ai eu de nombreux partenaires.

Je croyais que mon problème allait passer, maintenant que je suis en couple, mais non...

 

Je l'ai trompé plus d'une fois. A chaque fois que je rencontre un garçon, je ne peux m'empêcher de le charmer et d'avoir envie de lui. Je ne me suis jamais comprise, et je trouve ça malheureux pour mon copain, qui est vraiment formidable...

 

Mais c'est plus fort que moi. Est ce qu'il y a un moyen de se sortir de ça ?!

 

 

Sophie : Je comprends que tu sois désemparée. Ta situation n’est pas facile à vivre.

T’es-tu posé les bonnes questions ?

Ce besoin que tu as, est-ce du sexe pur, du sexe pour le sexe, ou est-ce aussi un besoin de séduire ?

Ton ami te satisfait-il ?

Sait-il que tu as de grosses envies ?

As-tu du plaisir avec lui ? Et avec les autres ? Tu ne parles pas de cet aspect.

 

Si tu peux me répondre, j’essaierai de voir avec toi comment te sortir de cette situation, qui semble te faire beaucoup souffrir. Tu peux le faire sur le blog, ou directement par mail, comme tu préfères.

Toi aussi, garde courage, tu n’es plus seule.

Par Sandra - Publié dans : Témoignages
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Samedi 15 août 6 15 /08 /Août 09:36

 

Mon témoignage a pour but de montrer que l'hypersexualité peut vous tomber dessus sans prévenir. Qu'elle peut provenir de la combinaison d'une forte frustration sentimentale et physique, avec un coup de folie. Je veux aussi mettre en garde contre l'engrenage qui peut en découler.

Je suis Sylviane, j'ai eu Rachid comme élève en cours de français pendant ses deux dernières années au collège. J'ai aujourd'hui 42 ans, à l'époque, en 2002, j'en avais 35. J'étais mariée, sans enfants.

Rachid était un de mes élèves, dans ce collège de Zone d'Education Prioritaire (ZEP). Il avait 15 ans, mais en faisait nettement plus. Rachid était un garçon très intelligent, il avait beaucoup de facilités, mais il était particulièrement insolent et indiscipliné, ce qui avait nuit à sa scolarité. Il avait une forte autorité sur ses condisciples, et se comportait en parfait petit macho, vis à vis des filles de la classe.


De mon côté, mon conjoint avait un poste loin, me laissait donc seule toute la semaine et était très fatigué le week-end. Autant dire qu'il ne me satisfaisait pas, ou très mal. J'étais donc, j'ai honte de le dire, en manque, et je ne trouvais d'apaisement que dans des séances régulières de masturbation. Je ne sais pas si l'instinct de Rachid le lui avait fait sentir. Probablement !

J'étais (et je suis encore) une très jolie brune. J'avais toujours eu l'habitude de porter des vêtements courts et décolletés, qui mettaient en valeur mes jambes, mes cuisses, ma jolie poitrine. Quand je revois les photos de l'époque, je me rends compte que j'étais très provocante: des décolletés profonds sans soutien –gorge, ou des jupes très courtes.

J'avais remarqué le regard des garçons les plus avancés, en particulier de la part de Rachid. J'aurais dû corriger le tir, m'habiller plus strictement. D'une part, je me disais que ce n'était que des gamins, d'autre part j'en faisais une affaire de principe, malgré les mises en garde de mes collègues et du chef d'établissement. J'étais, et je suis, une féministe militante. Je considérais que j'avais le droit de m'habiller comme j'en avais envie. Je ne me rendais pas compte qu'ils étaient déjà des hommes, je faisais semblant de ne pas comprendre leurs allusions et de ne pas prêter attention à la manière dont ils se rinçaient l'œil…Tous les prétextes étant bons pour mater mon décolleté.

Rachid était au fond de la classe. Pendant une interro, je me promenais dans les rangs pour surveiller. Je venais de passer à la hauteur de Rachid, quand j'ai senti une main sur mes fesses. Je me suis retournée, je l'ai fusillé des yeux, mais sans crier, afin de ne pas créer de scandale. J'ai immédiatement remarqué son regard. Il me défiait. Il avait le regard du fauve, du mâle qui s'adresse à la femelle. Il me sourit et posa la main sur sa braguette. Je suis devenue rouge, et j'ai baissé les yeux. Je suis retournée à mon bureau. Pendant le reste du devoir, sans que les autres ne remarquent le manège, Rachid ne s'est plus occupé de sa copie, il me fixait, me déshabillait du regard. Je ne voulais pas me l'avouer mais j'étais excitée. Que m'arrivait-il ? Je devenais folle ou quoi?

Rachid avait compris. Il m'a rendu sa copie avant les autres, d'un air conquérant. Il sentait qu'il pouvait aller jusqu'au bout. Dans sa copie, il avait glissé un papier où il avait écrit :
« Salope, depuis le temps que tu me cherches. Je vais te baiser et tout de suite. Je sais que tu as envie. Tu me diras de rester après le cours. »

Il risquait gros. Avec ça, je pouvais le conduire chez le chef d'établissement et il serait exclu du collège. Or, à la fin du cours, je me suis contentée de dire à voix haute et ferme, l'air sévère : « A (j'appelais mes élèves par leur nom de famille), j'en ai assez de ton comportement. Tu restes à la fin de l'heure et on s'expliquera ! 

- Bien Madame. »

Quand toute la classe fut sortie, je refermais la porte et je m'installais au bureau, assise à ma place. Il n'y avait plus d'autre cours dans cette salle et l'établissement ne fermait qu'une heure plus tard.
« Viens ici, A !
- Appelez moi Rachid, je préfère. »


Rachid s'est approché et la situation s'est très vite retournée. Il s'est approché de moi, m'a regardé dans les yeux; C'est moi qui ai baissé les yeux, je rougissais.

« Bon, Rachid, ton comportement est inadmissible. Tes regards, tes allusions, ça suffit !
- Arrête ton char, Sylviane, tu veux. J'ai compris ce que tu veux et tu sais ce que je veux !

- Tu oses me tutoyer ?
- Compte tenu de ce qu'on va faire, c'est normal qu'on se tutoie ! »

 

Rachid avait compris, avait senti que je faiblissais. Il s'est encore approché, a mis les mains sur ma poitrine, il m'a caressé par dessus mon chemisier. J'ai protesté :

« Arrête ça tout de suite, tu es fou !
- Oui, je suis fou de toi, Sylviane et depuis la rentrée, je te veux et je vais te baiser ! Tu seras ma première femme mais je me suis bien documenté sur le sujet. »

Il m'a fait me lever, m'a prise dans ses bras, et m'a longuement embrassée. Ma résistance s'effondrait. J'allais tromper mon mari et sur mon lieu de travail, avec un jeune qui avait 20 ans de moins que moi et à peine la majorité sexuelle.

Rachid me demanda la clé de la salle et alla fermer la porte à clés. Je me laissais prendre au piège.

Je passe sur les détails, mais Rachid a très vite compris qu'il était particulièrement doué. Jamais je n'avais fait ça mais jamais je n'avais connu un tel plaisir. Je n'ai même pas eu la présence d'esprit de me protéger, de penser aux conséquences éventuelles. Je me suis ensuite traitée de folle, d'irresponsable.

Quand il eut fini, Rachid m'embrassa et me dit :

« Tu as aimé ça, ma salope. Désormais tu es à moi, je fais ce que je veux avec toi. »


Je me suis contentée d'acquiescer et de l'embrasser.

A partir de là, profitant de l'absence de mon mari en semaine, Rachid venait régulièrement à la maison. Je le suppliais d'être discret, car j'étais mariée et je ne voulais pas d'ennuis. Il me répondait :

« Et moi, ça me fait plaisir de cocufier ton mari. De toute façon, si tu veux continuer à jouir, tu fais tout ce que je veux ! »


Rachid me rendait folle. J'étais tombée amoureuse de lui.

Rachid a donc, à partir de là et pendant deux ans, disposé de moi. C'est au cours de ces séances que Rachid a pris ou fait prendre des photos compromettantes de moi, qu'il menaçait d'envoyer à mon mari.

Il a très vite été plus loin. Il a fait en sorte que je ne rentre en week-end auprès de mon mari qu'exceptionnellement, et que de toute façon, je me refuse à celui-ci, puisque j'étais "sa femelle."


Rachid exigeait que je sois habillée court, très court, décolletée, sans soutien et même sans slip ou string. Il a fait en sorte que ses camarades sachent qu'il se "tapait" la prof. Il ne me laissait pas de moment répit, et dès que l'occasion se présentait, il m'embrassait, me caressait, avant ou après le cours, dans un couloir ou dans ma voiture. Ce manque total de discrétion était voulu, et heureusement mes collègues, la hiérarchie, faisaient semblant de ne rien voir.

Mais je perdais toute autorité et toute crédibilité. Les élèves ne me respectaient plus, ils me tutoyaient, étaient d'une insolence rare. Je ne savais quoi faire, je me sentais perdue et, en même temps, je ne pouvais me passer de ce que je vivais avec Rachid. J'étais amoureuse et mon corps ne pouvait se passer de cette sexualité exacerbée qu'il m'imposait. J'étais comme une droguée, je ne vivais plus que pour ça.

 

Les choses se sont encore aggravées. Le premier à nous avoir surpris ensemble, dans une position sans ambigüité, dans ma salle de classe, fut son copain Gilbert, le fils de Georges, le concierge de l'immeuble bourgeois d'à côté. Gilbert prétendit avoir oublié quelque chose. Je voulais me dégager mais Rachid me maintint et me "prêta" à son copain Gilbert. Pour la première fois de ma vie, je connus une relation avec deux hommes en même temps et, à ma grande honte, j'ai aimé ça. J'étais prise dans un engrenage infernal.

 

Rachid a voulu que nous remettions ça, au domicile de Gilbert. Son père Georges nous a surpris (un coup monté évidemment.) Il a commencé par faire un scandale, menacer de se plaindre, de briser ma carrière. Finalement, il s'est calmé et a dit avec un sourire mauvais :

«  Il y a peut-être moyen de s'arranger ? Qu'en penses-tu Rachid ?
- Certainement, Monsieur Georges, c'est même une très bonne idée !
- Et moi, vous ne me demandez pas mon avis ? »

 

Non, on ne me demandait plus mon avis. Vous devinez la suite. J'étais dégoutée de ma soumission envers Rachid, qui, petit à petit, faisait de moi une putain.

Malgré son jeune âge, Rachid est allé de plus en plus loin. Encore aujourd'hui je frissonne de honte et de colère quand j'y pense.

 

Ce qui devait se produire est arrivé. Rachid refusait de se protéger et que je prenne des contraceptifs. Il a fini par me mettre enceinte. Mon mari l'a évidemment très mal pris et a immédiatement exigé le divorce. En même temps, une procédure disciplinaire a été engagée contre moi, suite à des plaintes de parents. J'ai préféré demander ma mutation pour une autre région, avant de démissionner de l'éducation nationale. A force de volonté, j'ai refait ma vie, affective comme professionnelle.

 

Mais j'ai compris dès ce moment que ce garçon ferait des ravages, que ses proies étaient de préférence des femmes mariées, avec une prédilection pour les brunes semble-t-il.. Il a l'instinct du chasseur, repérant sa proie, souvent une femme "mal baisée" et frustrée qui ne demande qu'à laisser s'exprimer son corps.

 

Je veux mettre en garde contre ce genre de personnages. Je suis responsable et j'assume ce que j'ai fait, je ne regrette pas car j'ai une magnifique petite fille, un mari qui m'aime et qui m'autorise encore aujourd'hui la plus grande liberté sexuelle.

 

Ma conclusion est « oui » à l'hypersexualité choisie et assumée, mais en prenant garde avec quel partenaire réaliser ses envies. Certains peuvent être dangereux.


Par Sylviane - Publié dans : Témoignages
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Samedi 15 août 6 15 /08 /Août 09:00

Je voulais savoir si je suis nymphomane ou pas, car j'ai pas encore 17 ans j'ai déjà eu une quarantaine de partenaires sexuels. Mes partenaires ont entre 16 et 19 ans, et j'ai souvent ces rapports quand je sors, dès qu'on m'aborde... En fait, c'est par exemple, si j'ai couché avec quelqu'un, il va le dire a ses potes, alors ils viennent.
Je m'inquiète beaucoup, mais je ne m'en passe pas. Je fais l'amour même si j'en ai pas envie. C'est juste comme ça, quoi !!

J'ai déjà aussi participé à des tournantes, mais ce n'était pas un viol, j'étais consentante. Je saute sur tout ce qui bouge.

 

Ne me jugez pas s'il vous plait, je ne me contrôle pas, c'est plus fort que moi. J'ai peur d'avoir une sale réputation. Avez-vous des conseils à me donner pour que je me calme ?
Mes parents ne sont bien sûr pas au courant, mes études se passent bien avec 15 de moyenne. Cela ne me perturbe pas dans mon travail ou autre.


J’en ai parlé à personne. Je n'en n'ai pas parlé à ma mère, elle me mettrait à la porte. Je n'ai rien d'anormal, bien réglée, pas d'infection, rapports toujours protégés.

 

Merci de vos conseils et de ne pas me juger.

 

 

Marine : c’est moi qui te réponds, car j’ai été ans le même cas que toi. J’étais un peu plus âgée, c’était après mon dernier viol, le viol collectif.

Déjà, personne ne te jugera ici. Tu as bien fait de venir nous en parler. Vu la façon dont tu te décris, c’est que tu souffres de cette situation. Je ne suis pas psy, je ne peux que te parler au travers de ma propre expérience.

 

Déjà, il y a une chose que tu ne dis pas : pourquoi acceptes-tu toute les propositions, même si tu n’en n’as pas envie ? Tu cherches, comme une autre intervenante, de l’affection, l’amour ? Ou tu veux que l’on s’intéresse à toi, même si ce n’est pas forcément le meilleur moyen ?

Tu ne dis pas non plus si tu y trouves du plaisir ou pas. C’est vraiment important de savoir ça.

 

En ce qui me concerne, au début, je n’avais aucun plaisir avec les hommes. Mais au moins, c’est moi qui décidais et pas eux, de me baiser. Enfin, c’est ce que je pensais, car je ne refusais rien de rien, aucune avance, même si l’homme ne me plaisait pas... Pourtant, après, j’avais honte, très honte. Je me sentais sale, que moins que rien. Je me disais, « après tout, je dois être née pour ça, être la salope de service… »

Je vais même te dire une des choses qui m’a fait le pus honte dans ma vie, que jamais je n’ai révélée, même pas à mes psy.

 

Voilà, en 1986, trois ans après le viol, j’étais dans une ville inconnue pour un entretien d’embauche. J’étais à l’hôtel, mais je ne pouvais pas me payer le restaurant. Alors, je suis allée dans le centre, pour m’acheter un sandwich. Un homme m’a abordée, il était en voiture. Il m’a fait une drague habituelle. Il était plutôt pas mal, bien plus âgé que moi. Il a fini par me dire « : « Allez, viens, on va se balader un peu, et on ira manger ensemble après… »

Je suis montée dans la voiture, heureuse qu’un homme s’intéresse, à moi sans connaitre la réputation qui commençait à me coller à la peau dans ma ville. Il m’a emmenée sur les bords du fleuve qui traverse la ville, dans un endroit désert. Aussitôt, il a commencé à m’embrasser. Je n’ai rien dit. Très vite, il a dégrafé son pantalon, et a penché fortement ma tête vers son sexe. Son ton n’était plus le même qu’avant : « Suce ! » m’a-t-il ordonnée. Je ne voulais pas sucer ce sexe malodorant.

Je me suis dit : « Ca y est, ca recommence. Mais qui croira que je ne suis pas d’accord, alors que je suis montée en voiture avec lui ? »

Résignée, j’ai obéi. J’avais des hauts le cœur, je pleurais, j’étouffais. Il a joui dans ma bouche. J’ai craché dehors ce venin mauvais. Il a ri : « T’es bonne, toi ! »

 

Il a remis le contact, et a filé vers mon hôtel. J’ai tenté faiblement de dire : « On ne va pas diner ? »

 Il a hurlé de rire : « Tu crois quoi ? Que je vais te payer un diner pour une petite pipe comme ça ? Tu rêves, ma petite ! »

 

J’étais humiliée comme jamais. Je pleurais à chaudes larmes. Il m’a déposée devant l’hôtel, a démarré en trombe. J’étais anéantie. Je me suis lavée, lavée maintes fois la bouche. Je gardais cette odeur de sperme et de vieille urine… Beurk…

Je ne n’arrêtais pas de me dire que je n’étais qu’une salope, une pute gratuite, une moins que rien, bonne juste à être baisée  et humiliée, une suceuse de bites à la chaine.

Aujourd’hui encore, en écrivant cela, les larmes sortent toutes seules. Et je ne suis pas loin de penser toujours la même chose de moi….

 

Tu vois, moi, je couchais pour avoir un peu d’attention, de l’affection que je n’ai jamais eue, ni des hommes, ni de mes parents. J’avais une mère qui m’a détestée du jour de ma naissance (elle me l’a dit), qui a toujours dénigré tout ce que je faisais. Je n’ai pas le souvenir d’un seul compliment de sa part, et encore moins de geste d’affection. Et mon père était  toujours absent. Je le voyais une fois par semaine, quelques minutes. Il avait une double vie, avec une maitresse ailleurs.

 

Après les viols, je me suis sans doute dit, sans en avoir conscience à l’époque, que si au moins je savais faire ça, eh bien, allons-y. Je crois que je cherchais aussi désespérément à exister, à trouver cette attention, ces compliments qui m’ont tant manqués.

Aujourd’hui, il me faut peu de choses pour rechuter, accepter tout et n’importe quoi. Je me déteste, je me dégoute. J’ai même masqué les deux miroirs de la maison, pour éviter de me voir. Je n’ai quasiment aucune photo de moi depuis près de 30 ans. Je suis nulle, ça, j’en ai toujours la certitude.

 

J’ai dévié de ma réponse et de ton problème. La chose la plus important est que tu aimes faire ce que tu fais. Si tu couches sans plaisir, et sans envie, tu dois découvrir pour quelle raison. Tu peux baiser tant que tu veux, mais à condition que tu le désires vraiment, et que tu y trouves du plaisir.

 

La balance doit pencher du bon coté. Mais si tu souffres de cette situation, si ta réputation est plus importante que ton bref plaisir, il faudrait que tu changes. Le plus simple est d’aller au CMP (Centre Medico Psychologique) de ta ville. Même mineure, c’est gratuit et tes parents ne seront pas au courant.

 

Tu as fait le premier pas en écrivant ici. Essaie de répondre à mes questions, pour toi-même ou ici, si tu préfères.

Nous serons toujours là pour toi, Jolie, ne reste pas seule, et rappelle-toi que personne ne te jugera ici…

 

 

Nouvelle intervention de Jolie, en réponse à mes questions :

 

Marine, ton commentaire m'a bouleversée car ce que tu dis est dur, très dur.

Ma situation est différente, heureusement. je n'ai pas été violée et mes parents, s'ils sont très autoritaires, ne m'ont jamais maltraitée.

Pour autant ils ne savent pas, ils sont très "morale traditionnelle", et ignorent que leur "petite fille modèle " se comporte comme la dernière des p..., comme pensent certains.

Oui, Marine, j'ai du plaisir sur le moment, besoin d'être saillie, possédée, d'être dominée par un mâle viril qui m'envoie en l'air. C’est après que je regrette, d'être seulement considérée comme un "trou à bites."


Je n'ai rencontré jusqu'à présent que des hommes comme ça, qui me considèrent comme ça et ce sont des hommes de ce genre que je cherche et je trouve sans problèmes.

 

Je suis contradictoire, Marine. J'ai du plaisir physique, je jouis comme une folle et suis insatiable mais je ne suis pas heureuse. Je vais suivre ton conseil et aller voir discrètement une psy.

 

Je sais que je ne pourrai jamais me contenter d'un seul mec mais je veux apprendre à contrôler mes pulsions. Quand ça me prend, tu sais, il me faut un mâle et vite.

J'ai lu des post de Doc et des articles. Qu'en pense-t-il ? Suis-je nympho ? Je peux me maitriser ?

Comment faire pour aborder le sujet avec un éventuel amoureux et avec mes parents ?

 

Oui Marine, je ne suis pas bien à l'intérieur de moi. Le plaisir, c'est bien, mais la honte, la peur de ma réputation, que mes parents l’apprennent par d'autres, c'est pas facile à vivre.


En tout cas, ce blog fait du bien, on peut parler sans se faire juger !

 

 

Réponse de Sophie :

 

Jolie, tu es courageuse, de te livrer ainsi. Et je ressens l’étendue de ta détresse, car je lai vécue. Et je la vis parfois encore. J’ai même écris un texte sur une de mes envies, de dimanche dernier, dans mon autre blog. J’avais ce besoin intense, OBLIGATOIRE, de me faire prendre, de baiser. Non pas de faire l’amour, mais de BAISER, comme tu le d »cris si bien plus haut. Par contre, là, j’y ai trouvé une satisfaction que je ne regrette pas. Mais c’est sans doute parce que maintenant, je suis bien plus âgée que toi, et que j’ai réussi à faire la paix avec moi-même, et trouver cet équilibre entre mes envies et ma réputation…

 

Mais il y a des réponses que je ne peux pas te donner. Si tu as du plaisir, mais que tu n’es pas satisfaite, que tu regrettes,  il doit bien y avoir une raison profonde. Mais tenter de te dire laquelle dépasse mes simples capacités. Je ne suis pas psy…   ;-)

Ta décision d’aller voir quelqu’un est la bonne. J’en ai fait autant, et je ne l’ai jamais regretté.

Comme je l’avais dit à une autre jeune fille, à part le Cmp, tu peux aussi voir le Cop ou l’infirmière de ton lycée, en disant seulement que tu veux voir un psy pour des problèmes intimes. Ils t’orienteront vers les bonnes personnes.

 

Doc lit mon blog, il te répondra peut-être. Mais tu sais, les vraies réponses ne peuvent résulter que d’entretiens approfondis et très personnels.

 

Pour ce qui est de tes parents, tout dépend la capacité d’écoute qu’ils ont. Tu peux tenter d’aborder le sujet, comme si tu parlais d’une amie que tu voudrais aider, ou d’un témoignage lu ici.

D’ailleurs, si vous partagez un pc, peut-être pourrais-tu laisser une page du blog ouverte, et voir leur réaction, quand ils liront le contenu.

Tu sais, parfois les parents les plus autoritaires sont parfois ceux qui sont le plus à l’écoute quand leur enfant à de grosses difficultés.

 

Pour ton copain, il faudrait que tu aies le courage de lui parler dès le début de votre relation. Tout du moins, de lui faire comprendre que tu as de gros besoins sexuels. Que tu as du mal à maitriser tes pulsions. S’il t’aime, il pourra sans doute te comprendre.

 

Si j’ai bien compris, en ce moment, tu n’en n’as pas ou pas de sérieux. Peut-être que le jour où tu seras vraiment amoureuse, et que ce sera partagé, tu ne voudras plus aller voir ailleurs.

 

L’important est d’ouvrir la discussion dès le début de votre relation. Ainsi, si cela le choque, tu pourras toujours décider de continuer ou pas.

 

Tu regrettes d’être considérée comme un vulgaire « garage à bites », mais hélas, vu la façon dont les femmes sont considérées à l’heure actuelle, ce n’est pas prêt de changer.

 

Les mentalités évoluent très doucement. J’espère que ce blog contribuera à ouvrir les yeux de certaines, et à faire reconsidérer les femmes qu’ils fréquentent. Après tout, ils sont bien contents d’avoir trouvée une femme comme toi, comme Olga, ou comme mo, pour baiser quand et comme ils en avaient envie !

 

Alors, ne serait-ce que par respect pour ces moments passés, ils pourraient éviter les commentaires désobligeant et insultants pour elles !

 

Par Jolie et Marine - Publié dans : Témoignages
Ecrire un commentaire - Voir les 7 commentaires
Samedi 15 août 6 15 /08 /Août 08:00

TLe témoignage de Christine : libertinage ou hypersexualité ?

 

Mon mari Pierre et moi sommes un des couples les plus en vue de la ville de l'est de la France où nous vivons... Nous appartenons à la bonne bourgeoisie de cette ville, nous sommes des notables.

J'ai 34 ans, et suis mariée avec Pierre depuis 10 ans. Malgré nos efforts, nous nous sommes rendu compte que nous ne pouvions avoir d'enfants, et ce de mon fait.

Pierre a 20 ans de plus que moi, mais il est très séduisant et ne fait pas son âge. Je suis encore très amoureuse de lui, et je dois dire que c'est un amant exceptionnel.

Dès les débuts de notre mariage, Pierre m'a fait comprendre qu'il était un libertin, qu'il n'entendait pas changer de vie. Au départ, j'étais très jalouse de savoir qu'il sortait avec d'autres femmes et surtout qu'il couchait avec elles. A part le fait que je ne peux avoir d'enfant, j'ai pourtant tout ce qu'une femme peut amener à un homme dans leurs relations intimes.


J'avais tendance à déprimer et j'avais de plus en plus recours aux plaisirs solitaires.

Je songeais même au divorce. C'est Pierre mon mari qui m'a convaincu de suivre à mon tour la voie du libertinage. J'ai mis du temps pour l'écouter.

Nous avions invité pour diner un couple d'amis, Alexandre et Virginie. Alexandre est d'origine antillaise (ce qu'on appelle, en Martinique, un béké), il a beaucoup de charme et a déployé tous ses filets pour moi, avec la complicité de sa femme et de mon mari. Je riais beaucoup, le diner fut bien arrosé.

Pierre m'ayant demandé de faire visiter la maison à nos hôtes, je me suis retrouvée dans la chambre avec Alex. Pierre et Virginie se sont retirés discrètement, nous laissant seuls. Alex m'a alors prise dans ses bras, il a fait tomber ma robe et, alors que je disais faiblement non, mais sans le repousser, il m'a mise nue.

Très vite, j'ai répondu à ses avances, et nous avons baisé un long moment. Jamais je n'avais connu un tel plaisir. Je venais de m'offrir à un amant, sous mon toit, dans le lit conjugal, alors que mon mari et la femme de mon amant pouvaient tout entendre de nos ébats. J'ai su par la suite qu'ils n'en avaient pas perdu une miette.

Je reprenais mes esprits, honteuse, quand Pierre et Virginie, nus à leur tour, nous ont rejoint.. Pour moi, ce fut une révélation et une vraie initiation.

 

Nos amis nous ont quittés tard dans la nuit, ou tôt le matin.


Au matin, j'ai eu un ultime remords, demandant pardon à Pierre. Il m'a embrassé et m'a dit :

« Comment pardon ? Moi je te dis merci. Ton corps a compris ce que je voulais te dire. Tu es libre, comme moi. Nous sommes égaux. Je souhaite que tu aies autant d'amants ou de maîtresses que tu en as envie, ma chérie. Tu pourras le faire avec moi, devant moi ou sans moi. Je veux que tu sois pleinement heureuse. En plus, à condition d'être prudente sur le choix de tes partenaires, en veillant à ce qu'ils soient parfaitement sains. »


A partir de là, j'ai suivi ses conseils. J’ai collectionné les amants comme lui collectionnait les maîtresses. Nous organisions chez nous des « parties fines. ». Nous étions réputés comme le couple le plus libertin de la ville.

 

Pierre et moi, nous sommes heureux. Le libertinage, d'autres diront l'hypersexualité, est pour nous un choix de vie, qui a renforcé nos liens et notre amour. Notre couple est solide. Nous sommes égaux en droits et en plaisir, nous ne connaissons pas la jalousie. Nous ne nous cachons rien et nous vivons nos relations, comme nous l'entendons, pas uniquement dans un cadre candauliste. Contrairement à d'autres témoignages sur ce blog, témoignages forts et très émouvants, où des femmes sont venues à l'hypersexualité suite à un traumatisme aussi grave qu'un viol, chez moi c'est un choix bien assumé et revendiqué.

 

On m'objectera que cet équilibre peut prendre fin si l'un ou l'autre d'entre nous rencontre l'amour avec un tiers. Je veux raconter comment cela m'est arrivé avec Olga, sans que cela ne remette en cause mon couple avec Pierre, ni le sien avec Philippe.


Nous avions fait la connaissance des époux T, Philippe et Olga, dans une réception. Pierre est un grand charmeur et Philippe avait très vite sympathisé avec nous. Olga était plus méfiante. J'ai tout de suite sentit que quelque chose n'allait pas. Je me souviens en avoir parlé à Pierre :
« Alors mon chéri, comment as tu trouvé Monsieur et Madame T. ? Ils sont plutôt mal assortis, non ?
-  Philippe a une grande culture, mais sa réserve cache quelque chose. Quant à Olga, elle est magnifique mais se tient à distance.
-  Toi, je suis certaine que tu adorerais mettre la belle Olga T. dans ton lit.
-  Je me suis renseignée. Beaucoup ont fait des tentatives d'approches mais elle est inflexible.
-  Rien n'est immuable, j'en suis la preuve vivante, non ?
-  Tu as raison. Et toi, je suis certain qu'elle te fait envie aussi.
-  Pourquoi pas ? A deux, on devrait y arriver.

Pendant un an, nous avons tout fait pour nous rapprocher des T, multipliant invitations et contacts.

J'ai d'abord voulu vérifier si mon instinct ne me trompait pas. J'ai tout fait pour séduire Philippe, Et j’y suis parvenue. Mais je n’ai pas eu de plaisir avec lui.
« Il ne faut pas m'en vouloir. D'abord j'aime ma femme. Ensuite, c'est pratiquement toujours comme ça.
- Tu veux dire que tu ne fais jamais jouir Olga ?
- Non, pratiquement jamais. »

Il baissait les yeux, honteux.
« Alors, elle doit te tromper.
-  Malheureusement non.
-  Comment ça malheureusement ? Explique-toi.
-  Et bien je la pousse à prendre un amant parce que je veux qu'elle soit heureuse mais elle refuse obstinément. Pour dire la vérité, je rêve qu'elle se fasse prendre devant moi. Tu me prends pour un détraqué ?
-  Non, on appelle ça du candaulisme. Tu es un mari qui aime sa femme et qui ne veut pas qu'elle soit frustrée. Nous allons t'aider, Pierre et moi. »

De mon côté, je réussissais à devenir amie intime d'Olga, sa confidente. Mon objectif était de l'aider à franchir le pas, et pourquoi pas au profit de Pierre mais de moi aussi. Dès ce moment là, j'avais envie d'Olga. Nous avons fini par aborder les sujets les plus intimes. Elle me demanda un jour :

« Christine, tu es mon amie mais je ne comprends pas ton mode de vie. Tu es mariée et tu trompes ouvertement ton mari.
- Oui avec son accord et lui fait pareil. Ca ne nous empêche pas de nous aimer. Et toi, Olga, dis moi la vérité, es tu heureuse dans ton couple ? »

Elle baissa les yeux, et finit par reconnaitre la vérité. Olga finit par parler des fantasmes de Philippe, qui la poussait à prendre un amant.

« Tu te rends compte, il dit même qu'il veut assister. J'aurais honte. Je ne suis pas une putain.
-  Tu penses que je suis une putain, Olga ?
-  Excuses moi, Christine, je ne voulais pas te blesser.
-  Crois-moi, tu devrais essayer. Tu seras enfin heureuse et tu feras plaisir à ton mari. Tu peux le faire avec un homme et même avec une femme. »

Pierre a échoué à conquérir Olga, alors qu'il était tout prêt de réussir. Nous nous étions perdues de vue, puis nous nous sommes retrouvées, après son voyage au Brésil et sa rencontre avec son premier amant.

Je suis finalement parvenue à mes fins. Pour la première fois depuis notre pacte de libertinage, Pierre et moi, je suis tombée amoureuse, mais pas d'un homme, mais d'une femme, la belle Olga.

La bonne société de notre ville sait que je suis libertine, je n'ai pas à me cacher. Ca ne me dérange pas qu'on sache tout de mes amours avec ma belle Olga, la femme de ma vie.

 

Mais je ne me suis jamais considérée comme hypersexuelle, mais comme libertine car j'ai la maitrise totale de mes aventures.

 

 

 

Par Christine - Publié dans : Témoignages
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés