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  • : Ce blog est un espace de liberté, où les femmes hypersexuelles pourront parler comme elles le veulent, se confier, et nous faire comprendre comment elles en arrivent à être ce qu'elle sont.
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Samedi 15 août 6 15 /08 /Août 09:36

 

Mon témoignage a pour but de montrer que l'hypersexualité peut vous tomber dessus sans prévenir. Qu'elle peut provenir de la combinaison d'une forte frustration sentimentale et physique, avec un coup de folie. Je veux aussi mettre en garde contre l'engrenage qui peut en découler.

Je suis Sylviane, j'ai eu Rachid comme élève en cours de français pendant ses deux dernières années au collège. J'ai aujourd'hui 42 ans, à l'époque, en 2002, j'en avais 35. J'étais mariée, sans enfants.

Rachid était un de mes élèves, dans ce collège de Zone d'Education Prioritaire (ZEP). Il avait 15 ans, mais en faisait nettement plus. Rachid était un garçon très intelligent, il avait beaucoup de facilités, mais il était particulièrement insolent et indiscipliné, ce qui avait nuit à sa scolarité. Il avait une forte autorité sur ses condisciples, et se comportait en parfait petit macho, vis à vis des filles de la classe.


De mon côté, mon conjoint avait un poste loin, me laissait donc seule toute la semaine et était très fatigué le week-end. Autant dire qu'il ne me satisfaisait pas, ou très mal. J'étais donc, j'ai honte de le dire, en manque, et je ne trouvais d'apaisement que dans des séances régulières de masturbation. Je ne sais pas si l'instinct de Rachid le lui avait fait sentir. Probablement !

J'étais (et je suis encore) une très jolie brune. J'avais toujours eu l'habitude de porter des vêtements courts et décolletés, qui mettaient en valeur mes jambes, mes cuisses, ma jolie poitrine. Quand je revois les photos de l'époque, je me rends compte que j'étais très provocante: des décolletés profonds sans soutien –gorge, ou des jupes très courtes.

J'avais remarqué le regard des garçons les plus avancés, en particulier de la part de Rachid. J'aurais dû corriger le tir, m'habiller plus strictement. D'une part, je me disais que ce n'était que des gamins, d'autre part j'en faisais une affaire de principe, malgré les mises en garde de mes collègues et du chef d'établissement. J'étais, et je suis, une féministe militante. Je considérais que j'avais le droit de m'habiller comme j'en avais envie. Je ne me rendais pas compte qu'ils étaient déjà des hommes, je faisais semblant de ne pas comprendre leurs allusions et de ne pas prêter attention à la manière dont ils se rinçaient l'œil…Tous les prétextes étant bons pour mater mon décolleté.

Rachid était au fond de la classe. Pendant une interro, je me promenais dans les rangs pour surveiller. Je venais de passer à la hauteur de Rachid, quand j'ai senti une main sur mes fesses. Je me suis retournée, je l'ai fusillé des yeux, mais sans crier, afin de ne pas créer de scandale. J'ai immédiatement remarqué son regard. Il me défiait. Il avait le regard du fauve, du mâle qui s'adresse à la femelle. Il me sourit et posa la main sur sa braguette. Je suis devenue rouge, et j'ai baissé les yeux. Je suis retournée à mon bureau. Pendant le reste du devoir, sans que les autres ne remarquent le manège, Rachid ne s'est plus occupé de sa copie, il me fixait, me déshabillait du regard. Je ne voulais pas me l'avouer mais j'étais excitée. Que m'arrivait-il ? Je devenais folle ou quoi?

Rachid avait compris. Il m'a rendu sa copie avant les autres, d'un air conquérant. Il sentait qu'il pouvait aller jusqu'au bout. Dans sa copie, il avait glissé un papier où il avait écrit :
« Salope, depuis le temps que tu me cherches. Je vais te baiser et tout de suite. Je sais que tu as envie. Tu me diras de rester après le cours. »

Il risquait gros. Avec ça, je pouvais le conduire chez le chef d'établissement et il serait exclu du collège. Or, à la fin du cours, je me suis contentée de dire à voix haute et ferme, l'air sévère : « A (j'appelais mes élèves par leur nom de famille), j'en ai assez de ton comportement. Tu restes à la fin de l'heure et on s'expliquera ! 

- Bien Madame. »

Quand toute la classe fut sortie, je refermais la porte et je m'installais au bureau, assise à ma place. Il n'y avait plus d'autre cours dans cette salle et l'établissement ne fermait qu'une heure plus tard.
« Viens ici, A !
- Appelez moi Rachid, je préfère. »


Rachid s'est approché et la situation s'est très vite retournée. Il s'est approché de moi, m'a regardé dans les yeux; C'est moi qui ai baissé les yeux, je rougissais.

« Bon, Rachid, ton comportement est inadmissible. Tes regards, tes allusions, ça suffit !
- Arrête ton char, Sylviane, tu veux. J'ai compris ce que tu veux et tu sais ce que je veux !

- Tu oses me tutoyer ?
- Compte tenu de ce qu'on va faire, c'est normal qu'on se tutoie ! »

 

Rachid avait compris, avait senti que je faiblissais. Il s'est encore approché, a mis les mains sur ma poitrine, il m'a caressé par dessus mon chemisier. J'ai protesté :

« Arrête ça tout de suite, tu es fou !
- Oui, je suis fou de toi, Sylviane et depuis la rentrée, je te veux et je vais te baiser ! Tu seras ma première femme mais je me suis bien documenté sur le sujet. »

Il m'a fait me lever, m'a prise dans ses bras, et m'a longuement embrassée. Ma résistance s'effondrait. J'allais tromper mon mari et sur mon lieu de travail, avec un jeune qui avait 20 ans de moins que moi et à peine la majorité sexuelle.

Rachid me demanda la clé de la salle et alla fermer la porte à clés. Je me laissais prendre au piège.

Je passe sur les détails, mais Rachid a très vite compris qu'il était particulièrement doué. Jamais je n'avais fait ça mais jamais je n'avais connu un tel plaisir. Je n'ai même pas eu la présence d'esprit de me protéger, de penser aux conséquences éventuelles. Je me suis ensuite traitée de folle, d'irresponsable.

Quand il eut fini, Rachid m'embrassa et me dit :

« Tu as aimé ça, ma salope. Désormais tu es à moi, je fais ce que je veux avec toi. »


Je me suis contentée d'acquiescer et de l'embrasser.

A partir de là, profitant de l'absence de mon mari en semaine, Rachid venait régulièrement à la maison. Je le suppliais d'être discret, car j'étais mariée et je ne voulais pas d'ennuis. Il me répondait :

« Et moi, ça me fait plaisir de cocufier ton mari. De toute façon, si tu veux continuer à jouir, tu fais tout ce que je veux ! »


Rachid me rendait folle. J'étais tombée amoureuse de lui.

Rachid a donc, à partir de là et pendant deux ans, disposé de moi. C'est au cours de ces séances que Rachid a pris ou fait prendre des photos compromettantes de moi, qu'il menaçait d'envoyer à mon mari.

Il a très vite été plus loin. Il a fait en sorte que je ne rentre en week-end auprès de mon mari qu'exceptionnellement, et que de toute façon, je me refuse à celui-ci, puisque j'étais "sa femelle."


Rachid exigeait que je sois habillée court, très court, décolletée, sans soutien et même sans slip ou string. Il a fait en sorte que ses camarades sachent qu'il se "tapait" la prof. Il ne me laissait pas de moment répit, et dès que l'occasion se présentait, il m'embrassait, me caressait, avant ou après le cours, dans un couloir ou dans ma voiture. Ce manque total de discrétion était voulu, et heureusement mes collègues, la hiérarchie, faisaient semblant de ne rien voir.

Mais je perdais toute autorité et toute crédibilité. Les élèves ne me respectaient plus, ils me tutoyaient, étaient d'une insolence rare. Je ne savais quoi faire, je me sentais perdue et, en même temps, je ne pouvais me passer de ce que je vivais avec Rachid. J'étais amoureuse et mon corps ne pouvait se passer de cette sexualité exacerbée qu'il m'imposait. J'étais comme une droguée, je ne vivais plus que pour ça.

 

Les choses se sont encore aggravées. Le premier à nous avoir surpris ensemble, dans une position sans ambigüité, dans ma salle de classe, fut son copain Gilbert, le fils de Georges, le concierge de l'immeuble bourgeois d'à côté. Gilbert prétendit avoir oublié quelque chose. Je voulais me dégager mais Rachid me maintint et me "prêta" à son copain Gilbert. Pour la première fois de ma vie, je connus une relation avec deux hommes en même temps et, à ma grande honte, j'ai aimé ça. J'étais prise dans un engrenage infernal.

 

Rachid a voulu que nous remettions ça, au domicile de Gilbert. Son père Georges nous a surpris (un coup monté évidemment.) Il a commencé par faire un scandale, menacer de se plaindre, de briser ma carrière. Finalement, il s'est calmé et a dit avec un sourire mauvais :

«  Il y a peut-être moyen de s'arranger ? Qu'en penses-tu Rachid ?
- Certainement, Monsieur Georges, c'est même une très bonne idée !
- Et moi, vous ne me demandez pas mon avis ? »

 

Non, on ne me demandait plus mon avis. Vous devinez la suite. J'étais dégoutée de ma soumission envers Rachid, qui, petit à petit, faisait de moi une putain.

Malgré son jeune âge, Rachid est allé de plus en plus loin. Encore aujourd'hui je frissonne de honte et de colère quand j'y pense.

 

Ce qui devait se produire est arrivé. Rachid refusait de se protéger et que je prenne des contraceptifs. Il a fini par me mettre enceinte. Mon mari l'a évidemment très mal pris et a immédiatement exigé le divorce. En même temps, une procédure disciplinaire a été engagée contre moi, suite à des plaintes de parents. J'ai préféré demander ma mutation pour une autre région, avant de démissionner de l'éducation nationale. A force de volonté, j'ai refait ma vie, affective comme professionnelle.

 

Mais j'ai compris dès ce moment que ce garçon ferait des ravages, que ses proies étaient de préférence des femmes mariées, avec une prédilection pour les brunes semble-t-il.. Il a l'instinct du chasseur, repérant sa proie, souvent une femme "mal baisée" et frustrée qui ne demande qu'à laisser s'exprimer son corps.

 

Je veux mettre en garde contre ce genre de personnages. Je suis responsable et j'assume ce que j'ai fait, je ne regrette pas car j'ai une magnifique petite fille, un mari qui m'aime et qui m'autorise encore aujourd'hui la plus grande liberté sexuelle.

 

Ma conclusion est « oui » à l'hypersexualité choisie et assumée, mais en prenant garde avec quel partenaire réaliser ses envies. Certains peuvent être dangereux.


Par Sylviane - Publié dans : Témoignages
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