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Samedi 15 août 6 15 /08 /Août 10:00

Le violeur n’est très majoritairement ni étranger, ni célibataire (vivant seul), ni asocial, ni impulsif. Dans la plupart des cas, il est parfaitement intégré à la société, marié (ou vivant maritalement) avec des enfants."
De plus, les études montrent que la plupart des agressions sont préméditées, une réalité qui vient invalider le fait que le viol correspondrait à une "pulsion" irrépressible et incontrôlable. Enfin, dans 74 % des cas, la victime connaît ou connaissait son agresseur. C’est à dire que l’identité est connue, et que le violeur fait souvent partie l’entourage de la victime.

Les violeurs sont donc des personnes "normales", intégrées et parfois ancrées dans la société par un emploi stable, un mariage, une famille, etc. Ce ne sont donc pas, pour la grande majorité, des baroudeurs du crime, impossibles à attraper. Deuxièmement, les trois quarts du temps, la victime connaît son violeur. Ces deux éléments devraient donc permettre une condamnation aisée du criminel. D’autant plus que la notion de "pulsion irrépressible et incontrôlable" comme nous l’avons vu est de plus en plus rejetée. Or, en France seulement 2% des viols sont suivis d’une condamnation !

Ce chiffre est petit au vu des quelques 50 000 femmes estimées être violées chaque année en France. Même par rapport au nombre de femmes violées l’ayant déclaré, cela ne fait qu’un tiers environ.

Ce chiffre est également petit au vu du taux de meurtres suivis d’une condamnation qui est, lui, de 50 %. En effet, 1 meurtrier sur 2 est condamné, contre seulement 1 violeur sur 50 !

Est-il utile de rappeler qu’un viol est souvent considéré comme une petite mort pour la victime, dont l’intimité a été brisée de manière violente et brutale, que les conséquences psychologiques peuvent être extrêmement néfastes. Au vu de la gravité de cet acte de barbarie, et du nombre inquiétant (sans devenir parano non plus) de violeurs sévissant en toute impunité dans ce pays (et ailleurs dans le monde...), il est légitime de se poser ces questions :

· Pourquoi, même lorsque la victime porte plainte, la condamnation est-elle si rare ?

· Est-on réellement impuissant face au comportement d’un violeur ? Ne peut-on ni le prévenir ni le guérir ?

· Est-ce normal qu’une victime aie honte à ce point après un viol, ou y a-t-il encore des tabous à briser dans cette société, des stéréotypes à faire tomber ?

· Enfin, à quoi rime donc le silence des médias et des instances éducatives à ce sujet ?

Un sentiment de honte et/ou de culpabilité chez la victime est fréquent et considéré comme normal par les psychologues. Ce sont ces sentiments qui, dans la plupart des cas, font que la victime se replie sur elle-même, en gardant le secret de son agression.
Il faut noter que ce comportement est dangereux pour la personne, qui s’impose alors un très lourd fardeau. Ceci est d’autant plus vrai pour les mineurs et les victimes de pédophilie.

Dans de nombreux cas, le temps que met la victime à trouver la force de parler est si long que le délai laissé par la justice pour pouvoir condamner le coupable est dépassé. De plus, il peut être difficile de prouver matériellement qu’un viol a eu lieu, à moins que la victime subisse immédiatement des examens médicaux, et si elle ne se lave pas, réflexe pourtant bien naturel après une telle souillure! La plupart du temps les victimes ne parlent pas, et quand elles le font, ces preuves n’existent plus.

Le silence est donc un élément important de ce problème. Or, celui-ci est-il purement psychologiquee ?
Ne dépend-il pas de facteurs d’influence externes, de même que le jugement du viol par l’entourage d’une part, par la justice d’autre part, et par la société en général ?
Comment peut-on donc vivre toute une vie après un viol ?
Par Chienne de Garde - Publié dans : Analyses
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