Ce blog est destiné à toutes les femmes qui se sentent hypersexuelles.
Le plus souvent, elles en souffrent, car leur entourage les juge mal, 9 fois sur 10.
Elles se font traiter de salope, nympho, putain, j'en passe, et des meilleures....
Cet espace leur est ouvert, pour qu'elles parlent, qu'elles confient ce qui les fait souffrir, et ce dont elles ont honte, la plupart du temps.
Novembre 2024 | ||||||||||
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Moi, j'ai plus de 60 ans, pas de relation sexuelle avec mon mari et j'ai une envie de vivre ! De vivre !
Dans un thé dansant j'ai rencontré un partenaire, la trentaine, congolais... Au départ ce fut le plaisir de la danse, un super cavalier ! Il n'a invité que moi ! Je me sentais tellement
confortable dans ses bras musclés, il guidait à merveille ! Alors le son de sa voix, le contact de son corps jeune, viril, ça me grisait !
J'ai laissé aller, me suis laissée serrer, abandonnée contre lui. J'étais sur un nuage ! Envie que ce temps ne finisse pas.
Je l'ai suivit. Avec son copain, ils logent ensemble. Il m'a embrassé, j'ai voulu sa bouche, sa langue. Ses caresses de plus en plus osées me faisaient frémir !
Son torse nu contre ma poitrine, j'avais envie de me donner, de lui appartenir ! Dans cet état second j'ai pris son sexe, je l'ai masturbé, j'ai fait jaillir sa semence sur mon ventre. J'étais
comme saoule ! Et son copain qui s'est masturbé, son sperme sur mes seins, j'ai trouvé çà normal.
Voilà comment ça a commencé.
Nous nous revoyons régulièrement, Charles me fait l'amour comme un dieu. Alors, pas d'état d'âme, profitons du moment de bonheur, tant que ça dure!
Me voilà rajeunie, avec un sommeil parfait, une digestion impeccable. Oui, faire l'amour est excellent pour la santé !!!
Vive l'infidélité !!
Ce qui me pousse vers Charles ? Ah ! Si je pouvais analyser ?? Mon corps a besoin d'amour physique. Alors la musique, l'ambiance, un danseur qui te donne du bien,
c'est doux de se laisser aller...
La sensation de retrouver sa jeunesse ? D’être désirée ? Je vais te dire : quand tu jouis comme une folle, tu ne réfléchis pas. On prend le plaisir, on se dit qu'on verra le reste plus tard. Il y
a des hommes qui t'envoutent, tu as envie de te donner quand tu les retrouves, quand ils te parlent, quand ils te touchent...
La vie de couple ? Tous les trajets existent.
J'ai été mariée à 20 ans, vierge. 9 mois après, premier enfant. Puis deux autres. J'ai arrêté mon travail. Occupée à plein temps à la maison. Maintenant j'ai 5 petits enfants, souvent à la maison
car les parents travaillent. Alors je me trouve déjà "prisonnière" de cette progéniture, adorable, que j'aime.
Coté mari : Les 15 premières années, beaucoup de sexe. Le mien était tout le temps en forme, il voulait me sauter n'importe où. On traverse un bois en voiture ? Il
me fait le coup de la panne. On va à une soirée ? Il me passe la main sous la robe, ça me gêne, mais tant pis. Il cherche à me prendre debout, dans un coin. Il veut toujours que je mette des bas
et des porte-jarretelles, ça l'excite.
Donc au début, l'euphorie, c'est plutôt moi qui dois réfréner ses ardeurs.
Puis c'est son travail qui prend le dessus. Poste avec plus de responsabilités, 12 heures par jour au travail, dérangements le W.E., insomnie, soucis, et l'amour physique ralentit, pour lui.
J'étais sur un autre "rythme" ça me manque un peu. Je me masturbe davantage.
On devient plus nerveux, on s'accroche plus souvent.
Mais on fait de beaux voyages, on participe à de belles réceptions, on sort. Et le temps passe, par chance les enfants réussissent normalement leurs études, pas forcément prestigieuses mais dans
des métiers concrets, ils se casent se marient à plus de trente ans, ont des enfants.
Et pendant ce temps notre couple suit deux chemins parallèles, chacun dans ses soucis, ses pensées, et à partir de 55 ans, plus de sexe. Je suis mes traitements préventifs pour la ménopause, ça
se passe bien pour moi.
Arrive la retraite de mon mari. Il a 60 ans, travaille toujours 12 heures par jour, ne comprend rien aux 35 heures. On lui offre une préretraite trop avantageuse
(politique), et le voilà à la maison. Alors là, la crise. Je reçois de son avocat une demande de divorce. Le CHOC!
Je réfléchis aux conséquences, je refuse ! J'ai eu tort, car il arrête tout. Et depuis, chacun vit dans sa bulle, ne veut pas communiquer.
Tu sais, même à mon âge, on a toujours beaucoup de sollicitations de la part de messieurs très bien élevés, propres et tout et tout. Mais je veux sortir de mon milieu, être anonyme, profiter de
mon corps. Alors je continue mon aventure. C'est trop bon.
Ma réponse est décousue, je n'ai pas l'habitude de ces échanges. Ça me fait du bien de (dire) écrire, ce qui m'est arrivé. Peut-être ne devrais je pas, à mon âge?
Aujourd’hui, je suis partagée entre la vie organisée, confortable, familiale bien construite, agréable et le besoin de satisfaire ma libido, ce qui est
aventureux.
Pour le moment je joue sur les deux tableaux. Vous savez, jouir, voir trente six chandelles, sous le corps d'un amant ! C’est irrésistible ! Etre accompagné d'un homme svelte, gentil, beau, c'est
du plaisir ! Il a un ventre plat, agréable à voir...
Comment çà finira ? Pourquoi cela finirait-il ? Et quand bien même, j'ai surmonté d'autres crises, çà fait mal, mais restent les beaux souvenirs.
Quand mon mari a baissé de régime, j’avais toujours l’envie de faire l’amour. Je m’en suis passée, mais les stimulations ne disparaissaient pas. Je me suis arrangée toute seule, mais c’était en
quelque sorte incomplet. L’homme me manquait. Et à 63 ans, je peux affirmer que le besoin ne s’estompe pas. Il est bien présent ! Des souvenirs, des rencontres, font que l’on caresse son corps,
ses seins, son clitoris dans la solitude…
Je ne crois pas être une obsédée, ou alors je me trompe ? ? ? ? Mais je reste une hypersexuelle, je l'assume!
Doit-on être totalement insensible quand un bel homme vous regarde, vous complimente ??? Et de plus en plus souvent, des jeunes osent vous faire comprendre que vous plaisez !!! La différence
d’âge, n’existe plus pour certains.
Les dames de 60 ans doivent avouer qu’elles adorent être regardées, je ne suis pas la seule ! Loin de là ! Et qu’elles aiment faire l’amour, se sentir désirées, pénétrées par notre indispensable
moitié masculine ! Non ? Bon, on peut acheter des vibro dans le catalogue de La Redoute, oui, oui…bien sûr…
Demain je vais retrouver Charles, je ne sais pas si je suis amoureuse ? Je ne crois pas, nos préoccupations ne sont pas du tout les mêmes. Sauf pour faire l’amour ! Nous nous voyons deux ou trois
fois la semaine. J’étais tellement excitée le premier jour, que j’ai laissé son copain participer. Il n’est pas toujours là, en fait je préfère. Mais des fois il est là. Cà leur est naturel, ils
sont d’une grande décontraction, rieurs, et çà fonctionne très bien. Ils ne se prennent pas la tête avec çà. Et en fin de compte, j’aime bien voir son éjaculation sur mon ventre, mes seins….mais
je ne vais pas plus loin. Avec Charles, nous faisons tout, sauf la sodomie. Mais ça me tente !
Pour revenir sur terre, je suis consciente que çà ne sera qu’une aventure. La déchirure sera une épreuve, mais au fond de moi, je ne cherche que mon plaisir. Peut-être devrais-je prendre
l’initiative de rompre ? Mais mes sens ne sont pas apaisés ! J’ai envie de sa peau, de sa bouche, de ses muscles, de son sexe. Quand je le vois je vibre !
Eh bien ! On verra plus tard, pour se séparer d’avec mon mari, pour chercher un homme tendre qui voudra commencer une vie commune, sérieuse, sexuellement active. Sur ce dernier point, ils disent
tous que même à 85 ans çà marche. Alors on a le temps ! Vive l’amour !
Le vide de mon existence est donc ce besoin de tendresse, d'être aimée, de faire l'amour.
Et je suis tombée dans une aventure que je ne n'imaginais pas ! C’est comme un beau voyage, je découvre un domaine paradisiaque.
Une sacrée pulsion !!! Et puis quand j'essaie de me raisonner, je me dis que le danger est de devenir "accro" comme à une drogue. Et je connais les hommes, pour savoir que quand tu t'y
attends le moins, l'oiseau est envolé. Il est clair entre Charles et moi que nous ne sommes engagés pour quoi que se soit. Chacun prend son plaisir. Il a envie de moi, il me fait jouir, point
barre. Comme disent les jeunes !
Son copain qui participe, quelquefois seulement, c'est un peu de ma faute. Je me suis donnée à Charles dès notre rencontre, il était là. J'étais dans un état second, j'avais une envie folle. J'ai
masturbé Charles, mon envie de possession était trop forte, il fallait que je fasse jaillir sa semence! Et pareil pour son copain, et sans doute cette forte curiosité de voir un jeune éjaculer,
sur ma peau...Un peu de tout çà quoi !
Je ne me pose pas la question du respect, je ressens que son copain me désire, et pas pour s'amuser. Nous sommes comme trois complices qui rient beaucoup, qui jouent. Un aveu : J'ai toujours
fantasmé sur un homme qui éjaculait en me regardant. Mon mari me le faisait souvent. Le désir de séduire peut-être ? Et puis Charles me prend, on se donne l'un à l'autre jusqu'au bout de nos
forces.
C'est quand même plus agréable que de causer de rhumatismes, de constipation, de critiquer le phlébologue d'une telle etc. C'est souvent le principal des discussions de notre génération. J’aurais
envie de leur dire :
« Mais vous n'avez donc pas besoin de faire l'amour ? De vous faire caresser ? D'être embrassée sur la bouche ? De toucher un homme en érection ? »
Des bêtises quoi !
Non je ne peux pas croire que toutes n'y pensent plus, n'ont plus d'envies !
Mais on ne le dit pas ! Sexagénaires, mes sœurs, exprimez vous ! Ne vous retenez pas!
J’ai commencé à m’exprimer sur ce site parce que j’étais heureuse, j’avais envie de le crier. Avec Charles, c’est un feu d’artifice, que je vois dans ma tête, j'ai comme une poussée de fièvre dans le corps, une sorte de légère douleur dans les seins, tellement agréable…
Je chantonne quand je pense à notre prochain rendez vous.
Je suis heureuse. Les "têtes grises" ont aussi droit au bonheur et même à l'hypersexualité.
Après tout, la vie est si courte, pourquoi ne pas en profiter?