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Analyses

Lundi 26 octobre 1 26 /10 /Oct 12:28

Quel est le regard de l’Islam face à la problématique du viol ?

Dans la dynamique sexuelle qui existe au sein de la culture islamique en général, comment le viol s’interprète-t-il ?

La population musulmane s’occupe-t-elle de ces victimes ?

Sont-elles acceptées ou rejetées par leur propre société ?

Quelles sont les conséquences d’un viol ?

Et dans une situation de viols systématiques, les conséquences sont-elles les mêmes ?

Une des particularités de l’Islam est que les Lois islamiques ont été révélées au Prophète, et qu’elles sont, par leur origine même, considérées comme immuables. Le Coran définit clairement les différentes relations sexuelles qui sont permises et interdites pour les croyants. Cependant il omet de mentionner le viol, créant ainsi une problématique complexe pour les sociétés musulmanes.

 

Ce que dit la Loi islamique au sujet du viol

L’étymologie du mot Islam sous-entend une « soumission » à la volonté divine. Les Musulmans retrouvent l’expression de cette volonté dans le Coran et dans la tradition du Prophète, les deux sources principales de la Loi islamique. Dans la Loi islamique, les relations sexuelles permises sont bien définies. L’adultère et la fornication sont strictement interdits pour les croyants: c’est ce que l’on nomme le zina. Le zina est par définition n’importe quelle relation sexuelle entre deux personnes qui ne sont pas légalement mariées ou reconnues légalement comme ayant une relation de concubinage. Le viol est habituellement apparenté à la notion de zina. Joseph Schacht, expert de la Loi islamique, ne fait que mentionner le viol dans sa définition du zina: «Le mariage avec une personne interdite est zina, tout comme l’est le viol, celui-ci pouvant aussi être considéré comme causant des dommages corporels.» G.S. Masoodi explique quant à lui que les Musulmans considèrent le zina comme étant un crime terrible et le définit comme suit: «Une union charnelle d’un homme (d’âge mûr et sain d’esprit) avec une femme (d’âge mûr et saine d’esprit) qui n’est pas légalement la sienne», sans référence précise au viol.

Les quelques écrits qui traitent du viol et du zina ont comme préoccupation principale le débat qui existe autour des punitions imposées aux coupables. L’analyse du contexte social dans lequel le zina a eu lieu n’est pas une priorité pour les experts de la Loi. Et puisque le zina est considéré comme un crime horrible, les sanctions seront d’une sévérité proportionnelle.

Les punitions dites hadd peuvent être appliquées aux personnes déclarées coupables de zina, et peuvent être la lapidation, l’amputation de membres ou des coups de fouet, cette punition variant selon le statut marital du ou de la coupable.

La communauté légale s’entend généralement pour affirmer qu’il faut quatre témoins afin de prouver la culpabilité d’une personne dans un cas de zina. Ces témoins doivent être de bons musulmans (et non des musulmanes), des hommes de bonne réputation. Sans de tels témoins, il est impossible d’appliquer le hadd, à moins que la personne plaide volontairement coupable.

Dans le cas où il n’y aurait pas de témoins, la sanction appliquée sera dite tazir, et pourra être des coups de fouets, des amendes et/ou l’emprisonnement. Les faux témoignages seront également punis sévèrement. Dans les cas de viols, puisqu’il est rare qu’un tel crime soit commis en public devant quatre témoins mâles qui sont de bons musulmans, punir le coupable est parfois difficile.

Dans un article publié dans le Islamic and Comparative Law Quarterly, Aminul Hasan Rizvi explique clairement que seule une personne ayant consenti librement à participer au zina doit être punie. Dans le cas d’un viol, distingué par le terme zina bi’l-jabr, seul le violeur doit être puni. D’après ses recherches, il y aurait deux cas de viols dans les sources authentiques de l’Islam. Les deux violeurs auraient été punis alors que les deux victimes ne l’auraient pas été. D’où, conclut Rizvi, l’existence d’un consensus dans la communauté légale établissant que les femmes ayant participé contre leur gré et sans donner leur consentement au zina ne sont pas coupables vis-à-vis de la Loi islamique.

Ceci résume les positions généralement acceptées dans la communauté légale islamique. Elles ne se veulent pas exhaustives et n’ont pour but que de faire un bref tour d’horizon des différentes interprétations.

 

L’application de la Loi dans les sociétés musulmanes

Les difficultés de l’application en société de ces principes légaux sont visibles dans la loi pakistanaise qui régit le zina. Établie en 1979, très peu de distinctions existent dans cette loi entre les crimes de viol, ceux d’adultère ou de fornication: ils sont tous considérés comme des crimes faisant outrage aux bonnes mœurs et aux règles sexuelles formulées par le Coran. Rubya Mehdi commente: «En faisant de la fornication et de l’adultère un crime, cette loi réduit l’abomination du viol, puisque la fornication, l’adultère et le viol sont considérés sur le même pied par la loi». Cette loi pakistanaise est machiavélique car si une femme intente des poursuites pour viol contre un homme, et qu’il est possible de prouver qu’il y a eu une relation sexuelle mais impossible de déterminer si la femme n’a pas été consentante, elle pourrait être poursuivie pour le crime de fornication ou d’adultère!

Une autre loi, celle-ci tunisienne, démontre bien que ce n’est pas l’acte de violence qui est punissable dans le zina, mais bien le statut illégal de la relation sexuelle. La loi de 1969 sur le viol impose qu’un tel crime soit puni, sauf si l’agresseur consent à épouser sa victime. Dans ce cas, le violeur ne sera pas puni

Ce qui semble découler de ces différentes législations est que le viol n’est pas considéré indépendamment de la relation sexuelle. Alors qu’en Occident il est généralement accepté que le viol est un crime de violence qui a peu en commun avec la relation sexuelle, dans les divers pays de l’Islam, c’est l’acte sexuel non légitime qui est la source du crime.

Afin d’illustrer la différence entre les perspectives occidentale et islamique, G.-H. Bousquet explique que, dans l’école de droit malékite, une relation sexuelle avec un être non sexué — avec un animal ou avec un bambin, par exemple — ne peut pas être considérée comme un zina Si un enfant est trop jeune pour éprouver une sensation sexuelle à la suite d'une agression sexuelle, il n’y aura pas eu de viol. Ces comportements ne sont pas souhaités et seront punis, mais ils ne seront pas considérés comme sexuels et il n’y aura pas eu de zina.

 

La virginité, l’honneur et le viol : un aperçu de la réalité sociale

Nous allons voir que, au plan social, la perception des gens diffère quelque peu de la Loi et des règles juridiques établies par les différents États, tout en tenant compte de «l’élément humain» qui souvent colore les situations.

Le viol, impliquant un aspect privé de la vie des gens, comporte un tabou social. Il y a une certaine attitude face à la sexualité dans les sociétés musulmanes qui ne peut être négligée lors d’une discussion sur le viol.

L’Islam exhorte fortement les croyants à mener une vie chaste, autant les hommes que les femmes (Coran 24, 30-31). La chasteté implique deux choses: elle exige un comportement modeste qui n’incite pas à l’activité sexuelle et elle interdit toute activité sexuelle avant le mariage. Etre chaste n’est pas synonyme d’être vierge. Mais les différentes perceptions face à la sexualité et face à la virginité des femmes se confondent avec les notions de vertu et d’honneur dans la plupart des sociétés musulmanes puisque, socialement, l’individu applique la notion d’honneur tant à lui-même qu’au clan. Ce lien entre l’honneur et la sexualité féminine semble particulièrement important dans les sociétés arabo-musulmanes.

Sana al-Khayyat définit l’honneur comme tel : « Parce qu’un Arabe représente son clan, son comportement doit être respectable afin de ne pas déshonorer le groupe. Un homme peut honorer son clan et aspirer aux honneurs par ses actions généreuses et par son courage… Mais la notion de l’honneur la plus importante est celle reliée au comportement des femmes. Si une femme n’est pas modeste et inculque la honte à sa famille par sa conduite sexuelle, c’est tout son clan qui portera la honte et le déshonneur.»

Nawal El Saadawi, médecin et activiste féministe, nous indique que, pour la communauté musulmane, « l’honneur d’un homme est protégé tant que les femmes de sa famille ont leur hymen intact. L’honneur est plutôt relié au comportement des femmes de sa famille qu’à son propre comportement. Cette situation existe parce que l’expérience sexuelle chez l’homme est une source de fierté et un symbole de virilité alors que l’expérience sexuelle chez la femme est une source de honte et un symbole de déchéance.»

Elle rapporte, dans ses différents écrits, les injustices que peuvent subir les femmes musulmanes lorsqu’elles sont incapables de prouver leur chasteté. Elle mentionne plusieurs exemples de femmes qui ont été injustement accusées de ne plus être vierges par le simple fait qu’elles n’ont pas saigné lors de la consommation du mariage. Une telle accusation est passible d’une sanction qui peut se traduire par la mort physique, par un ostracisme et une exclusion de la communauté qui est l’équivalent d’une «mort sociale». Elle peut aussi se terminer en divorce honteux sans autre forme de procès.

C’est cette attitude, qui prévaut et qui persiste dans la plupart des sociétés musulmanes, qui fait en sorte que le viol se confond avec les activités sexuelles normales. Peu importe les circonstances dans lesquelles la femme a perdu sa virginité, le fait que l’hymen ne soit plus intact semble être le critère le plus important.

Citant L. Bercher, Bousquet explique que, le viol étant perçu comme ayant des répercussions sociales très graves, la victime est fortement dissuadée par la collectivité de porter des accusations. Le coupable d’un viol est passible de la peine de mort et, puisqu’il est souvent connu de la victime, une pression est souvent exercée sur cette dernière afin qu’elle garde le silence. De plus, porter une accusation de viol signifie dire ouvertement et publiquement que la victime n’est plus vierge. Elle sera perçue comme n’ayant pas de bonnes mœurs, chose honteuse pour la famille et dévastatrice pour la victime. Finalement, les tabous reliés à la sexualité font qu’il est scandaleux de parler de telles choses. Entre tous ces maux, il semble que les musulmanes préfèrent garder le viol secret autant que possible.

El Saadawi interprète les conséquences d’un viol de cette façon : « La réputation de la famille peut être perdue si une de ses filles perd son hymen prématurément, même en tant que victime de viol. Le viol reste donc secret, permettant ainsi à l’agresseur de ne pas être puni. Le vrai criminel est protégé alors que la victime, qui a perdu sa virginité, est condamnée "à vie" à la perte de son honneur. »

L’article 276 du Code criminel égyptien est clair sur le fait qu’un homme qui a une relation sexuelle avec une femme non consentante doit être puni. Il définit l’absence de consentement d’une façon très large: il inclut toute situation où une pression est exercée sur la femme de façon explicite et implicite. En théorie, les femmes sont protégées par cette loi qui, par sa définition, se rapproche de la conception occidentale du viol. Mais Safia K. Mohsen — elle-même avocate — explique que le viol n’est pas un crime souvent dénoncé en Égypte, à cause du préjudice que cela pourrait causer à la réputation de la famille. Elle explique que le viol réduit la «valeur» de la femme, car l’honneur de la famille est basé sur la bonne réputation de ses femmes. Une femme qui avouerait avoir été violée ne pourra trouver mari, et sa réputation ternira celle de ses sœurs. Elle cite l’exemple d’une jeune femme qui a été violée par son oncle. Son frère, en l’apprenant, a conspiré avec l’oncle coupable pour tuer la jeune fille. À son procès, il a plaidé qu’il voulait épargner à sa sœur une vie de honte et de solitude. Il défendait l’honneur de la famille et celui de sa sœur en la tuant.

Un autre exemple illustre comment cette perception de honte peut être appliquée au viol. Une jeune femme, elle aussi égyptienne, fut violée dans sa propre maison par des domestiques. Elle était fiancée et devait se marier la semaine suivante avec son cousin qui l’aimait. Malgré tout, après le viol, il l’a abandonnée, ne voulant plus jamais la revoir. Le policier affecté à l’enquête fut pris de sympathie pour elle et ordonna à un de ses officiers de l’épouser afin d’effacer le stigmate qui pourrait la suivre et sauva ainsi sa réputation.

Ce concept de la honte est profond et persistant dans la psyché des musulmans, même s’ils vivent dans un contexte social où la majorité de la population est non musulmane et n’adhère pas à ces stigmates face au viol. En 1993, à Montréal, une jeune fille musulmane d’origine maghrébine fut violée par son beau-père, lui-même musulman, et ce pendant une période de deux ans. Elle a finalement quitté la maison de sa mère pour aller vivre avec son père, la situation étant intolérable. Mais même son père lui rendit la vie difficile. Il lui aurait dit à plusieurs reprises qu’il lui était impossible de la respecter puisqu’il la considérait maintenant souillée et ruinée. La jeune femme a dû recourir aux services sociaux afin que ceux-ci puissent lui trouver un autre foyer. Survivre au viol fut difficile, mais survivre au stigmate apporté par l’événement fut tout aussi difficile, sinon plus.

Ces exemples illustrent que les circonstances de la perte de la virginité sont peu considérées. Malgré le fait que la Loi islamique et les sources authentiques disent que la victime d’un viol doit être exonérée de sanctions, socialement, ces lois ne sont pas intégrées. Lorsqu’elle a été victime d’un viol, la femme est exclue de la vie normale et stigmatisée.

 

Le viol, une injure à l’ordre social

Pour tenter d’expliquer les tabous et la honte qui sont associés au viol dans l’Islam, nous allons nous référer aux notions de pureté et de souillure telles que l’entend Mary Douglas. Elle définit la souillure comme étant ce qui vient interrompre l’ordre établi à l’intérieur d’un système. «La saleté est le sous-produit d’une classification systématique des objets ou des choses puisque la classification en elle-même sous-entend le rejet des objets inappropriés». Elle poursuit sa définition en disant que «les objets ou situations qui nous troublent, qui refusent de se faire classifier, nous les rejetons ou les ignorons afin qu’ils ne viennent pas déranger l’ordre établi.» Douglas explique qu’il doit se développer dans une société des rituels qui permettent de réintégrer, dans l’ordre établi, ces «choses» qui causent la souillure.

Nous allons illustrer cette notion par un exemple qui était, il n’y a pas si longtemps, relativement courant. Une jeune fille non mariée et enceinte était considérée dans notre société comme une femme souillée: par le fait d’avoir un enfant sans être mariée, elle n’était pas à sa place dans un système social qui dictait que, dans l’ordre des choses, les enfants ne doivent naître que d’un mariage. Cette jeune femme, troublant l’ordre établi, était rejetée et devait s’exiler dans une autre ville, le temps d’avoir son enfant. La jeune femme donnait ensuite son bébé en adoption, rituel qui la purifiait socialement, de sorte qu’elle pouvait de nouveau retourner chez elle et réintégrer la vie normale. L’enfant adopté, quant à lui, subissait une purification en intégrant une famille: ce rituel effaçait la stigmatisation qu’il aurait pu y avoir à son égard s’il avait vécu seul avec sa mère, sans pouvoir porter le nom de son père.

Dans les sociétés islamiques, il ne semble pas y avoir de tels rituels qui permettraient à une femme violée, souillée par une relation sexuelle non légitime, de se débarrasser de cette souillure et de réintégrer la société. Puisque le viol est une injure à un ordre établi — les règlements qui régissent les relations sexuelles établies par le Coran — et que la société est dépourvue de moyens pour classifier cette situation, la victime doit donc être évacuée et bannie de la société, tel que démontré dans les exemples précédemment utilisés.

Il est important de noter que les notions élaborées précédemment — soit la virginité et l’honneur face à la problématique du viol — circulent dans la plupart des sociétés musulmanes, indépendamment de la culture ou du pays d’origine. Les différents exemples utilisés l’illustrent bien d’ailleurs car ils proviennent de pays et de cultures différents. Il existe certainement dans un autre système religieux que l’Islam ou dans un système culturel autre que musulman des notions se rapportant à la virginité et à l’honneur semblables à celles que préconisent les musulmans. Nous insistons sur le fait que c’est le Coran qui, par son silence sur le viol, construit la structure de l’interprétation des relations sexuelles et définit ce qui est légitime et ce qui est souillure.

Le viol n’est pas perçu dans les sociétés islamiques de la même façon qu’il l’est dans les sociétés occidentales. Dans ces dernières, le viol est surtout considéré comme une attaque physique et psychologique sur la personne, alors qu’en Islam, le viol reste étroitement lié à la sexualité et à ses tabous. Malgré les principes de droit islamique qui stipulent qu’une femme n’ayant pas consenti à participer au zina ne doit pas être punie, l’application de ces principes n’est pas visible dans les sociétés musulmanes. Une corrélation semble s’établir à l’effet que le viol tend à avoir la même connotation qu’une activité sexuelle normale. Si on compare la situation d’une femme violée dans un contexte particulier et la situation des femmes qui sont collectivement violées dans un contexte de guerre, peu de différences apparaissent quant à la stigmatisation et à la marginalisation de celles-ci. Une telle stigmatisation s’applique même lorsque la communauté est parfaitement au courant des circonstances entourant ces viols, comme ce fut le cas au Bangladesh ou en Bosnie. Toute tentative de changement ou d’imposition d’une quelconque forme de rituel de purification par une stratégie gouvernementale ou religieuse n’aura probablement aucun effet sur les masses et sur la perception sociale.

L’Islam, en tant que système religieux, est silencieux sur le viol. Les sociétés musulmanes, en tant que systèmes culturels, sont incapables, ou ont de grandes difficultés, à réintégrer ces victimes dans leurs sociétés :

par la structure même des relations sexuelles telles que définies par le Coran,

suivant l’interprétation sociale qui résulte de cette définition et de la gravité implicite des crimes d’adultère et de fornication,

et malgré toutes les lois civiles votées par les différents gouvernements de pays dont la population est en majorité musulmane.

 

Par Chienne de Garde - Publié dans : Analyses
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Vendredi 23 octobre 5 23 /10 /Oct 12:50

Avertissement : je publie cette analyse, car elle correspond à un état de fait bien réel. Mais il ne s’agit pas de jeter l’opprobre sur toute une religion. Seuls certains intégristes sont concernés, et bien heureusement, ne sont qu’une infime minorité des musulmans.

Un phénomène inquiétant en progression : les viols collectifs des femmes occidentales par des musulmans

 

Un article de Frontpage magazine revient sur un sujet souvent occulté par les médias, les intellectuels et les politiques parce qu’islamiquement incorrect : le viol des femmes non musulmanes par des musulmans en Occident.

 

Les motivations des criminels sont claires : comme ils l’expliquent eux-mêmes, le choix de leurs victimes relève de raisons ethniques. En Australie, en Norvège, en Suède et d'autres nations occidentales ces viols racistes sont en progression et soutenus par des hautes autorités islamiques : le cheik libanais Faiz Mohammed excuse le viol des Australiennes provocatrices habillées de façon « indécente », tandis que le mufti et le disciple islamique, Shahid Mehdi expliquait que les femmes danoises violées l’avaient cherché puisqu’elles ne portaient pas le foulard islamique !

 

Pour le cheik égyptien Al-Qaradawi , les femmes violées « provocatrices parce que non habillées « décemment » devraient être punies. Il a ajouté, "pour qu'elle soit affranchie de la culpabilité, une femme violée doit avoir montré la bonne conduite."

 

En Norvège et en Suède, le journaliste Fjordman parle d'une épidémie de viol. Deux viols sur trois commis à Oslo sont le fruit des immigrés musulmans et 80 pour cent des victimes sont des femmes norvégiennes.

 

En Suède, selon Ali Dashti, "Les viols collectifs, habituellement faisant participer les mâles immigrés musulmans et les filles suédoises indigènes, sont devenus banals." Il y a quelques semaines cinq Kurdes ont brutalement violé une suédoise de 13 ans".

 

En France, Samira Bellil est sortie de  son silence - après avoir supporté des années des viols collectifs répétés dans des cités majoritairement habitées par des musulmans - et a écrit un livre, "dans l'enfer des tournantes". Décrivant comment le viol collectif est effréné dans les banlieues, elle a expliqué au Temps que, "n'importe quelle fille de voisinage qui fume, emploie le maquillage ou porte les vêtements attrayants est une putain."

 

Malheureusement, les femmes occidentales ne sont pas les seules victimes de cette épidémie. En Indonésie, en 1998, les groupes de droits de l'homme ont rapporté le témoignage de plus de 100 femmes chinoises violées pendant les émeutes qui ont précédé la chute du Président Suharto. Bon nombre des violeurs ont dit : "vous devez être violées, parce que vous êtes chinoises et des non-Musulmanes."

 

En avril 2005, une fillette  pakistanaise de neuf ans a été violemment violée par ses voisins musulmans ; elle était infidèle et chrétienne et devait payer pour l’intervention des Américains en Irak…

 

Au Soudan - où les musulmans arabes abattent les musulmans noirs et les Soudanais chrétiens dans un génocide continu - l'ancien esclave soudanais et maintenant activiste des droits de l'homme Simon Deng* explique qu'il était témoin des filles et des femmes violées et que le régime arabe de Khartoum envoie ses soldats pour commettre ces crimes. Dans d'autres rapports, des femmes qui sont capturées par des forces gouvernementales sont interrogées : « êtes-vous chrétienne ou musulmanes ? » et celles qui répondent chrétiennes, sont  violées, leurs seins coupés.

 

Ce phénomène de violences sexuelles islamiques contre des femmes non-musulmanes occidentales devrait être traité comme une épidémie pressante, violente, répressive. Au lieu de cela, les journalistes, les intellectuels, et les politiciens l'ignorent, le rationalisent, ou diabolisent ceux qui osent en parler.

 

En Australie,  quand le journaliste Paul Sheehan a rendu compte honnêtement des viols collectifs de Sydney, il a été traité de raciste et a été accusé d’entretenir  la haine contre les musulmans. Keysar Trad, vice-président de l'association musulmane libanaise australienne a indiqué que les viols collectifs étaient un crime "honteux" mais se plaignait que l'appartenance ethnique des violeurs avait été rapportée. D’ailleurs pendant le jugement l’appartenance ethnique des violeurs n’a pas été évoquée… Les policiers responsables des enquêtes ont été violemment menacés par les libanais musulmans : menaces de mort à leur encontre et menaces de viols envers leurs petites amies…La police a fini par laisser tomber leurs poursuites contre des violeurs libanais…

 

En France, dans les banlieues,  le viol collectif est maintenant connu simplement comme tournantes où les victimes savent que la police ne les protégera pas. S'ils se plaignent, Samir Bellil dit, ils savent qu'eux et leurs familles seront menacés. Dans la plupart des poursuites françaises, les violeurs musulmans déclarent qu'ils ne croient pas qu'ils ont commis un crime. Et dans un parallèle effrayant avec les violeurs en Australie, ils disent que la victime doit se blâmer elle-même et l’accuse d'être une « salope » ou une « putain. »

 

Selon le Guardian , pendant les émeutes françaises récentes, un prince saoudien avec des parts à News Corporation a revendiqué à une conférence à Dubaï qu'il avait téléphoné à Rupert Murdoch et s'était plaint au sujet des nouvelles de Fox News décrivant les perturbations en tant qu "émeutes musulmanes." Dans la demi-heure qui a suivie, le terme a été changé en "émeutes civiles."

 

À Malmö, la troisième plus grande ville en Suède, la police a admis qu'elle ne commande plus la ville. "Elle est efficacement dirigée par les troupes violentes des immigrés musulmans." Le personnel d'ambulance est régulièrement attaqué et refuse maintenant d'aider jusqu'à ce qu'une escorte de police arrive. La police a trop peur pour investir des parties de la ville sans protection.

 

Début 2005, les journaux norvégiens ont signalé qu'Oslo avait enregistré le nombre le plus élevé de cas de viols en douze mois précédents. Cependant, Fjordman explique que les statistiques officielles ne contenaient aucune donnée concernant "la surreprésentation des immigrés dans les auteurs de viols", et les médias demeurent étrangement silencieux. Le professeur d'Oslo d'anthropologie, Unni Wikan, a dit que les femmes norvégiennes doivent prendre la responsabilité du fait que les hommes musulmans trouvent leur façon de s’habiller provocatrice. Et puisque ces hommes croient que les femmes sont responsables du viol,  les femmes doivent s'adapter à la société multiculturelle ! [NDRL : Au lieu d’agir, de punir sévèrement les criminels, de prévenir les femmes non musulmane du danger, on demande tout simplement aux femmes occidentales d’avoir une attitude de dhimmi ! Lamentable !]

 

Le BBC a fait un documentaire programmé en 2004, avant que la police en Grande-Bretagne ait averti qu'il pourrait augmenter la tension raciale. "Dans ces circonstances exceptionnelles... A Channel 4, l'animateur responsable a accédé à la demande de la police... " Le documentaire devait montrer comment les Pakistanais et d'autres hommes musulmans ont sexuellement maltraité des jeunes filles anglaises blanches aussi jeunes que 11 ans.

 

Le nombre de viols commis par des hommes musulmans contre des femmes dans la dernière décennie est tellement incroyablement haut qu'il ne peut pas être regardé autrement qu’un comportement culturellement implicite. Il est manifestement renforcé et encouragé par les chefs religieux musulmans qui blâment les victimes et excusent les violeurs.

Source : www.frontpagemag.com

Par Source : www.frontpagemag.com - Publié dans : Analyses
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Vendredi 23 octobre 5 23 /10 /Oct 10:23

La société ne se scandalise pas des viols qui sont un lot commun dans nos cités.
Ainsi, l'année dernière une jeune fille de treize ans a été victime d'une « tournante », ces viols collectifs qui se pratiquent dans les cités.

Trois mecs lui sont "passés dessus". Elle a porté plainte.

En tant que témoin de l'agression qui a précédé le viol, je l'ai assistée dans sa démarche. Je vous passe les questions du style " : « comment était elle habillée ? »
Ou encore : «  êtes-vous sure que ce n'était pas un jeu ? »
Bref, un seul des agresseurs a pris de la prison ferme, 6 mois... les deux autres n'ont eu que du sursis.

La parole des filles violées est bien sûr mise en doute par la majorité de la cité. Comme la justice ne fait pas son travail, les violeurs prennent du sursis et rentrent en héros dans leur cité.
La fille est alors mise à l'écart. Pendant que le violeur se balade en toute liberté, la fille reste cloîtrée chez elle de peur de le croiser.

Elle est punie pour avoir été violée ! Après tout c'est logique !
Le violeur a tout le loisir de recommencer, il n'a plus qu'à trouver une autre proie, facile.

Que dit la société ? Violeur=héros. Violée=salope.

Bien entendu, ces « jeunes » de cité sont aussi des victimes, mais que dire des filles ? Est-ce nécessaire de devenir bourreau parce qu'on est victime ?
Est-ce une excuse ? Je n'ai pas envie d'être indulgente.
Je n'ai pas envie d'être indulgente avec ces mecs : Ok, ils sont victimes mais rien ne les oblige à devenir des bourreaux à leur tour.

On sait l'importance des parents. Il serait faux de dire qu'ils orchestrent la violence de leur progéniture !
Malheureusement pourtant, la plupart du temps, ces parents laissent leurs enfants livrés à eux mêmes. Les jeunes passent donc leur vie dans la rue « à s'éclater. »
C'est là que leur éducation se fait : aucune notion des valeurs comme le respect, la responsabilité. Ce qui compte c'est d'être violent, insolent, montrer qu'on est le plus fort.

Pendant ce temps, les filles sont chargées de la préparation des repas, des soins ménagers : elles sont dévalorisées. On leur a inculqué que les femmes sont là pour servir les hommes et faire des enfants.
En un sens donc, ce sont les parents qui encouragent ce genre de comportements. Pour les garçons, toute liberté. Les filles doivent se contenter de les servir.

Quand va-t-on s'intéresser aux problèmes des filles des cités ?

 

Merci à Fatima de vous avoir contacté et à vous Sophie d'en parler.

 

 

Sophie : Nicole, vous posez les bonnes questions et un en sens, vous avez les réponses.

 

Mais maintenant, comment faire pour éradiquer ce fléau ?

La tâche est immense. Il faut éduquer les filles, leur apprendre à dire « non », leur apprendre que les hommes et les femmes ont égaux, et que toute la liberté et le beau rôle ne vont pas seulement aux hommes.

Il faut aussi éduquer les garçons, leur apprendre le respect des femmes, qu’une jeune fille a le droit de s’habiller à sa guise, sans pour cela leur donner le droit de la « prendre » comme ils veulent.

C’est une lutte de tous les instants, car dans le même temps, des esprits malfaisants, qui ont dévoyés la religion, leur bourrent le crane avec des idées d’un autre âge.

 

Hélas, ce soir, je n’ai pas de solutions. Je vous invite, tous et toutes, à nous donner votre avis sur cette question primoridale.

Par Nicole et Sophie - Publié dans : Analyses
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Jeudi 24 septembre 4 24 /09 /Sep 14:16

Sujet qui reste tabou dans notre société, la sexualité des personnes âgées a pourtant été mise à l’honneur lors du colloque annuel du groupe Serience, chaîne d’établissements pour seniors, le 17 juin 2004 à Paris. Intitulé « le couple âgé : ‘vieillissement et sexualité’ », cette journée de réflexion s’est voulue un pas en avant dans la compréhension d’une réalité souvent inavouée.

Longtemps inabordée, la sexualité des personnes âgées mérite pourtant qu’on s’y intéresse.

Parmi les fondateurs de la sexologie, à la fois psychiatre et psychanalyste, le Professeur Georges Abraham de l’Université de Genève, a rappelé l’ambivalence de la société par rapport à la personne âgée. Source de fierté, la longévité est aussi source de préoccupation.

Selon lui, la sexualité se caractérise par quatre piliers. Elle définit l’identité d’un individu, trouve sa place entre les notions de reproduction et de plaisir, permet de comprendre les relations hommes/femmes et donne son sens à l’érotisme. « Chez le sujet âgé, la sexualité n’est plus d’ordre fonctionnelle, elle est méta-fonctionnelle, c’est-à-dire libérée de la fonction », insiste le Professeur.

Alors que le jeune est otage de l’avenir qui le tracasse et l’empêche de vivre au jour le jour, la personne âgée a intégré la mort dans son quotidien. Le corps n’est plus pour elle source de contraintes. En devenant ‘propriétaire’ de son corps, la personne âgée est libérée des rythmes physiologiques. Elle doit cependant réapprendre à l’apprivoiser. En s’intéressant à des parties de son corps auxquelles elle n’avait pas jugé bon de s’attarder quand elle était jeune, elle laisse place à ses inquiétudes, ce qui est souvent traduit, de manière incorrecte, par de l’hypocondrie.

Physiologiquement, la personne âgée, à fortiori si elle est en bonne santé, n’a pas d’excuse pour dire « je ne peux pas fonctionner ». La sexualité ne doit pas pour autant devenir une obligation. Citant Freud, le professeur souligne que « la libido du vieillard est très liée à la libido vitale ». Elle peut prendre divers aspects. La sexualité n’est donc plus une priorité. Elle devient sujette à sélection entre divers objets de satisfaction.

A l’inverse, une libido trop exacerbée et axée sur l’acte sexuel doit souvent être interprétée comme un signe d’angoisse. La sexualité devient une échappatoire. L’idée de la performance sexuelle un moyen de se rassurer.

Une chose est sûre, l’imaginaire joue chez la personne âgée un rôle primordial. Le simple fait de se tenir la main par exemple peut être vécu comme une résurrection du corps sur l’affectivité. A ce titre, la mémoire corporelle permet aux couples âgés de vivre une union harmonieuse. Parfois refoulés, les souvenirs corporels peuvent dans certains cas, être reconvertis en sensations. Tout comme les rêves. Cette ‘boîte à images’ dans laquelle sont canalisées toutes les sensations fortes éprouvées pendant le sommeil, peuvent donner à la personne âgée le sentiment d’exister. De plus, raconter ses rêves présente un intérêt relationnel chez la personne âgée, une manière de communiquer avec autrui. « Quand on rêve, on est toujours jeune », rappelle M. Abraham. Que dire de plus ?

« La longévité est une force », clame haut et fort le professeur. Et le Docteur Sylvain Mimoun de renchérir « l’amour donne des ailes, à n’importe quel âge. Le pire, c’est d’imaginer que c’est fini. »

Selon le gynécologue et andrologue de l’Hôpital Cochin, les personnes âgées ne sont pas intéressées par la performance. Ce qu’elles recherchent, c’est la continuité. La sexualité dans le couple agit comme un ciment. Et le fait qu’elle revêt des aspects différents au fil du temps n’est pas un problème en soi.

Le Docteur insiste avec force sur la nécessité d’un accompagnement des personnes, seule possibilité d’éviter l’incompréhension réciproque au sein du couple. La femme, à n’importe quelle âge mais d’une façon plus perceptible lorsqu’elle vieillit, est préoccupée par le désir de l’autre. L’homme est, quant à lui, essentiellement préoccupé par son propre fonctionnement.

Les changements physiologiques normaux peuvent être à l’origine de grandes détresses chez les personnes qui n’y sont pas préparées. Souvent mal averties, les couples s’enferment en effet dans un silence qui creuse encore plus la rupture. Il leur faut prendre conscience qu’aucun traitement hormonal, aucun remède miracle ne peut leur permettre de régler cette question qui est avant tout d’ordre psychique.

Le vrai problème n’est pas la modification de la libido mais bien l’arrêt de la sexualité, répète M. Mimoun. Et l’âge n’intervient pas dans la fonction sexuelle.

Toutes ces constatations lèvent le voile sur un sujet trop peu développé dans notre société et en souligne la complexité. La personne âgée, qu’elle vive en couple ou seule, se retrouve confrontée à de profonds changements d’ordre physique, physiologique et psychologique qu’il lui est difficile de comprendre et donc de maîtriser.

Le Docteur Marie Chevret, psychiatre et sexologue, note d’ailleurs que ces modifications sont d’autant plus délicates, qu’à la différence de la génération des baby-boomers, qui a eu la possibilité de parler plus librement de sexualité, les personnes très âgées -et les jeunes- sont ignorants en la matière.

Toute la difficulté revient à expliquer les choses sans les brusquer ni les censurer. Laisser à la personne âgée le loisir de redécouvrir son corps et sa libido. Lui laisser aussi le droit absolu de recréer une vie de couple si elle le désire. Elément créateur par excellence, la libido est un élément vital. Elle doit donc pouvoir s’exprimer librement.

A en croire ce proverbe africain cité par le Professeur Abraham, « si tu ne sais pas où tu vas, tourne-toi en arrière pour savoir au moins d’où tu viens ». Voilà qui résume bien la sexualité de la personne âgée. L’angoisse de la mort peut être contrée par la transformation des souvenirs en réalités sensorielles.

 

Par Doc - Publié dans : Analyses
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Mercredi 23 septembre 3 23 /09 /Sep 00:13

Sophie, ça me gêne mais je fantasme sur le viol... Je sais ce n’est pas terrible, j'ai honte mais le fait de me faire prendre par force par un homme me procure un sentiment d'excitation...

Bien sûr, je n'irai jamais au bout de ce fantasme, je voulais savoir si des femmes avaient le même et comment elles géraient cela ?
Merci de votre aide je n'ose pas en parler.

 

 

Sophie : Vous savez le courage d’en parler, et je conçois aisément le sentiment de honte que vous pouvez ressentir. Mais il semble que plus ou moins 10% des femmes auraient ce fantasme. J’ai trouvé les infos suivantes sur le net, je vous les transmets.

Votre aveu est aussi un tabou, et il est à manier avec précaution ! Cela arrangerait bien certains hommes de penser que beaucoup de femmes fantasment sur le viol !!!

Bien évidemment, vous pouvez parler autant que vous le souhaiter ici même.

 

 

« Accoler le mot "fantasme" à celui de "viol", qui est un crime, paraît forcément indécent, voire provocateur. Pourtant, nombre de femmes avouent fantasmer à l’idée d’avoir des rapports sexuels forcés. Décryptage de cette représentation mentale d’une mise en scène bien troublante.

 

> Le viol, un fantasme qui choque

Faire l’amour avec un autre homme que son partenaire ou avec une femme, avec plusieurs hommes ou dans des endroits insolites… Tels sont les fantasmes féminins les plus répandus et que l’on n’hésite plus à révéler entre copines ou à son partenaire.

Mais il en y a un autre, moins avouable, que connaissent certaines d’entre nous. Il s’agit du plus tabou d’entre tous : le fantasme du viol. Il s’accompagne généralement d’un sentiment de culpabilité et de honte pour celles qui l’éprouvent et d’une grande incompréhension, voire de mépris pour ceux qui reçoivent cette confidence.

En effet, comment peut-on désirer ce crime dont seraient victimes 48 000 femmes chaque année ? 

Attention, avant de juger ou de s’accabler, il faut comprendre et accepter les ressorts beaucoup plus complexes de l’imaginaire érotique de chacun. .

 

 

> Distinguer le fantasme du désir du passage à l’acte

Ce n’est pas parce qu’on imagine écrabouiller son patron avec un 4x4 que l’on va mettre en œuvre cette envie ! Il en va de même avec les fantasmes sexuels, qui sont des défouloirs et font partie d’un imaginaire que l’on ne peut pas contrôler.

Par conséquent, il n’y a pas de "bons" ou de "mauvais" fantasmes. Ils doivent simplement jouer le rôle d’interprète ou de décodeur de notre inconscient pour mieux se comprendre et agir dans la réalité.

Ainsi, la possibilité que ce viol (mentalement mis en scène de manière érotique et excluant la violence et le traumatisme d’un véritable viol) puisse intervenir en vrai n’est, en fait, pas désirée. Au contraire, il fait horreur.

 

 

> Comment expliquer le fantasme du viol ?

Les psychologues, psychanalystes et autres experts qui se sont penchés sur la question sont parvenus à faire ressortir trois principales explications.

- Se dédouaner : la sexualité s’accompagne bien souvent encore d’un sentiment, conscient ou non, de culpabilité. En se mettant en scène mentalement comme une victime d’un acte sexuel forcé, on se déresponsabilise du plaisir éprouvé. La femme peut ainsi se dire : "J’ai du plaisir mais c’est contre ma volonté", explique Michèle Gato, auteur du Kama Sutra pour hommes, les secrets du plaisir au féminin (éditions Leduc.S).

  

- Se sentir irrésistible : dans son imaginaire érotique, la femme visualise un homme la forçant à avoir des rapports sexuels avec lui parce qu’il ne peut contrôler son envie pour elle tant elle est désirable. 

 

- La prise de pouvoir : comme le rappelle Sophie Cadalen : "la rencontre sexuelle est un combat inconscient. Un combat- fort plaisant à vivre- où nos désirs bataillent, où chacun oscille entre abandon et prise de pouvoir". Ainsi, le fantasme de viol où se mêlent domination et soumission, nous permet de gérer et contrôler le désir et les rôles de chacun. On est donc finalement décisionnaire dans l’acte sexuel et ce fantasme nous permet d’être le metteur en scène. »

 

Source : Aufeminin.com

 

 

Par Sophie et auféminin.com - Publié dans : Analyses
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