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  • : Ce blog est un espace de liberté, où les femmes hypersexuelles pourront parler comme elles le veulent, se confier, et nous faire comprendre comment elles en arrivent à être ce qu'elle sont.
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Vendredi 23 octobre 5 23 /10 /Oct 10:23

La société ne se scandalise pas des viols qui sont un lot commun dans nos cités.
Ainsi, l'année dernière une jeune fille de treize ans a été victime d'une « tournante », ces viols collectifs qui se pratiquent dans les cités.

Trois mecs lui sont "passés dessus". Elle a porté plainte.

En tant que témoin de l'agression qui a précédé le viol, je l'ai assistée dans sa démarche. Je vous passe les questions du style " : « comment était elle habillée ? »
Ou encore : «  êtes-vous sure que ce n'était pas un jeu ? »
Bref, un seul des agresseurs a pris de la prison ferme, 6 mois... les deux autres n'ont eu que du sursis.

La parole des filles violées est bien sûr mise en doute par la majorité de la cité. Comme la justice ne fait pas son travail, les violeurs prennent du sursis et rentrent en héros dans leur cité.
La fille est alors mise à l'écart. Pendant que le violeur se balade en toute liberté, la fille reste cloîtrée chez elle de peur de le croiser.

Elle est punie pour avoir été violée ! Après tout c'est logique !
Le violeur a tout le loisir de recommencer, il n'a plus qu'à trouver une autre proie, facile.

Que dit la société ? Violeur=héros. Violée=salope.

Bien entendu, ces « jeunes » de cité sont aussi des victimes, mais que dire des filles ? Est-ce nécessaire de devenir bourreau parce qu'on est victime ?
Est-ce une excuse ? Je n'ai pas envie d'être indulgente.
Je n'ai pas envie d'être indulgente avec ces mecs : Ok, ils sont victimes mais rien ne les oblige à devenir des bourreaux à leur tour.

On sait l'importance des parents. Il serait faux de dire qu'ils orchestrent la violence de leur progéniture !
Malheureusement pourtant, la plupart du temps, ces parents laissent leurs enfants livrés à eux mêmes. Les jeunes passent donc leur vie dans la rue « à s'éclater. »
C'est là que leur éducation se fait : aucune notion des valeurs comme le respect, la responsabilité. Ce qui compte c'est d'être violent, insolent, montrer qu'on est le plus fort.

Pendant ce temps, les filles sont chargées de la préparation des repas, des soins ménagers : elles sont dévalorisées. On leur a inculqué que les femmes sont là pour servir les hommes et faire des enfants.
En un sens donc, ce sont les parents qui encouragent ce genre de comportements. Pour les garçons, toute liberté. Les filles doivent se contenter de les servir.

Quand va-t-on s'intéresser aux problèmes des filles des cités ?

 

Merci à Fatima de vous avoir contacté et à vous Sophie d'en parler.

 

 

Sophie : Nicole, vous posez les bonnes questions et un en sens, vous avez les réponses.

 

Mais maintenant, comment faire pour éradiquer ce fléau ?

La tâche est immense. Il faut éduquer les filles, leur apprendre à dire « non », leur apprendre que les hommes et les femmes ont égaux, et que toute la liberté et le beau rôle ne vont pas seulement aux hommes.

Il faut aussi éduquer les garçons, leur apprendre le respect des femmes, qu’une jeune fille a le droit de s’habiller à sa guise, sans pour cela leur donner le droit de la « prendre » comme ils veulent.

C’est une lutte de tous les instants, car dans le même temps, des esprits malfaisants, qui ont dévoyés la religion, leur bourrent le crane avec des idées d’un autre âge.

 

Hélas, ce soir, je n’ai pas de solutions. Je vous invite, tous et toutes, à nous donner votre avis sur cette question primoridale.

Par Nicole et Sophie - Publié dans : Analyses
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