Ce blog est destiné à toutes les femmes qui se sentent hypersexuelles.
Le plus souvent, elles en souffrent, car leur entourage les juge mal, 9 fois sur 10.
Elles se font traiter de salope, nympho, putain, j'en passe, et des meilleures....
Cet espace leur est ouvert, pour qu'elles parlent, qu'elles confient ce qui les fait souffrir, et ce dont elles ont honte, la plupart du temps.
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Sophie, ça me gêne mais je fantasme sur le viol... Je sais ce n’est pas terrible, j'ai honte mais le fait de me faire prendre par force par un homme me procure un sentiment d'excitation...
Bien sûr, je n'irai jamais au bout de ce fantasme, je voulais savoir si des femmes avaient le même et comment elles géraient cela ?
Merci de votre aide je n'ose pas en parler.
Sophie : Vous savez le courage d’en parler, et je conçois aisément le sentiment de honte que vous pouvez ressentir. Mais il semble que plus ou moins 10% des femmes auraient ce fantasme. J’ai trouvé les infos suivantes sur le net, je vous les transmets.
Votre aveu est aussi un tabou, et il est à manier avec précaution ! Cela arrangerait bien certains hommes de penser que beaucoup de femmes fantasment sur le viol !!!
Bien évidemment, vous pouvez parler autant que vous le souhaiter ici même.
« Accoler le mot "fantasme" à celui de "viol", qui est un crime, paraît forcément indécent, voire provocateur. Pourtant, nombre de femmes avouent fantasmer à l’idée d’avoir des
rapports sexuels forcés. Décryptage de cette représentation mentale d’une mise en scène bien troublante.
> Le viol, un fantasme qui choque
Faire l’amour avec un autre homme que son partenaire ou avec une femme, avec plusieurs hommes ou dans des endroits insolites… Tels sont les fantasmes féminins les plus répandus et que l’on n’hésite plus à révéler entre copines ou à son partenaire.
Mais il en y a un autre, moins avouable, que connaissent certaines d’entre nous. Il s’agit du plus tabou d’entre tous : le fantasme du viol. Il s’accompagne généralement d’un sentiment de culpabilité et de honte pour celles qui l’éprouvent et d’une grande incompréhension, voire de mépris pour ceux qui reçoivent cette confidence.
En effet, comment peut-on désirer ce crime dont seraient victimes 48 000 femmes chaque année ?
Attention, avant de juger ou de s’accabler, il faut comprendre et accepter les ressorts beaucoup plus complexes de l’imaginaire érotique de chacun. .
> Distinguer le fantasme du désir du passage à l’acte
Ce n’est pas parce qu’on imagine écrabouiller son patron avec un 4x4 que l’on va mettre en œuvre cette envie ! Il en va de même avec les fantasmes sexuels, qui sont des défouloirs et font partie d’un imaginaire que l’on ne peut pas contrôler.
Par conséquent, il n’y a pas de "bons" ou de "mauvais" fantasmes. Ils doivent simplement jouer le rôle d’interprète ou de décodeur de notre inconscient pour mieux se comprendre et agir dans la réalité.
Ainsi, la possibilité que ce viol (mentalement mis en scène de manière érotique et excluant la violence et le traumatisme d’un véritable viol) puisse intervenir en vrai n’est, en fait, pas désirée. Au contraire, il fait horreur.
> Comment expliquer le fantasme du viol ?
Les psychologues, psychanalystes et autres experts qui se sont penchés sur la question sont parvenus à faire ressortir trois principales explications.
- Se dédouaner : la sexualité s’accompagne bien souvent encore d’un sentiment, conscient ou non, de culpabilité. En se mettant en scène mentalement comme une victime d’un acte sexuel forcé, on se déresponsabilise du plaisir éprouvé. La femme peut ainsi se dire : "J’ai du plaisir mais c’est contre ma volonté", explique Michèle Gato, auteur du Kama Sutra pour hommes, les secrets du plaisir au féminin (éditions Leduc.S).
- Se sentir irrésistible : dans son imaginaire érotique, la femme visualise un homme la forçant à avoir des rapports sexuels avec lui parce qu’il ne peut contrôler son envie pour elle tant elle est désirable.
- La prise de pouvoir : comme le rappelle Sophie Cadalen : "la rencontre sexuelle est un combat inconscient. Un combat- fort plaisant à vivre- où nos désirs bataillent, où chacun oscille entre abandon et prise de pouvoir". Ainsi, le fantasme de viol où se mêlent domination et soumission, nous permet de gérer et contrôler le désir et les rôles de chacun. On est donc finalement décisionnaire dans l’acte sexuel et ce fantasme nous permet d’être le metteur en scène. »
Source : Aufeminin.com
Disons que l'idée d'avoir un rapport purement sexuel et de manière assez violente avec un pur inconnu excite beaucoup Maryline, voila tout. Evidemment que c'est à manier avec prudence, pour ne pas légitimer le discours de certains violeurs qui se justifient en disant "elle le voulait, elle l'a cherché, elle m'a provoqué" Il y a sur ce blog un témoignage que j'avais lu et m'avait beaucoup choqué et qui était un exemple de ce type de cas, où une femme mariée avait été violée dans le parking de son immeuble mais s'était tue parce qu'elle était réputée pour être provocante..
Je pense que le seul moyen d'assouvir ton désir "sainement" est de trouver le partenaire idéal, celui qui sera d'accord de se préter à ce jeu avec toi
Je dis "sainement" car il est inutile de te mettre en danger ou d'en souffrir psychologiquement ou physiquement!
Sinon, c'est un fantasme que je partage et que je pourrais presque trouver normal, s'il existait une "normalité" ou une "norme" en matière de sexualité!
Mon comportement, mes fantasmes, mon exhibitionniste ont fait que j'ai en effet été violée pour de bon par un sale type qui a toujours été impuni Ca a déclenché chez moi beaucoup de choses. Au départ il y avait cette envie, plutot ce fantasme d'être prise de force
Je découvre ce sujet et le titre me heurte, je peux comprendre le fantasme même si au fond il ne s'agit pas de viol bien entendu mais surtout de brusqueries et de "relation animale" ce qui il est vrai peut être excitant mais mélanger le mot " viol " avec " plaisir intense ", c'est déplacé ( c'est mon avis)
pourquoi vouloir de la violence dans un rapport? explications?
Par contre, vous devriez être plus libre dans votre approche. On sait que le viol est un crime (on nous le rabache assez), pas besoin de toutes ces précautions de langage!
Alors, autant je souhaite que l'on réalise toujours ses fantasmes, autant je lui souhaite de ne jamais vivre celui-là !