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  • : Ce blog est un espace de liberté, où les femmes hypersexuelles pourront parler comme elles le veulent, se confier, et nous faire comprendre comment elles en arrivent à être ce qu'elle sont.
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Analyses

Jeudi 18 mars 4 18 /03 /Mars 20:08

Quand Georges nie (justifie en fait) le viol d'Olga par sa tenue, c'est insupportable mais malheureusement très courant. Merci de publier mon coup de gueule !


« T’as vu comment elle était sapée ? Pas étonnant qu’elle ait été violée !»


Ce commentaire est hélas bien plus courant que ce qu’on croit. On l’attribue généralement à des personnes n’ayant pas de conscience féministe. Mais il existe également certain-es féministes pour dire qu’il est du devoir des femmes de ne pas céder aux injonctions patriarcales en matière d’habillement (mini-jupes, strings, tops moulants, talons aiguilles, etc.), et de leur devoir, encore, de ne pas donner l’occasion de la provocation.


Il s’agit d’une pensée facile. En voyant une femme en mini-jupes et bas-résilles, il est en effet aisé de céder à la pensée : « Elle est folle de s’habiller comme ça, elle cherche à être violée, ou quoi ? ».


Oui, dans le monde dans lequel nous vivons, cette fille aura certainement l’occasion, habillée ainsi, d’être agressée verbalement ou par des regards insistants. Seulement voilà, penser cela est une double erreur. D’abord, parce qu’elle provient de la pensée - erronée - qu’on risque davantage d’être violée si on est habillée d’une manière ou d’une autre. Et elle provient de la pensée - tout aussi erronée - que le viol, c’est la nuit dans un parking ou dans une rue sombre, par un inconnu.


Ces viols existent, mais ils sont minoritaires, et la façon dont on est habillée n’a rien à voir dans l’histoire. Quant aux agressions verbales, idem, la tenue n’a rien à voir non plus. On peut être habillée comme un sac à patate et subir des agressions du genre : « tu suces » ?


Seconde erreur : celle de penser automatiquement que les femmes doivent s’habiller de telle ou telle façon pour s’adapter aux circonstances. Il est clair que si je vais dans un bidonville, je ne vais pas me mettre en mini-jupe. Mais je ne vais surtout pas mettre une Rolex et des Ray-Ban. Et cela est valable autant pour les hommes que pour les femmes. A partir du moment où je vais dans un endroit dangereux, je ne vais pas m’habiller de manière à attirer le regard, mais au contraire de manière à passer inaperçue. Jeans-baskets s’imposent. Et c’est valable aussi pour les hommes.


A partir de là, je me fais un point d’honneur à m’habiller comme je l’entends. Si je veux sortir le soir en mini-jupe, je le fais. Parce que je sais de toute façon que si je dois être violée, le jeans-basket n’arrêtera pas mon violeur. Et parce que je sais que j’ai statistiquement davantage de risques d’être violée par des copains à la fête où je vais que dans la rue.


Par ailleurs, je me fais un point d’honneur à m’habiller comme je le veux, malgré les agressions verbales et malgré le reste, précisément comme un acte militant, pour récupérer l’espace public que certains hommes essayent à tout prix d’avoir pour eux tous seuls.


J’en ai marre que l’on dise que la rue, le soir, c’est dangereux pour une femme. Ça n’est pas plus dangereux que pour un homme. J’en ai marre que l’on me dicte ma conduite, ma tenue. Alors je ne suis pas folle, je ne vais pas aller me balader à poil à deux heures du matin. Mais un mec non plus ne le ferait pas.
Mais je supporte de moins en moins qu’on me dise que « pour mon bien », « vu les circonstances actuelles », « vu la quantité de prédateurs qui courent les rues », je ferais mieux de m’habiller comme ci ou comme ça.


Parce que c’est avec ce même raisonnement qu’on en arrive à dire que pour mon bien, je ne dois pas sortir après 23 heures, et pour mon bien, je dois renoncer à l’espace public. Et c’est avec ce même raisonnement que certaines jeunes filles dans les banlieues se voilent, pour avoir la paix.


Plus il y aura de femmes dans la rue à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, plus elles s’habilleront à leur guise, et plus l’espace public redeviendra mixte. Dire :

« Attention, les mecs s’excitent devant la naissance d’un sein, alors faites en sorte de ne pas les exciter », c’est raisonner par la peur.

C’est-à-dire : ayez peur de leur réaction et prévenez-vous de cette réaction en ne leur donnant pas l’occasion de réagir ainsi.
Mais ce n’est pas avec la peur que l’on fait les révolutions. C’est précisément avec l’inconscience que donne la certitude de lutter pour la bonne cause.

Par Calypso - Publié dans : Analyses
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Dimanche 7 mars 7 07 /03 /Mars 01:09

Agressions sexuelles facilitées par drogue

Les faits incontestables :

Les agressions sexuelles facilitées par la drogue sont un crime grave : La sexualité est un acte intime. L'agression sexuelle ne l'est pas; elle comporte un abus de pouvoir, la crainte et la perte de contrôle. Au cours d'une agression, une femme peut être battue ou même tuée. Les drogues du viol peuvent être fatales, surtout si elles sont mélangées à de l'alcool. Même en l'absence de violence physique ou de drogues, les victimes peuvent être marquées émotionnellement et pourraient ne plus se sentir en sécurité pendant longtemps.

Les victimes d'agressions sexuelles facilitées par la drogue ne sont jamais responsables : Les survivantes d'une agression sexuelle pourraient se blâmer de ce qui leur est arrivé. Elles pourraient en avoir honte ou se sentir comme si elles l'avaient provoqué en buvant trop ou en s'habillant ou en agissant d'une certaine façon. La vérité est que la façon dont vous vous habillez ou agissez ne devrait jamais provoquer un viol; une relation sexuelle ne devrait avoir lieu que lorsque les deux personnes sont consentantes.

La drogue du viol la plus courante n'est pas le Rohypnol®, mais bien l'alcool : Lorsqu'on invoque les drogues du viol, on a tendance à penser aux drogues étant glissées dans le verre d'une femme à son insu. Cette façon de faire se produit mais, pour le moment du moins, est assez rare au Canada. Plus souvent qu'autrement, les victimes d'agressions sexuelles sont des femmes qui ont un peu trop bu et qui sont abusées sexuellement après avoir perdu conscience ou qui sont trop intoxiquées pour résister à l'agression.

Les agressions sexuelles facilitées par la drogue se produisent plus souvent qu'on ne le croit : La plupart de ces crimes se produisent sans être déclarés à la police, ni résolus ou prouvés. Les raisons pour lesquelles les femmes ne déclarent pas le crime à la police sont nombreuses. Plusieurs drogues utilisées aux fins de viol, dont l'alcool, peuvent avoir des effets sur la mémoire de la victime, et certaines femmes ne savent pas avec certitude si elles ont été agressées sexuellement. Certaines peuvent également penser que la police ne les croira pas, ou estiment qu'elles étaient en partie responsables. Certaines pourraient même vouloir oublier toute cette histoire.

La plupart des viols facilités par la drogue sont commis par une personne que la victime connaît ou en qui elle a confiance, et non par des étrangers : La plupart des agressions sexuelles sont des crimes de situation, par exemple, un homme agresse sexuellement une femme intoxiquée par l'alcool ou par une drogue quelconque, parce qu'il la considère comme une « cible facile ». Ainsi, il est assez courant que la victime connaisse son agresseur. La plupart du temps, le viol facilité par la drogue est commis par un ami ou une connaissance, par une personne rencontrée lors d'un rendez-vous amoureux ou par le conjoint, et parfois même par le mari ou un membre de la famille. On estime qu'environ 75 % des viols sont commis par une connaissance ou une personne rencontrée lors d'un rendez-vous amoureux.

Les femmes sont presque toujours les victimes des agressions sexuelles facilitées par la drogue et les adolescentes et les jeunes femmes sont les plus à risque : Les femmes âgées entre 16 et 24 ans sont quatre fois plus à risque d'être agressées sexuellement que les femmes des autres groupes d'âge1. Mais, bien que les femmes soient presque toujours les victimes d'un viol facilité par la drogue, n'importe qui peut subir ce crime, même les hommes.

Statistiques et faits à propos du viol facilité par la drogue :

  • Environ 25 % des femmes soutiennent que la drogue a joué un rôle dans un viol.
  • La plupart de ces crimes se produisent sans être reconnus, déclarés, résolus ni prouvés.
  • Certaines des drogues utilisées aux fins d'une agression sexuelle ou d'un viol peuvent être fatales lorsque mélangées à de l'alcool.
  • Les drogues du viol sont couramment utilisées aux fins récréatives, faisant courir à l'utilisatrice le risque d'une agression sexuelle.
  • Les adolescentes (âgées entre 16 et 19 ans) et les jeunes femmes (entre 20 et 24 ans) sont quatre fois plus à risque d'être agressées sexuellement que les femmes des autres groupes d'âge.
  • On estime que la plupart des agressions sexuelles, soit environ 75 %, sont commises par une connaissance ou une personne rencontrée lors d'un rendez-vous amoureux.
  • La substance la plus fréquemment détectée chez les victimes d'une agression sexuelle facilitée par la drogue est l'alcool. La marijuana vient en deuxième position.

Source : http://www.sexualityandu.ca

 

Par Sophie - Publié dans : Analyses - Communauté : Réalités
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Dimanche 28 février 7 28 /02 /Fév 09:00

HOMME - FEMMES, LES VRAIES DIFFERENCES DANS L’AMOUR

VERITES ET IDEES FAUSSES

 

1. La femme a besoin de sentiments pour faire l’amour, pas l’homme.
Cette situation est en train de changer pour les femmes. Les femmes d’aujourd’hui ont souvent une sexualité bien plus débridée lors d’aventure que dans la conjugalité où elles ont un plus grand souci de l’autre. Il ne s’agit pas réellement d’une sexualité hygiéniste : il y a toujours un investissement émotionnel, mais celui-ci ne concerne que l’instant.
Mais certains hommes continuent à dire : si une ma femme me faisait certaines choses, je trouverais cela gênant. Ceux-là ont évidemment des relations sexuelles beaucoup plus libres et épanouissantes hors du couple.

2. L’homme a besoin de faire l’amour très souvent, la femme peut s’en passer plus facilement.

Sur le plan neurophysiologique, un homme aurait quasiment besoin d’une éjaculation par jour pour le bon fonctionnement des testicules et de la prostate. La femme est moins anatomique, plus cérébrale. Avec la maturité, avec la perte des inhibitions et des tabous, les femmes ont de plus en plus besoin de faire l’amour. Mais tout de même, à toutes les époques de la vie, si une femme a trouvé une réponse amoureuse à sa demande, elle peut plus facilement se passer de relation sexuelle qu’un homme. Alors que, pour celui-ci, qui souvent parle peu, faire l’amour est la façon de dire « je t’aime ».

3. L’homme est excité par un détail, la femme par l’ensemble.

On le vérifie quand on sait que la plupart des fétichistes sont des hommes. Quand on demande à un homme ce qu’il aime chez une femme, il parle de ses seins ou de ses fesses, alors que la femme évoquera, pour l’homme, sa démarche, sa voix, un parfum. De façon générale, le désir de la femme, lui, est éveillé par l’intérêt qu’elle-même suscite chez l’homme, en quelque sorte, ce qui l’intéresse c’est de découvrir, grâce au regard posé sur elle, ce qu’elle représente comme objet de désir.

4. La femme a besoin de plus de préliminaire que l’homme.

Les préliminaires sont intéressants pour les deux partenaires car un dialogue s’instaure alors, qui intensifie et nourrit la relation. Quand certains hommes caressent uniquement le sexe de la femme en croyant lui faire plaisir car c’est ce qui leur plairait à eux, ils se trompent. La femme peut avoir alors l’impression d’être
Chosifiée. Mais si l’homme accepte de comprendre le sens que les préliminaires ont généralement pour la femme, il s’inscrit sur un terrain davantage relationnel et affectif, et la façon dont il fait l’amour reflète alors sa manière d’être avec l’autre. Il ne s’agit pas l’apprendre un mode d’emploi mais d’ouvrir un champ nouveau dans son rapport au monde. Cela demande à l’homme un véritable travail alors qu’une femme y accède plus facilement, plus naturellement.

5. L’homme n’aime que les caresses sur le sexe, la femme les aime toutes.

C’est vrai et faux. C’est vrai si l’on prend l’homme occidental traditionnel, un peu machiste. Souvent, lorsque leur partenaire les caresses sur différentes parties du corps, cela agace les hommes. Des couples intègrent les messages dans leurs relations sexuelles, ce qui ouvre l’homme à un rapport très différent à son corps. La femme aime être caressée sur tout le corps car tout son corps est excitatoire, probablement parce qu’elle a conscience très tôt que c’est l’arme avec laquelle elle séduit.

6. Le corps entier de la femme est érogène, les zones érogènes de l’homme sont ses parties génitales.

On observe par exemple que le souffle du vent sur le corps est ressenti beaucoup plus voluptueusement par une femme que par un homme, donc qu’il existe probablement une sensibilité cutanée différente. On constate ainsi fréquemment que les hommes n’aiment pas être touchés, que leur sexualité est effectivement plutôt génitale. La répartition sanguine, au moment de l’excitation, ne se fait pas de façon identique pour l’homme et pour la femme. Chez celui-ci, l’afflux se concentre dans la zone génitale alors qu’il se répartit dans différentes parties du corps chez la femme.

7. Les hommes préfèrent les mots crus pendant l’acte, les femmes les mots tendres.

C’est très juste et hélas ! Parfois compliqué, parce que les femmes n’aiment pas tellement être traitées de « chienne » ou de « salope ». Mais les hommes ne le font pas contre la femme, ils le font pour déclencher leur excitation. Ils peuvent dire des mots tendres avant et après, mais pas pendant la montée orgasmique. Il y a des femmes qui acceptent d’entrer dans le jeu et d’apprendre à parler ce langage masculin parce qu’elles savent que c’est la manière de faire monter l’excitation de l’homme.

8. La femme a des orgasmes illimités, pas l’homme.

La femme a effectivement cette possibilité d’avoir plusieurs orgasmes avec un laps de temps entre deux qui n’excède guère trois minutes, cela représente 20 % des femmes. L’homme lui, a, après l’éjaculation une phase réfractaire durant laquelle il ne peut plus être excitable, aussi fou amoureux soit-il. Or si, physiologiquement, les femmes ont cette capacité, certaines seront comblées par un seul orgasme. Pour certains hommes leur temps de récupération est long, il peut aller de cinq minutes à une nuit entière. Or la sexualité montre que, d’une personne à l’autre, de nombreuses variations sont possibles sans que l’on soit jamais dans l’anormalité.

9. La femme a un orgasme dix fois supérieur à celui de l’homme.

C’est une idée reçue qui renvoie à une représentation de la femme inassouvissable et dévoratrice. Les hommes peuvent connaître des intensités de jouissance extrêmement fortes, et rien ne permet de dire que celles de la femme sont supérieures.

10. L’homme a toujours un orgasme quand il éjacule.

Non, il peut y avoir éjaculation sur verge molle, sans érection et sans plaisir orgasmique. Et certains hommes peuvent avoir des éjaculations avec érection mais sans plaisir. C'est-à-dire qu’il n’y a pas forcément orgasme lorsqu’il y a éjaculation. En revanche, lorsqu’il y a orgasme, il y a presque toujours éjaculation. En Occident, on continue à confondre orgasme et éjaculation, et les femmes sont encore souvent déstabilisées lorsque les hommes n’éjaculent pas. Elles se sentent coupables comme si elles n’étaient pas assez désirables. Alors qu’un homme peut connaître un magnifique orgasme sans éjaculer.

11. Les femmes n’éjaculent pas.

C’est vrai et faux puisque si elles n’éjaculent évidemment pas comme les hommes, il y a ce que l’on appelle « les femmes fontaines ». Ce sont des femmes qui ayant un orgasme, peuvent émettre jusqu’à un demi-litre de liquide. Il ne s’agit ni d’urine, ni de sperme, mais d’une sorte de 'super' lubrification. Mais aucune femme n’est fontaine à chaque fois, certaines le sont deux ou trois fois seulement au cours de leur vie. Si les femmes fontaines sont souvent très gênées, les hommes en revanche, sont à l’affût de ces femmes car ils prennent les traces sur les draps comme des preuves de leur virilité.

12. La femme a des fantasmes de viol, l’homme d’amour à trois.

C’est l’inverse ! En fait, ce sont davantage les hommes qui pensent que les femmes ont un fantasme de viol, pour de déculpabiliser de ce qu’ils fantasment, eux. Inconsciemment, un homme pense souvent qu’une femme aspire à être violée. Le viol est un fantasme le plus souvent masculin. En revanche l’un des fantasmes féminins les plus courants est un scénario à trois, elle et les deux hommes. Pour les hommes, ils ont effectivement souvent le fantasme de faire l’amour à trois, avec un autre homme auquel ils offriraient leur femme. C’est un fantasme à la fois de puissance et d’homosexualité détournée. Certains taraudent suffisamment leur femme pour que celle-ci accepte de passer du fantasme à la réalité ; cela détruit de nombreux couples, car voir jouir sa femme avec un autre homme n’est pas chose facile !

13. La femme peut avoir une activité sexuelle toute sa vie, pas l’homme.

Avec l’âge, l’érection de l’homme peut être plus longue à venir car il y a fatigue du terrain uro-génital. Mais cette idée est très répandue surtout parce que pendant très longtemps, la sexualité des gens âgés a été taboue. Donc les individus, arrivés à 65-70 ans, ressentaient une lassitude. C’est moins vrai aujourd’hui. Quand aux femmes, une majorité a ressenti leur premier orgasme après 60 ans comme s’il leur avait fallu attendre d’être ménopausées, de ne plus pouvoir être mère, pour s’autoriser à prendre du plaisir… comme une femme légère ! A partit de 50 ans, les hommes peuvent avoir des maladies cardio-vasculaires, qui altèrent leur capacité érectile. Mais je crois que c’est surtout l’usure du couple qui fait qu’ils se lassent des relations sexuelles, parce que lorsque ces hommes partent avec des femmes bien plus jeunes qu’eux, ils s’en sortent très bien. Quant aux femmes, elles peuvent connaître des problèmes de lubrification, pour lesquels il existe des solutions. Par ailleurs, un certain nombre d’entres elles perdent tout désir de faire l’amour aux alentours de la soixantaine car elles sont dans la dévalorisation de l’image érotique d’elles mêmes ; le problème est donc psychologique et non pas physiologique.

14. L’homme se lasse plus vite de sa partenaire que la femme.

Maintenant les femmes ont la possibilité d’avoir différents partenaires, elles se lassent aussi rapidement que les hommes de relations sexuelles non satisfaisantes. En revanche, les jeunes couples amoureux, si la sexualité fonctionne bien entre eux, croient à la permanence du désir physique puisque la plupart s’engagent sur un contrat de fidélité. L’homme pense donc alors qu’une seule femme pourra le satisfaire et l’accompagner tout au long de sa vie. Cela dépend du monde sur lequel s’est faite la rencontre. Si, pour l’homme, elle est dès le début vide de critères autres que sexuels, effectivement, une fois l’objet consommé, il peut se lasser très vite. Mais si l’homme s’investit affectivement dans la relation, il ne se lassera pas plus vite qu’une femme. Quand un véritable sentiment existe, homme et femme sont curieux de leur partenaire, de l’énigme qu’il représente, amoureux de son corps aussi. Faire l’amour devient alors une des façons de se parler, de nourrir le lien, de le sentir vivant, et il n’y a aucune raison que l’intérêt retombe.

15. L’homme est biologiquement plus polygame que la femme.

Nous sommes tous, hommes et femmes, de structure polygame, comme le démontre la psychanalyse, c'est-à-dire que nous éprouvons tous des désirs multiples. Même si nous aimons et désirons notre compagnon ou notre compagne, notre libido a besoin d’objets multiples. La différence se fait sur le passage, ou non, à l’acte. Culturellement, autrefois, les hommes en avaient le droit et pas les femmes. Aujourd’hui, les jeunes couples sont très demandeurs d’une fidélité totale. D’un côté, on peut dire que la fidélité oblige à accepter une part de frustration, parfois difficilement supportable, mais, d’un autre côté, la frustration est l’occasion de ne pas être dans la toute puissance, de ne pas penser que le monde est soumis à son propre désir. En fait, la fidélité se négocie à l’intérieur de chaque couple, et les contrats ne sont pas les mêmes selon l’histoire de chacun et l’âge des partenaires. Est-ce que, à l’origine, les hommes étaient plus polygames et que, en développant leur capacité d’attachement, ils se sont modifiés sexuellement ? Faire son «marché sexuel» sur Internet, on constate un décalage entre l’attitude de l’homme, qui cherche une pure aventure physique d’un jour, et celle de la femme, qui, souvent, propose une aventure sexuelle comme prétexte en espérant qu’une relation se créera ensuite.

16. Plaisir, désir, on a l’impression que tout cela est mélangé.

Le désir est un élan et le plaisir est la capacité de transformer cet élan en créativité émotionnelle. Le désir est un moteur, une curiosité, une gourmandise. Le plaisir, c’est la capacité à métamorphoser cette curiosité en don de soir à l’autre et en émotion. Où le plaisir commence-t-il ? Dès le désir. Les hommes demandent aux femmes : « est-ce que c’était bon ? » Si la femme fait l’amour parce qu’elle en éprouve le désir, c’est déjà du plaisir ….. La seule vraie question pourrait être : « comment c’était bon ? » Ce qui fait le distinguo entre le plaisir, la jouissance et l’orgasme, c’est notre capacité de renoncement au contrôle. Le plaisir, c’est un accueil de l’autre et de sensations qui peuvent rester dans l’intellectualisation. La jouissance, c’est faire quelque chose de ce plaisir. L’orgasme, c’est un lâcher prise, un renoncement total au contrôle. Jouir de, c’est profiter de, accepter, ce qui se passe : le rire, les larmes, le mutisme, les cris……

17. Comment parvient-on à vraiment lâcher prise ?

Pour jouir, il faut s’aimer soi même. C’est pourquoi il n’est pas rare que les femmes découvrent un véritable épanouissement sexuel après 35 ans. Parce que, à cet âge là, elles se sont prouvés ce qu’elles avaient à se prouver : elles ont rompu avec leurs parents, elles ont réussi professionnellement, nombre
d’entre elles ont eu des enfants…. Comme elles ne cherchent plus à être irréprochables, ambitieuses, tendues vers leur but, bref sous contrôle constant, la rencontre sexuelle est différente. Juste parce qu’elles s’autorisent la douceur qu’elles se font un peu plus confiance, ces femmes peuvent entendre le désir de l’homme comme une preuve d’amour. Lorsqu’elles vivent le désir de l’homme comme une violence, une intrusion, leurs corps dit « non » et se refuse à la jouissance.

18. De quoi a donc peur le corps féminin qui refuse la jouissance ?

Aller vers le désir, c’est aller vers quelque chose de sauvage, d’animal. Accepter le plaisir, c’est oser sa violence. Derrière cette inquiétude se cache le fantasme inconscient d’être castratrice, ce fantasme, qui veut nous faire croire que le désir et le plaisir de la femme sont si grands qu’ils pourraient engloutir l’homme. L’orgasme c’est perdre le contrôle, mourir au contrôle de soi. Or, le contrôle, ne permet pas de jouir.

19. Pour s’autoriser la jouissance, quelles sont les ruptures à accomplir ?

On n’est jamais seul au lit ; On emmène avec soi papa et maman notamment. Quelle image de la féminité de la sexualité maman m’a-t-elle transmise ? Quel regard papa a-t-il posé sur moi lorsque je suis devenue femme ? C’est en me détachant de ce regard-là, en renonçant à ce modèle, que je pourrai m’autoriser à jouir/ Le désir sexuel est celui qui, le plus sûrement, nous pousse hors de l’amour parental. On ne s’autorise le désir de rompre avec les grandes protections de l’enfance et de l’adolescence. Car désire, c’est être actif. Et jouir ; c’est accepté de l’être.

20. Comment l’amour se construit

Le désir profond de certaines femmes, ce n’est pas tant l’orgasme qu’être aimée. Beaucoup ne font pas l’amour pour céder à une pulsion intérieure mais pour qu’on les aime. L’orgasme, même simulé, est la récompense qu’elles offrent à l’homme pour le remercier de son désir et pour se prouver qu’elles sont des femmes méritantes. Comment voulez-vous que leur corps suive alors qu’elles ne sont pas en accord avec lui ? D’ailleurs les femmes les perturbent également. Ils se donnent pour mission de faire jouir la femme. Faire l’amour devient alors un combat, un bras de fer. L’amour dépend de cette sérénité-là, et la sexualité y trouve justement toute sa latitude. Car une sexualité heureuse demande du temps, de la communication, elle se construit. 

  
 

En conclusion : aimer et faire l’amour sont deux choses différentes qui ne vont pas forcément de pair pour un homme, mais constatation valable aussi pour une femme. 

Un homme peut aimer une femme, et vice et versa, et faire l’amour avec d’autre partenaire, sans état d’âme, rien que pour le plaisir du sexe. Nous pouvons aussi aimer une personne sans jamais y toucher (d’un amour platonique), et cumuler des rapports sexuels avec des personnes que nous n’aimerons jamais. 

Etrange mais triste réalité de la vie de constater qu’aimer peut faire si mal, alors qu’un rapport charnel ne peut faire que du bien…

 

Texte paru sur le site : http://douceurintemporel.unblog.fr/

Par Douceur Intemporelle - Publié dans : Analyses - Communauté : Réalités
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Jeudi 4 février 4 04 /02 /Fév 01:59

Quelle différence entre soumission et viols, quelles limites ? Quelles règles ?

Valmont nous offre ici son analyse qui vous permettra de faire la part des choses…

 

Comment distinguer la relation d’échange de pouvoir érotique sain et pleinement consenti des cas d’abus et d’assaut ?

La National Coalition for Sexual Freedom propose aux médecins, forces de l’ordre et travailleurs sociaux (au Canada) une grille de questions permettant de faire les distinctions qui s’imposent.

Outre l’existence d’un droit de veto pour la personne soumise, les cinq questions suivantes peuvent vous aider à déterminer si le consentement est présent dans l’activité :

  • Est-ce que l’expression du consentement fut expressément niée ou retirée ? Si l’un des partenaires retire son consentement durant l’activité, cela doit être respecté. Sinon, il est possible que nous soyions en face d’un cas de viol.
  • Y aurait-il eu des facteurs qui auraient pu avoir un impact négatif sur l’obtention du consentement (facultés affaiblies par l’alcool, l’usage de drogues, personnes d’âge mineur) ?
  • Quelle est la relation entre les partenaires (première rencontre ou relation à plus long terme) ?
  • Quelle était l’activité en cause ? (a-t-elle causé des lésions permanentes, était-elle non sécuritaire, plaisante) ?
  • Quelle était l’intention de la personne présumée abuseur (donner du plaisir, prendre le contrôle, faire mal) ?

 

BDSM ou assaut ?

Le cadre sain, sécuritaire et consenti mis de l’avant par les pratiquants et organisations liés au BDSM, constitue une réponse face à l’importance des cas de violence conjugale.

Les échanges de pouvoir érotiques devenant de plus en plus «mainstream», certaines personnes en profitent pour tirer avantage des hommes et les femmes qui apprécient ces pratiques, ce qui complexifie la tâche de ces derniers tout comme celle des professionnels de la santé, des forces de l’ordre et des services sociaux qui ont à gérer les cas d’assaut et d’abus physique.

Si la personne porte des marques physiques, vous pouvez les évaluer à la lumière des indications suivantes :

1. Les activités BDSM causent rarement des marques faciales ou sur les avant-bras (gestes de défense).
2. Généralement, les marques résultant de jeux BDSM sont de forme assez régulière, une indication que la personne soumise gardait sa position.
3. Les marques causées par la canne et le martinet sont souvent bien localisées, alors que dans les cas d’abus, les marbrures se retrouvent plutôt ici et là sur le corps.
4. Les endroits les plus communément stimulés durant les interactions sado-masochistes sont les fesses, les cuisses, le dos, les seins et les organes génitaux.

 

BDSM ou abus ?

Quel que soit son rôle (dominante ou soumise), une personne pratiquant le BDSM qui répond par non à l’une des questions suivantes, présente de fortes chances de souffrir d’abus :

1. Est-ce que vos besoins et limites sont respectés ?
2. Est-ce que la relation repose sur l’honnêteté, la confiance et le respect ?
3. Êtes-vous en mesure d’exprimer vos sentiments de culpabilité, de jalousie ou de tristesse ?
4. Etes-vous capable de fonctionner au quotidien ?
5. Pouvez-vous refuser de participer à des activités illégales ?
6. Pouvez-vous insister pour avoir des relations sexuelles protégées ?
7. Avez-vous choix d’interagir en toute liberté avec d’autres personnes en dehors de votre relation ?
8. Pouvez-vous quitter la situation sans craindre d’être victime de violence ou que l’(es) autre(s) participant(s) se fasse(nt) violence par elle(eux)-même(s) ?
9. Pouvez-vous prendre des décisions par vous-même touchant votre argent, votre travail ou votre vie en général ?
10. Vous sentez-vous libre de discuter vos pratiques et sentiments avec qui vous voulez ?

 

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur les pratiques de domination-soumission, ne manquez pas de visiter son très beau blog : http://cercleo.blogsome.com/

 

Par Valmont - Publié dans : Analyses - Communauté : Réalités
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Mercredi 3 février 3 03 /02 /Fév 01:01

Dans un commentaire, un internaute me parle du cas des filles du Fleuve, qui couchent avec des hommes à l’âge de 12 ans.

Je voudrais revenir sur cette coutume, qui pour moi, est infâme au 21ème siècle.

 

En Guyane française, département français d’outre-mer, nous avons un magnifique fleuve nommé Maroni. Son nom vient du terme « marronnage ».

 

Un peu d’histoire s’impose. De nombreux noirs africains ont été amenés en tant qu’esclaves dans l’ex-Guyane Hollandaise, aujourd’hui le Suriname. Beaucoup de ces africains fuyaient leurs maitres et leur condition d’esclaves On appelait cela « marronner ». Ils passaient le fleuve qui fait la frontière entre les deux Guyanes. Il a donc pris le nom de « Maroni ». Ces peuples fuyards se sont installés en Guyane française avec l’accord des autorités locales, vers la fin du 18ème siècle.

Il y avait quatre principales ethnies, toujours bien présentes ici : les Saramaca, les Bushinengés, les Aluku, les Bonis.

 

Ces peuples ont reproduit de-facto leur mode de vie d’origine sur les rives du fleuve, retrouvant leurs traditions ancestrales.

 

Pour les Bonis, subsiste toujours une coutume effrayante, qui est pourtant sévèrement réprimée par le code pénal. Selon eux, toute jeune fille qui a ses règles, doit avoir un enfant dans les six mois qui suivent leur apparition. Sinon, elle est déshonore sa famille, et est bannie.

Si elle a un peu de chance, elle trouvera un autre garçon boni qu’elle aime bien, et devra faire l’amour avec lui pour été enceinte. C’est un moindre mal, si je puis dire. Même si, dans ce cas, la grande majorité ne le fait pas du tout par envie, mais bien contrainte par leur père.

 

Mais si la jeune fille, qui a entre 10 et 12 ans, je le rappelle (âge des premières règles) ne trouve pas de petit ami, alors, c’est le père qui le désigne : ami à lui, cousin, voire même frère ou lui-même !!!! C’est du viol et/ou de l’inceste pur et simple.

 

On trouve ainsi du coté de Maripasoula des ados de 14 ou 15 ans, déjà flanquées de 2 ou 3 enfants. Bien sur, la contraception n’existe pas. Ou plutôt, leur usage n’arrive pas jusque dans ces villages. Et quand une fille a commencé, les hommes ne la lâchent plus. C’est trop bon d’avoir des proies si faciles à portée de main !!!

 

Cette coutume me révolte, mais les mentalités changent très lentement. Certaines jeunes filles qui vont au lycée à Cayenne commencent à comprendre ce qui leur arrive. Mais que se passera-t-il quand il y aura un lycée à Maripasoula ? Là, elles n’auront plus de moyens de comparaison avec les autres, plus de moyens de savoir que ce qui leur arrive est anormal, immoral, une destruction pure et simple de leur vie.

 

N’allez pas me dire : et la télé ? Et le net ?  C’est impossible, il n’y a pas l’électricité dans ces villages, le téléphone fonctionne un jour sur sept dans le meilleur des cas, et le net par satellite est une vue de l’esprit.

 

J’ajouterai que pour ces jeunes filles, et plus tard, jeunes femmes, la polygamie est de règle. A tel point qu’un spot publicitaire pour la lutte contre le sida mettait en scène une jeune femme refusant de continuer à vivre avec son mari et sa nouvelle femme, si ces derniers ne faisaient pas un test de dépistage du Sida !!!

 

Sur le fleuve, ces peuples vivent toujours comme en dans l’Afrique du 18ème siècle. Autant certaines coutumes méritent d’être gardées, valorisées. Autant ce viol organisé des très jeunes filles, et leur grossesses forcées, est à condamner avec force, afin de leur laisser plus tard le libre-choix de leur vie !

Par Sophie - Publié dans : Analyses - Communauté : Réalités
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