Ce blog est destiné à toutes les femmes qui se sentent hypersexuelles.
Le plus souvent, elles en souffrent, car leur entourage les juge mal, 9 fois sur 10.
Elles se font traiter de salope, nympho, putain, j'en passe, et des meilleures....
Cet espace leur est ouvert, pour qu'elles parlent, qu'elles confient ce qui les fait souffrir, et ce dont elles ont honte, la plupart du temps.
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Quelle différence entre soumission et viols, quelles limites ? Quelles règles ?
Valmont nous offre ici son analyse qui vous permettra de faire la part des choses…
Comment distinguer la relation d’échange de pouvoir érotique sain et pleinement consenti des cas d’abus et d’assaut ?
La National Coalition for Sexual Freedom propose aux médecins, forces de l’ordre et travailleurs sociaux (au Canada) une grille de questions permettant de faire les distinctions qui s’imposent.
Outre l’existence d’un droit de veto pour la personne soumise, les cinq questions suivantes peuvent vous aider à déterminer si le consentement est présent dans l’activité :
BDSM ou assaut ?
Le cadre sain, sécuritaire et consenti mis de l’avant par les pratiquants et organisations liés au BDSM, constitue une réponse face à l’importance des cas de violence conjugale.
Les échanges de pouvoir érotiques devenant de plus en plus «mainstream», certaines personnes en profitent pour tirer avantage des hommes et les femmes qui apprécient ces pratiques, ce qui complexifie la tâche de ces derniers tout comme celle des professionnels de la santé, des forces de l’ordre et des services sociaux qui ont à gérer les cas d’assaut et d’abus physique.
Si la personne porte des marques physiques, vous pouvez les évaluer à la lumière des indications suivantes :
1. Les activités BDSM causent rarement des marques faciales ou sur les avant-bras (gestes de défense).
2. Généralement, les marques résultant de jeux BDSM sont de forme assez régulière, une indication que la personne soumise gardait sa position.
3. Les marques causées par la canne et le martinet sont souvent bien localisées, alors que dans les cas d’abus, les marbrures se retrouvent plutôt ici et là sur le corps.
4. Les endroits les plus communément stimulés durant les interactions sado-masochistes sont les fesses, les cuisses, le dos, les seins et les organes génitaux.
BDSM ou abus ?
Quel que soit son rôle (dominante ou soumise), une personne pratiquant le BDSM qui répond par non à l’une des questions suivantes, présente de fortes chances de souffrir d’abus :
1. Est-ce que vos besoins et limites sont respectés ?
2. Est-ce que la relation repose sur l’honnêteté, la confiance et le respect ?
3. Êtes-vous en mesure d’exprimer vos sentiments de culpabilité, de jalousie ou de tristesse ?
4. Etes-vous capable de fonctionner au quotidien ?
5. Pouvez-vous refuser de participer à des activités illégales ?
6. Pouvez-vous insister pour avoir des relations sexuelles protégées ?
7. Avez-vous choix d’interagir en toute liberté avec d’autres personnes en dehors de votre relation ?
8. Pouvez-vous quitter la situation sans craindre d’être victime de violence ou que l’(es) autre(s) participant(s) se fasse(nt) violence par elle(eux)-même(s) ?
9. Pouvez-vous prendre des décisions par vous-même touchant votre argent, votre travail ou votre vie en général ?
10. Vous sentez-vous libre de discuter vos pratiques et sentiments avec qui vous voulez ?
Si vous souhaitez en savoir plus sur les pratiques de domination-soumission, ne manquez pas de visiter son très beau blog : http://cercleo.blogsome.com/