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  • Les femmes hypersexuelles
  • : Ce blog est un espace de liberté, où les femmes hypersexuelles pourront parler comme elles le veulent, se confier, et nous faire comprendre comment elles en arrivent à être ce qu'elle sont.
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Dimanche 28 février 7 28 /02 /Fév 09:00

HOMME - FEMMES, LES VRAIES DIFFERENCES DANS L’AMOUR

VERITES ET IDEES FAUSSES

 

1. La femme a besoin de sentiments pour faire l’amour, pas l’homme.
Cette situation est en train de changer pour les femmes. Les femmes d’aujourd’hui ont souvent une sexualité bien plus débridée lors d’aventure que dans la conjugalité où elles ont un plus grand souci de l’autre. Il ne s’agit pas réellement d’une sexualité hygiéniste : il y a toujours un investissement émotionnel, mais celui-ci ne concerne que l’instant.
Mais certains hommes continuent à dire : si une ma femme me faisait certaines choses, je trouverais cela gênant. Ceux-là ont évidemment des relations sexuelles beaucoup plus libres et épanouissantes hors du couple.

2. L’homme a besoin de faire l’amour très souvent, la femme peut s’en passer plus facilement.

Sur le plan neurophysiologique, un homme aurait quasiment besoin d’une éjaculation par jour pour le bon fonctionnement des testicules et de la prostate. La femme est moins anatomique, plus cérébrale. Avec la maturité, avec la perte des inhibitions et des tabous, les femmes ont de plus en plus besoin de faire l’amour. Mais tout de même, à toutes les époques de la vie, si une femme a trouvé une réponse amoureuse à sa demande, elle peut plus facilement se passer de relation sexuelle qu’un homme. Alors que, pour celui-ci, qui souvent parle peu, faire l’amour est la façon de dire « je t’aime ».

3. L’homme est excité par un détail, la femme par l’ensemble.

On le vérifie quand on sait que la plupart des fétichistes sont des hommes. Quand on demande à un homme ce qu’il aime chez une femme, il parle de ses seins ou de ses fesses, alors que la femme évoquera, pour l’homme, sa démarche, sa voix, un parfum. De façon générale, le désir de la femme, lui, est éveillé par l’intérêt qu’elle-même suscite chez l’homme, en quelque sorte, ce qui l’intéresse c’est de découvrir, grâce au regard posé sur elle, ce qu’elle représente comme objet de désir.

4. La femme a besoin de plus de préliminaire que l’homme.

Les préliminaires sont intéressants pour les deux partenaires car un dialogue s’instaure alors, qui intensifie et nourrit la relation. Quand certains hommes caressent uniquement le sexe de la femme en croyant lui faire plaisir car c’est ce qui leur plairait à eux, ils se trompent. La femme peut avoir alors l’impression d’être
Chosifiée. Mais si l’homme accepte de comprendre le sens que les préliminaires ont généralement pour la femme, il s’inscrit sur un terrain davantage relationnel et affectif, et la façon dont il fait l’amour reflète alors sa manière d’être avec l’autre. Il ne s’agit pas l’apprendre un mode d’emploi mais d’ouvrir un champ nouveau dans son rapport au monde. Cela demande à l’homme un véritable travail alors qu’une femme y accède plus facilement, plus naturellement.

5. L’homme n’aime que les caresses sur le sexe, la femme les aime toutes.

C’est vrai et faux. C’est vrai si l’on prend l’homme occidental traditionnel, un peu machiste. Souvent, lorsque leur partenaire les caresses sur différentes parties du corps, cela agace les hommes. Des couples intègrent les messages dans leurs relations sexuelles, ce qui ouvre l’homme à un rapport très différent à son corps. La femme aime être caressée sur tout le corps car tout son corps est excitatoire, probablement parce qu’elle a conscience très tôt que c’est l’arme avec laquelle elle séduit.

6. Le corps entier de la femme est érogène, les zones érogènes de l’homme sont ses parties génitales.

On observe par exemple que le souffle du vent sur le corps est ressenti beaucoup plus voluptueusement par une femme que par un homme, donc qu’il existe probablement une sensibilité cutanée différente. On constate ainsi fréquemment que les hommes n’aiment pas être touchés, que leur sexualité est effectivement plutôt génitale. La répartition sanguine, au moment de l’excitation, ne se fait pas de façon identique pour l’homme et pour la femme. Chez celui-ci, l’afflux se concentre dans la zone génitale alors qu’il se répartit dans différentes parties du corps chez la femme.

7. Les hommes préfèrent les mots crus pendant l’acte, les femmes les mots tendres.

C’est très juste et hélas ! Parfois compliqué, parce que les femmes n’aiment pas tellement être traitées de « chienne » ou de « salope ». Mais les hommes ne le font pas contre la femme, ils le font pour déclencher leur excitation. Ils peuvent dire des mots tendres avant et après, mais pas pendant la montée orgasmique. Il y a des femmes qui acceptent d’entrer dans le jeu et d’apprendre à parler ce langage masculin parce qu’elles savent que c’est la manière de faire monter l’excitation de l’homme.

8. La femme a des orgasmes illimités, pas l’homme.

La femme a effectivement cette possibilité d’avoir plusieurs orgasmes avec un laps de temps entre deux qui n’excède guère trois minutes, cela représente 20 % des femmes. L’homme lui, a, après l’éjaculation une phase réfractaire durant laquelle il ne peut plus être excitable, aussi fou amoureux soit-il. Or si, physiologiquement, les femmes ont cette capacité, certaines seront comblées par un seul orgasme. Pour certains hommes leur temps de récupération est long, il peut aller de cinq minutes à une nuit entière. Or la sexualité montre que, d’une personne à l’autre, de nombreuses variations sont possibles sans que l’on soit jamais dans l’anormalité.

9. La femme a un orgasme dix fois supérieur à celui de l’homme.

C’est une idée reçue qui renvoie à une représentation de la femme inassouvissable et dévoratrice. Les hommes peuvent connaître des intensités de jouissance extrêmement fortes, et rien ne permet de dire que celles de la femme sont supérieures.

10. L’homme a toujours un orgasme quand il éjacule.

Non, il peut y avoir éjaculation sur verge molle, sans érection et sans plaisir orgasmique. Et certains hommes peuvent avoir des éjaculations avec érection mais sans plaisir. C'est-à-dire qu’il n’y a pas forcément orgasme lorsqu’il y a éjaculation. En revanche, lorsqu’il y a orgasme, il y a presque toujours éjaculation. En Occident, on continue à confondre orgasme et éjaculation, et les femmes sont encore souvent déstabilisées lorsque les hommes n’éjaculent pas. Elles se sentent coupables comme si elles n’étaient pas assez désirables. Alors qu’un homme peut connaître un magnifique orgasme sans éjaculer.

11. Les femmes n’éjaculent pas.

C’est vrai et faux puisque si elles n’éjaculent évidemment pas comme les hommes, il y a ce que l’on appelle « les femmes fontaines ». Ce sont des femmes qui ayant un orgasme, peuvent émettre jusqu’à un demi-litre de liquide. Il ne s’agit ni d’urine, ni de sperme, mais d’une sorte de 'super' lubrification. Mais aucune femme n’est fontaine à chaque fois, certaines le sont deux ou trois fois seulement au cours de leur vie. Si les femmes fontaines sont souvent très gênées, les hommes en revanche, sont à l’affût de ces femmes car ils prennent les traces sur les draps comme des preuves de leur virilité.

12. La femme a des fantasmes de viol, l’homme d’amour à trois.

C’est l’inverse ! En fait, ce sont davantage les hommes qui pensent que les femmes ont un fantasme de viol, pour de déculpabiliser de ce qu’ils fantasment, eux. Inconsciemment, un homme pense souvent qu’une femme aspire à être violée. Le viol est un fantasme le plus souvent masculin. En revanche l’un des fantasmes féminins les plus courants est un scénario à trois, elle et les deux hommes. Pour les hommes, ils ont effectivement souvent le fantasme de faire l’amour à trois, avec un autre homme auquel ils offriraient leur femme. C’est un fantasme à la fois de puissance et d’homosexualité détournée. Certains taraudent suffisamment leur femme pour que celle-ci accepte de passer du fantasme à la réalité ; cela détruit de nombreux couples, car voir jouir sa femme avec un autre homme n’est pas chose facile !

13. La femme peut avoir une activité sexuelle toute sa vie, pas l’homme.

Avec l’âge, l’érection de l’homme peut être plus longue à venir car il y a fatigue du terrain uro-génital. Mais cette idée est très répandue surtout parce que pendant très longtemps, la sexualité des gens âgés a été taboue. Donc les individus, arrivés à 65-70 ans, ressentaient une lassitude. C’est moins vrai aujourd’hui. Quand aux femmes, une majorité a ressenti leur premier orgasme après 60 ans comme s’il leur avait fallu attendre d’être ménopausées, de ne plus pouvoir être mère, pour s’autoriser à prendre du plaisir… comme une femme légère ! A partit de 50 ans, les hommes peuvent avoir des maladies cardio-vasculaires, qui altèrent leur capacité érectile. Mais je crois que c’est surtout l’usure du couple qui fait qu’ils se lassent des relations sexuelles, parce que lorsque ces hommes partent avec des femmes bien plus jeunes qu’eux, ils s’en sortent très bien. Quant aux femmes, elles peuvent connaître des problèmes de lubrification, pour lesquels il existe des solutions. Par ailleurs, un certain nombre d’entres elles perdent tout désir de faire l’amour aux alentours de la soixantaine car elles sont dans la dévalorisation de l’image érotique d’elles mêmes ; le problème est donc psychologique et non pas physiologique.

14. L’homme se lasse plus vite de sa partenaire que la femme.

Maintenant les femmes ont la possibilité d’avoir différents partenaires, elles se lassent aussi rapidement que les hommes de relations sexuelles non satisfaisantes. En revanche, les jeunes couples amoureux, si la sexualité fonctionne bien entre eux, croient à la permanence du désir physique puisque la plupart s’engagent sur un contrat de fidélité. L’homme pense donc alors qu’une seule femme pourra le satisfaire et l’accompagner tout au long de sa vie. Cela dépend du monde sur lequel s’est faite la rencontre. Si, pour l’homme, elle est dès le début vide de critères autres que sexuels, effectivement, une fois l’objet consommé, il peut se lasser très vite. Mais si l’homme s’investit affectivement dans la relation, il ne se lassera pas plus vite qu’une femme. Quand un véritable sentiment existe, homme et femme sont curieux de leur partenaire, de l’énigme qu’il représente, amoureux de son corps aussi. Faire l’amour devient alors une des façons de se parler, de nourrir le lien, de le sentir vivant, et il n’y a aucune raison que l’intérêt retombe.

15. L’homme est biologiquement plus polygame que la femme.

Nous sommes tous, hommes et femmes, de structure polygame, comme le démontre la psychanalyse, c'est-à-dire que nous éprouvons tous des désirs multiples. Même si nous aimons et désirons notre compagnon ou notre compagne, notre libido a besoin d’objets multiples. La différence se fait sur le passage, ou non, à l’acte. Culturellement, autrefois, les hommes en avaient le droit et pas les femmes. Aujourd’hui, les jeunes couples sont très demandeurs d’une fidélité totale. D’un côté, on peut dire que la fidélité oblige à accepter une part de frustration, parfois difficilement supportable, mais, d’un autre côté, la frustration est l’occasion de ne pas être dans la toute puissance, de ne pas penser que le monde est soumis à son propre désir. En fait, la fidélité se négocie à l’intérieur de chaque couple, et les contrats ne sont pas les mêmes selon l’histoire de chacun et l’âge des partenaires. Est-ce que, à l’origine, les hommes étaient plus polygames et que, en développant leur capacité d’attachement, ils se sont modifiés sexuellement ? Faire son «marché sexuel» sur Internet, on constate un décalage entre l’attitude de l’homme, qui cherche une pure aventure physique d’un jour, et celle de la femme, qui, souvent, propose une aventure sexuelle comme prétexte en espérant qu’une relation se créera ensuite.

16. Plaisir, désir, on a l’impression que tout cela est mélangé.

Le désir est un élan et le plaisir est la capacité de transformer cet élan en créativité émotionnelle. Le désir est un moteur, une curiosité, une gourmandise. Le plaisir, c’est la capacité à métamorphoser cette curiosité en don de soir à l’autre et en émotion. Où le plaisir commence-t-il ? Dès le désir. Les hommes demandent aux femmes : « est-ce que c’était bon ? » Si la femme fait l’amour parce qu’elle en éprouve le désir, c’est déjà du plaisir ….. La seule vraie question pourrait être : « comment c’était bon ? » Ce qui fait le distinguo entre le plaisir, la jouissance et l’orgasme, c’est notre capacité de renoncement au contrôle. Le plaisir, c’est un accueil de l’autre et de sensations qui peuvent rester dans l’intellectualisation. La jouissance, c’est faire quelque chose de ce plaisir. L’orgasme, c’est un lâcher prise, un renoncement total au contrôle. Jouir de, c’est profiter de, accepter, ce qui se passe : le rire, les larmes, le mutisme, les cris……

17. Comment parvient-on à vraiment lâcher prise ?

Pour jouir, il faut s’aimer soi même. C’est pourquoi il n’est pas rare que les femmes découvrent un véritable épanouissement sexuel après 35 ans. Parce que, à cet âge là, elles se sont prouvés ce qu’elles avaient à se prouver : elles ont rompu avec leurs parents, elles ont réussi professionnellement, nombre
d’entre elles ont eu des enfants…. Comme elles ne cherchent plus à être irréprochables, ambitieuses, tendues vers leur but, bref sous contrôle constant, la rencontre sexuelle est différente. Juste parce qu’elles s’autorisent la douceur qu’elles se font un peu plus confiance, ces femmes peuvent entendre le désir de l’homme comme une preuve d’amour. Lorsqu’elles vivent le désir de l’homme comme une violence, une intrusion, leurs corps dit « non » et se refuse à la jouissance.

18. De quoi a donc peur le corps féminin qui refuse la jouissance ?

Aller vers le désir, c’est aller vers quelque chose de sauvage, d’animal. Accepter le plaisir, c’est oser sa violence. Derrière cette inquiétude se cache le fantasme inconscient d’être castratrice, ce fantasme, qui veut nous faire croire que le désir et le plaisir de la femme sont si grands qu’ils pourraient engloutir l’homme. L’orgasme c’est perdre le contrôle, mourir au contrôle de soi. Or, le contrôle, ne permet pas de jouir.

19. Pour s’autoriser la jouissance, quelles sont les ruptures à accomplir ?

On n’est jamais seul au lit ; On emmène avec soi papa et maman notamment. Quelle image de la féminité de la sexualité maman m’a-t-elle transmise ? Quel regard papa a-t-il posé sur moi lorsque je suis devenue femme ? C’est en me détachant de ce regard-là, en renonçant à ce modèle, que je pourrai m’autoriser à jouir/ Le désir sexuel est celui qui, le plus sûrement, nous pousse hors de l’amour parental. On ne s’autorise le désir de rompre avec les grandes protections de l’enfance et de l’adolescence. Car désire, c’est être actif. Et jouir ; c’est accepté de l’être.

20. Comment l’amour se construit

Le désir profond de certaines femmes, ce n’est pas tant l’orgasme qu’être aimée. Beaucoup ne font pas l’amour pour céder à une pulsion intérieure mais pour qu’on les aime. L’orgasme, même simulé, est la récompense qu’elles offrent à l’homme pour le remercier de son désir et pour se prouver qu’elles sont des femmes méritantes. Comment voulez-vous que leur corps suive alors qu’elles ne sont pas en accord avec lui ? D’ailleurs les femmes les perturbent également. Ils se donnent pour mission de faire jouir la femme. Faire l’amour devient alors un combat, un bras de fer. L’amour dépend de cette sérénité-là, et la sexualité y trouve justement toute sa latitude. Car une sexualité heureuse demande du temps, de la communication, elle se construit. 

  
 

En conclusion : aimer et faire l’amour sont deux choses différentes qui ne vont pas forcément de pair pour un homme, mais constatation valable aussi pour une femme. 

Un homme peut aimer une femme, et vice et versa, et faire l’amour avec d’autre partenaire, sans état d’âme, rien que pour le plaisir du sexe. Nous pouvons aussi aimer une personne sans jamais y toucher (d’un amour platonique), et cumuler des rapports sexuels avec des personnes que nous n’aimerons jamais. 

Etrange mais triste réalité de la vie de constater qu’aimer peut faire si mal, alors qu’un rapport charnel ne peut faire que du bien…

 

Texte paru sur le site : http://douceurintemporel.unblog.fr/

Par Douceur Intemporelle - Publié dans : Analyses - Communauté : Réalités
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