Ce blog est destiné à toutes les femmes qui se sentent hypersexuelles.
Le plus souvent, elles en souffrent, car leur entourage les juge mal, 9 fois sur 10.
Elles se font traiter de salope, nympho, putain, j'en passe, et des meilleures....
Cet espace leur est ouvert, pour qu'elles parlent, qu'elles confient ce qui les fait souffrir, et ce dont elles ont honte, la plupart du temps.
Novembre 2024 | ||||||||||
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Le but de ce blog est de traiter de l’hypersexualité féminine. Pourquoi ? Car elle est souvent mal vécue par les femmes, et surtout, par leur entourage. Une femme qui a un « grand appétit » sexuel est souvent mal considérée, traitée de tous les noms et indigne d’avoir sa place dans la société parmi les gens « biens ».
Il n’en n’est pas de même avec l’hypersexualité masculine, qui est le plus souvent valorisée. Il n’empêche que certains hommes la vivent mal. C’est pourquoi je publie aussi cet article qui leur est consacré.
Hypersexualité masculine est un terme ambigu qui recouvre trois situations très différentes :
le rêve d'exploits sexuels
l'obsession sexuelle
la pulsion hypersexuelle, c'est-à-dire l'excès de désir sexuel.
C'est le fantasme du "héros phallique", intrépide et dominateur, victorieux de la prétendue guerre des sexes. Ce mâle superpuissant a une érection admirable par sa dimension et sa durée, qui prouve, en se donnant un plaisir intense et en subjuguant des partenaires en pâmoison ou criant grâce, la supériorité masculine : c'est le rêve du "phallus dans sa splendeur" !
Ce fantasme engendre un comportement de recherche à la fois de la "normalité" et des moyens de la dépasser, dans l'espoir de devenir ce héros phallique. La recherche va donc porter sur l'anatomie et le fonctionnement de l'appareil génital.
Une anatomie idéale ?
La recherche concerne surtout la verge. Les questions peuvent ainsi se résumer:
la verge a6t-elle une longueur et un calibre "normaux" ?
le prépuce est-il trop long ou trop court ?
la peau est-elle normale ?
y a-t-il assez de poils sur le pubis ?
les bourses et les testicules sont-ils assez gros ?
etc...
Corrélativement, les questions concernant le corps sont aussi fréquentes :
mon corps n'est-il pas trop fluet ? les mains trop graciles ?
a-t-il assez de muscles, de poils, de cheveux ?
la voix est-elle assez basse ? (mâle)
Si la normalité de l'appareil génital est démontrée, tableaux statistiques à l'appui, d'autres questions suivent :
comment rendre la verge plus longue et plus grosse ?
comment avoir plus de muscles, faire plus costaud ?
comment grandir (après la puberté) ?
comment avoir plus de poils ?
comment avoir une voix plus grave ? etc...
En substance, comment être "plus" (hyper)-mâle ?
Indéniablement, la demande du sujet se réfère à une image de son corps comparée, consciemment ou inconsciemment, à un modèle masculin (choisi comme tel). Le sujet réclame donc que cette image partielle de son corps soit améliorée par un traitement - au besoin par une intervention chirurgicale dans laquelle il place tout son espoir d'être un jour normal ou "super-normal". Le rêve est passé par là...
Il n'est pas facile d'expliquer que la "normale" en anatomie est sujette à variations, plus ou moins mesurables, à l'intérieur d'un créneau de mensurations. La part de subjectivité dans la façon de "voir" son image, d'interpréter le regard d'un autre sur soi, est très grande. Les paramètres de la virilité sont variables aussi d'un individu à l'autre. Finir par s'accepter tel qu'on est demande un grand effort, tant la conviction d'un individu qu'il n'est pas normal ou qu'il pourrait être mieux, est ancienne - donc solidement ancrée.
Une fonction sexuelle encore plus performante
La demande cherche à obtenir une érection à volonté ou sans fin...dont le but peut être :
soit la contemplation admirative et gratifiante du phallus, témoin "définitif" de la virilité,
soit l'éjaculation par masturbation ou rapport sexuel.
Ce double objectif se manifeste dans ces affirmations dionysiaques souvent entendues :
" je bande, donc je suis" - "je jouis, donc je vis"
Le sujet recherche alors des stimulants variés ( épices, par exemple), des substances réputées aphrodisiaques, des drogues, au besoin dures, des exercices physiques ou plus "philosophiques" (yoga, tantrisme), des objets (cock-ring, photo ou films pornographiques) etc. Le succès du Viagra® est dû, en partie, au fait qu'il s'inscrivait dans le cadre de cette recherche: avoir autant d'érections que possible, quelle que soit l'utilisation qui en est ensuite faite - ce qui fait partie du fantasme.
Il existe un réel danger à utiliser certaines substances (amphétamines) ou drogues (ecstasy). Il n'y a pas seulement un danger d'accoutumance ou d'atteinte cérébrale, il y a aussi le risque de priapisme (voir "urgences andrologiques") qui, s'il n'est pas traité en urgence, peut évoluer vers une sclérose des corps caverneux, cause définitive d'impuissance.
Ce narcissisme délétère risque d'isoler le sujet qui, ne se jugeant pas normal ou pas assez bien constitué, n'ose plus pratiquer de sport ou avoir de relations sociales, notamment féminines. L'obtention d'érections ne débouche que sur des masturbations qui le culpabilisent et l'inquiètent sur leurs conséquences éventuelles - elles aussi fantasmées.
Il faut consulter le plus tôt possible afin que le médecin rompe le "cercle vicieux" dans lequel le sujet s'enfonce peu à peu.
le désir sexuel est faible chez le sujet obsédé sexuel: le moteur de ses comportements compulsifs et incontrôlables est l'angoisse - angoisse profonde quant à sa virilité , c'est-à-dire une part de son identité. Il en résulte une activité frénétique qu'il ne souhaite pas vraiment, l’humilie et souvent le dévalorise à leurs propres yeux. Par exemple, certains hommes se masturbent jusqu'à l'éjaculation 10 fois par jour et davantage. Ou bien ils obligent leur partenaire à avoir plusieurs rapports sexuels par jour.
L'objectif sous-jacent d'un tel comportement est de réduire une angoisse insupportable. Le soulagement obtenu par une masturbation ou un rapport sexuel est transitoire. L'angoisse réapparaît dès lors que l'activité compulsive est réprimée. C'est l'explication de comportements impulsifs soudains, incontrôlables, avec des partenaires de rechange - ce qui peut conduire le sujet, dans certaines circonstances, à la délinquance.
Le donjuanisme est représentatif de ce comportement. Le sujet, "chaud-lapin", a un besoin compulsif de séduire. La conquête sexuelle dans laquelle la partenaire est réduite à l'état d'objet (vaginal), équivaut à un brevet de virilité, jamais acquis définitivement ; car la conquête pour la conquête ne rassure que très provisoirement. Dès que l'angoisse réapparaît, le sujet repart pour de nouvelles conquêtes, sans fin... Casanova est le modèle historique de cette quête incessante de la séduction.
D'un point de vue analytique, cette recherche compulsive et angoissée de la virilité traduit l'immaturité de développement: le sujet est resté au stade phallique (pré-pubertaire) de son organisation psychologique, avec une peur viscérale de la castration ou de son équivalent : ne pas être viril. Une psychothérapie bien conduite, quand le sujet en ressent le besoin, peut l'aider à dépasser ce stade et à calmer sa profonde angoisse.
Dans l'hypersexualité, l'excès du désir est dû à une pulsion intense, hyperactive et dérangeante à la fois pour le sujet et pour les tiers.
Cette pulsion excessive provoque de fréquentes érections, voire une érection permanente (sans recourir à une quelconque drogue) et entraîne un besoin de satisfaction par de multiples masturbations ou rapports sexuels chaque jour - besoin finalement jamais assouvi. Quand le rythme de la demande est grand, aucune partenaire ne peut "suivre" - ce qui peut amener le sujet à la délinquance.
L'homosexualité, tout comme l'hétérosexualité, peut provoquer un comportement compulsif, avec répétition parfois incessante des rapports sexuels.
Le satyriasis est la forme extrême de l'hypersexualité. L'homme, quasiment en rut (comparé au satyre de la mythologie) poursuit femme, fille ou garçon, avec lesquels il espère satisfaire son besoin sexuel - coûte que coûte. C'est dans ce contexte là que la délinquance apparaît: la résistance du "partenaire choisi" provoque agression, coups, viol. Le sujet restera récidiviste aussi longtemps que sa pulsion sexuelle n'aura pas été réduite.
C'est pourquoi une cause de cette pulsion excessive doit nécessairement être recherchée - avec l'objectif de pouvoir traiter le sujet et de prévenir la récidive.
l'hypertestostéronémie (excès d'hormone mâle) est parfois retrouvée. On sait que la suppression de la sécrétion de testostérone par un traitement approprié entraîne habituellement une disparition du désir sexuel: le sujet retrouve une certaine quiétude; mais l'excès de désir réapparaît dès que l'on arrête le traitement.
Chez l'animal, la testostérone est l'hormone de l'agressivité: la castration calme agressivité et comportement sexuel. De même, l'homme a besoin d'un minimum de testostérone pour activer le désir sexuel. Ainsi, chez le garçon, la puberté précoce peut déclencher un véritable état de rut, sans but: le garçon se précipite sur les femmes sans savoir pour quoi faire. Ce comportement disparaît avec le traitement de la puberté précoce.
Néanmoins, le mécanisme précis avec lequel l'hypertestostéronémie agirait chez l'adulte pour provoquer cet excès de désir sexuel et ce comportement compulsif, reste plutôt flou, puisque certains hommes ont un taux de testostérone supérieur à la normale, sans être incommodés pour autant par une pulsion sexuelle excessive.
une maladie neurologique cérébrale est rarement en cause. On la recherche lorsque l'hypersexualité apparaît subitement chez un sujet jusque là "paisible".
l'explication psychologique de ce comportement est difficile.
Parfois, il existe une dépression maniaque : c'est dans la phase d'excitation que le sujet présente un comportement hypersexuel incontrôlable, avec troubles du sommeil, euphorie, irritabilité, voire délire. Cet état répond assez bien au traitement par le lithium qui rétablit un niveau acceptable de désir sexuel.
Dans les cas où aucune cause n'est retrouvée, force est de recourir à un traitement symptomatique. Ce traitement consiste à faire baisser ou réduire à 0 le taux de testostérone (qu'il soit au départ élevé ou non) grâce à un médicament antiandrogène, avec l'objectif d'annuler l'excès de pulsion sexuelle. C'est un traitement à vie qui nécessite donc l'accord et la coopération du sujet - même quand il y a délinquance.
On voit donc que le comportement hypersexuel peut être motivé par des causes très différentes : l'angoisse narcissique de normalité, l'angoisse de castration, l'excès de désir sexuel. Il n'est pas toujours facile de démêler les raisons de l'hypersexualité – comportement, ce qui ne pousse pas forcément le sujet à consulter.
Centre d’Andrologie de Paris
Chacun devrait pouvoir vivre sa sexualité comme il l'entend, du moment qu'elle ne nuit à personne.. Et dans votre situation, c'est le cas !
Qui se ressemble s'assemble... ;-)
De plus ,je crois que ce n'est pas pour rien que dans les années quarantes,les programmes d'eugénisme prévoyait la castration systématique des criminels condamnés a la prison ?
La survenue de la pubèrté a pèrturbée leur comportement qui hélas ne prévoyait pas un comportement de male viril
?
Cela peut etre ,l'exhibitionniste qui a peur d'aller en prison pour son "impudeur ", l'homo qui ne veut pas etre viril avec les hommes ,ou ceux qui sont rèstés au stade de la "pédophilie" ou de l'enfance ?
Dans notre société,il me semble que la castration fait autant peur que honte helas, si bien que ces hommes n'osent pas aller jusqu'au bout de leurs désirs de libèrté,en se faisant castrer comme cela se fait dans cèrtains pays ou cette pratique est admise socialement ,il me semble ?
C'est peut etre pour ça que dés l'adolescence l'homme resent ce besoin de castration,je crois ? :-)
Ton analyse est particulière, et ton point de vue peu repandu. Mais il merite une grande attention...
J'ai besoin de sexe plusieurs fois par jour. Je me pose la question de savoir si mes rapports avec mes partenaires sont liés à l'affectif et au désir que j'ai pour elles, ou à un besoin physique de sexe et de prendre une femme.
J'ai peu d'aventure ponctuelle. Le problème est surtout pour les femmes que je rencontre et avec lesquelles j'ai une relation suivie. Au final, elles ont l'impression que je suis plus dans la "consommation sexuelle" que dans le véritable désir pour elles, bien que je sois très tendre.
Je crois que la solution serait d'avoir la chance d'Olga et son homme, trouver une femme qui soit dans la même demande que moi...chose que je n'ai jamais réussi
Les personnes qui ont un appetit aussi developpé sont rares. Alors, il faut composer...
Pour trouver les reponses à tes questions, je ne suis pas la mieux placée... Je crois que le plus simple serait d'en parler avec un spécialiste, qui t'aiderait à faire la part des choses.
Pour tes amies, il faut parler, parler, et encore parler, pour leur expliquer, les integrer dans tes questionnements, pour qu'elles sentent bien qu'elles ne sont pas des poupées gonflables pour toi.
Bon courage à toi, ce genre de situation n'est pas facile à vivre...
Cèrte,j'ai choisi moi meme ,il y a trés longtemps,une castration physique définitive clandèstine et sans trop d'effet secondaires génants,a une époque ou cela etait deja devenu un tabou social trés puissant.
Cette décision qui en son temps m' avait beaucoup fait peur,s'avère aujourd'hui,etre une trés bonne chose pour ma tranquilté.
Lorsque je vois des hommes entre 40 et 70 ans se faire encore condamner a passer un séjour plus ou moins long en prison,et payer de fortes amandes ,pour leur comportement déviant souvent compulsif et récidivistes,je me demande si la prévention fait bien son travail ?
C'est toujours un debat sans fin. Il y a les tenants de la prevention, et ceux de la repression. Pour ce qui est de comportements deviants, type pedophilie, pour moi, pas de quartier ! la sanction, et pourquoi pas la castration !!
Je vois toutefois que vous placez la repretion avant la prevention ,si bien que le nombre des victimes,qui propageront a leur tour la pèrvèrtion,ne peut guere diminuer peut etre ?
En me promenant sur les blogs,j'ai tout de meme constaté que je n'etais pas le seul a désirer et choisir une castration volontaire pour ne pas risquer de commètre le pire et etre condamné .
C'est meme vers la vingtaine que ce choix parait le plus atirant,il me semble .
Il doit y avoir toute une population cachée d'hommes castrés clandèstinement ,qui vivent heureux et ne font pas parler d'eux ,tant leur choix les met a l'abrit des prédateurs peut etre ?
La castration physique volontaire,doit surement avoir ses adeptes qui sont surement soigneusement cachés aux yeux de la populasse naive et détèstés par ceux et celles qui vivent de l'exclusion et de la condamnation sexuelle des déviants ,peut etre ?
C'est peut etre pour cela qu'il y a ce tabou qui écrase et diabolise tant de nos jours ,la castration surtout physique ?
De toute façon,j'ai le sentiment que la castration doit surement nuire bien plus aux interets des èsclavagistes qu'a la santé des exclus du sexe ,puisque cette chasse aux eunuques modèrnes, ne date pas d'hier et que ceux qui gèrent avec brutalité les populations ne sont pas le moins du monde altruistes :-D
Amicalement .