Ce blog est destiné à toutes les femmes qui se sentent hypersexuelles.
Le plus souvent, elles en souffrent, car leur entourage les juge mal, 9 fois sur 10.
Elles se font traiter de salope, nympho, putain, j'en passe, et des meilleures....
Cet espace leur est ouvert, pour qu'elles parlent, qu'elles confient ce qui les fait souffrir, et ce dont elles ont honte, la plupart du temps.
Novembre 2024 | ||||||||||
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J’ai rencontré ce type-là à l'hôpital. Lui était en cure de désintoxication, je ne le savais pas. Au début, il était gentil. On s'est vite mis ensemble, car il
était tout seul et moi aussi. Je suis allée chez lui. Mais très vite, il s'est remis à boire et il ne supportait pas que je m'occupe de mon fils le week-end, quand il revenait de l'internat.
Avant de le connaître, je me maquillais tous les jours. Avec lui, je n'avais plus besoin de me maquiller comme je ne sortais pas. Il fallait faire les choses comme il voulait, quand il voulait,
même la nourriture.
Puis il y a eu une première grosse dispute et je suis partie. Mais il est venu me rechercher et je suis retournée chez lui, car avec mon fils, pensionnaire, j'étais isolée. Je ne voyais plus ma
famille, car il m'avait fait vendre ma voiture. Selon lui, on n'avait pas besoin de deux voitures. Mais je ne pouvais pas avoir la sienne. C'est la somme de plein de petites choses qui paraissent
insignifiantes mais quand on fait le bilan !!!
Au matin, avant d'aller travailler, il m'aurait bien fait mon emploi du temps, les produits à utiliser ... Au bout d'un moment, on ne répond plus, car il me démontrait toujours par a + b qu'il
avait toujours raison et moi tort.
Financièrement, il me prenait tout car il disait que j'étais nourrie, blanchie... Je ne m'accordais plus aucun plaisir. Alors qu'avant, j'étais indépendante, j'ai
vécu toute seule avec mes deux gamins, j'avais mon auto...
J'avais peur quand venait le moment où il revenait du travail. Je passais toutes les pièces en revue pour qu'il n'ait rien à redire, mais il trouvait toujours quelque chose.
(…)
Je suis allée dans un refuge. Ca m'a permis de prendre des distances par rapport à lui, il fallait que je passe par ici. J'ai appris un tas de choses que je ne
connaissais pas avant par rapport aux lois, aux services.
Maintenant, j'ai un beau studio, je travaille énormément mais je suis bien. Plutôt crever que de retourner avec. Cela fait 8 mois et il vient encore m'embêter, faire des menaces si je ne retourne
pas avec. Il m'a beaucoup fait douter de moi, je commence peu à peu à me réaffirmer mais j'ai peur d'encore me tromper si je rencontrais quelqu'un.
Sophie : Jacqueline, une fois de plus, vous nous prouvez à toutes et à tous que l’on peut s’en sortir, que la violence conjugale n’est pas une fatalité !
Merci à vous de témoigner, pour peut-être donner à d’autres le courage de partir !