Ce blog est destiné à toutes les femmes qui se sentent hypersexuelles.
Le plus souvent, elles en souffrent, car leur entourage les juge mal, 9 fois sur 10.
Elles se font traiter de salope, nympho, putain, j'en passe, et des meilleures....
Cet espace leur est ouvert, pour qu'elles parlent, qu'elles confient ce qui les fait souffrir, et ce dont elles ont honte, la plupart du temps.
Novembre 2024 | ||||||||||
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Moi, c’est Marine, j’ai 45 ans, je vis seule. Je vis seule, car jamais je n’ai pu supporter de vivre avec un homme. J’ai eu des relations amoureuses, des hommes qui m’ont demandé de vivre avec eux, de me marier. Mais c’a toujours été un fiasco.
Sans doute parce que j’ai été violée à plusieurs reprises, dès mes 8 ans. Je vais publier un texte relatant ces moments maudits de ma vie.
Mais là, je voudrais parler des conséquences.
Après le dernier, un viol collectif organisé par mon « ami » de l’époque. Je n’ai pas porté plainte, persuadée pendant des années que c’était de ma faute, que je n’avais pas à accepter de coucher avec mon copain.
Pendant quelques mois, j’ai refusé tout contact avec un homme. Ca me dégoutait.
Puis, je me suis dit qu’il fallait bien vivre. Et là, retournement total de situation. J’ai accepté toutes les propositions, toutes les dragues. Jamais je ne disais non. Je ne pouvais plus dire non. Après tout, des hommes avaient jugé bon de se servir de moi comme un objet sexuel, c’est que c’était mon destin. Alors, allons-y. J'avais aussi très peur de me faire à nouveau violer si je disais non...
J’ai couché avec des dizaines, des centaines d’hommes. Si je calcule à la louche, je pense que c’est plus ou moins 400. Oui, quatre cents. A 50 près…
Souvent je me dégoute. Je me dis que je suis vraiment une moins que rien. Une « Marie-couche-toi-là », comme on dit…
Comment en suis-je arrivée là ?
Au début, je n’avais pas de plaisir avec ces hommes. Je passais de bras en bras, de sexe en sexe, pour tenter de trouver le plaisir, l’orgasme. Un jour, c’est venu. Et là, je n’ai plus voulu m’en passer.
Je crois que je cherchais aussi désespérément la tendresse, l’amour. Mais on ne trouve pas l’amour en couchant avec le premier venu. Quel homme voudrait d’une femme qui s’offre à lui sans résistance, dont il sait que dejà, des dizaines d'autres lui sont passés sur le corps ?
Dès qu’on me faisait des avances, c’était plus fort que moi, je ne pouvais pas dire non. Je décrirai certaines situations, dans d'autres textes, dont je n’ai jamais parlé à personne, tant elles me font encore honte aujourd’hui, même vingt ans après.
Et petit à petit c’est venu. Je ne pensais plus qu’à faire l’amour, à baiser tant et plus. Aujourd’hui, j’ai de gros besoins sexuels, je ne suis jamais satisfaite. Je jouis, certes, mais les hommes suivent rarement mon rythme. Je les épuise.
J’aime séduire, j’aime les moments avant de faire l’amour. La séduction, les sourires, les sous-entendus. Ensuite, je sais que je vais coucher avec lui. Et que la plupart du temps, je ne recommencerai pas.
C’est rare quand je couche plusieurs fois avec le même homme. Souvent, ils me rappellent, ils veulent absolument recommencer. Ils me disent que je suis bonne au lit, que je baise bien. Mais je fuis, je les fuis. Je préfère en séduire un nouveau... Peut-être quelqu’un pourra m’expliquer ça ici… Doc, au secours !!!
Il y a quelques semaines à peine, j’ai eu un colocataire inattendu. Un ami d’ami qui n’avait pas d’hébergement. A force de me voir nue dans la piscine, il a craqué, et un soir, il est venu me rejoindre. Bien sur, nous avons couché ensemble. Je lui ai tout de suite dit que j’avais un gros appétit. Il m’a dit : « ca tombe bien, moi aussi ! »
Nous avons baisé quatre à six fois par jour, enfin, par 24 heures. Eh bien, je n’en n’avais pas encore assez. Je l’ai épuisé au bout d'une semaine, et il a décidé de finir son séjour ailleurs… Il m’a avoué qu’il n’avait jamais connu une femme comme moi, et que c’était la première fois que c’était lui qui craquait, et demandait grâce… Nous nous sommes revus malgré tout, car c’est un super bon coup.
Il repart demain en mission en Afrique. Je ne le verrais plus.
Il aura été une exception. Mais comment puis-je avoir une telle envie de faire l’amour, de séduire ainsi à tout va ?
Ca me fait souffrir, ma réputation en souffre. Une femme qui couche est forcément une trainée, quand un homme dans le même cas est un superman !
C’est injuste. Je sais que je ne peux plus continuer comme ça. J’ai de plus en plus souvent honte… Mais comment faire ???