Les femmes hypersexuelles
Je voulais savoir si je suis nymphomane ou pas, car j'ai pas encore 17 ans j'ai déjà eu une quarantaine de partenaires sexuels. Mes
partenaires ont entre 16 et 19 ans, et j'ai souvent ces rapports quand je sors, dès qu'on m'aborde... En fait, c'est par exemple, si j'ai couché avec quelqu'un, il va le dire a ses potes, alors
ils viennent.
Je m'inquiète beaucoup, mais je ne m'en passe pas. Je fais l'amour même si j'en ai pas envie. C'est juste comme ça, quoi !!
J'ai déjà aussi participé à des tournantes, mais ce n'était pas un viol, j'étais consentante. Je saute sur tout ce qui bouge.
Ne me jugez pas s'il vous plait, je ne me contrôle pas, c'est plus fort que moi. J'ai peur d'avoir une sale réputation. Avez-vous des
conseils à me donner pour que je me calme ?
Mes parents ne sont bien sûr pas au courant, mes études se passent bien avec 15 de moyenne. Cela ne me perturbe pas dans mon travail ou autre.
J’en ai parlé à personne. Je n'en n'ai pas parlé à ma mère, elle me mettrait à la porte. Je n'ai rien d'anormal, bien réglée, pas d'infection, rapports toujours protégés.
Merci de vos conseils et de ne pas me juger.
Marine : c’est moi qui te réponds, car j’ai été ans le même cas que toi. J’étais un peu plus âgée, c’était après mon dernier viol, le viol collectif.
Déjà, personne ne te jugera ici. Tu as bien fait de venir nous en parler. Vu la façon dont tu te décris, c’est que tu souffres de cette situation. Je ne suis pas psy, je ne peux que te parler au travers de ma propre expérience.
Déjà, il y a une chose que tu ne dis pas : pourquoi acceptes-tu toute les propositions, même si tu n’en n’as pas envie ? Tu cherches, comme une autre intervenante, de l’affection, l’amour ? Ou tu veux que l’on s’intéresse à toi, même si ce n’est pas forcément le meilleur moyen ?
Tu ne dis pas non plus si tu y trouves du plaisir ou pas. C’est vraiment important de savoir ça.
En ce qui me concerne, au début, je n’avais aucun plaisir avec les hommes. Mais au moins, c’est moi qui décidais et pas eux, de me baiser. Enfin, c’est ce que je pensais, car je ne refusais rien de rien, aucune avance, même si l’homme ne me plaisait pas... Pourtant, après, j’avais honte, très honte. Je me sentais sale, que moins que rien. Je me disais, « après tout, je dois être née pour ça, être la salope de service… »
Je vais même te dire une des choses qui m’a fait le pus honte dans ma vie, que jamais je n’ai révélée, même pas à mes psy.
Voilà, en 1986, trois ans après le viol, j’étais dans une ville inconnue pour un entretien d’embauche. J’étais à l’hôtel, mais je ne pouvais pas me payer le restaurant. Alors, je suis allée dans le centre, pour m’acheter un sandwich. Un homme m’a abordée, il était en voiture. Il m’a fait une drague habituelle. Il était plutôt pas mal, bien plus âgé que moi. Il a fini par me dire « : « Allez, viens, on va se balader un peu, et on ira manger ensemble après… »
Je suis montée dans la voiture, heureuse qu’un homme s’intéresse, à moi sans connaitre la réputation qui commençait à me coller à la peau dans ma ville. Il m’a emmenée sur les bords du fleuve qui traverse la ville, dans un endroit désert. Aussitôt, il a commencé à m’embrasser. Je n’ai rien dit. Très vite, il a dégrafé son pantalon, et a penché fortement ma tête vers son sexe. Son ton n’était plus le même qu’avant : « Suce ! » m’a-t-il ordonnée. Je ne voulais pas sucer ce sexe malodorant.
Je me suis dit : « Ca y est, ca recommence. Mais qui croira que je ne suis pas d’accord, alors que je suis montée en voiture avec lui ? »
Résignée, j’ai obéi. J’avais des hauts le cœur, je pleurais, j’étouffais. Il a joui dans ma bouche. J’ai craché dehors ce venin mauvais. Il a ri : « T’es bonne, toi ! »
Il a remis le contact, et a filé vers mon hôtel. J’ai tenté faiblement de dire : « On ne va pas diner ? »
Il a hurlé de rire : « Tu crois quoi ? Que je vais te payer un diner pour une petite pipe comme ça ? Tu rêves, ma petite ! »
J’étais humiliée comme jamais. Je pleurais à chaudes larmes. Il m’a déposée devant l’hôtel, a démarré en trombe. J’étais anéantie. Je me suis lavée, lavée maintes fois la bouche. Je gardais cette odeur de sperme et de vieille urine… Beurk…
Je ne n’arrêtais pas de me dire que je n’étais qu’une salope, une pute gratuite, une moins que rien, bonne juste à être baisée et humiliée, une suceuse de bites à la chaine.
Aujourd’hui encore, en écrivant cela, les larmes sortent toutes seules. Et je ne suis pas loin de penser toujours la même chose de moi….
Tu vois, moi, je couchais pour avoir un peu d’attention, de l’affection que je n’ai jamais eue, ni des hommes, ni de mes parents. J’avais une mère qui m’a détestée du jour de ma naissance (elle me l’a dit), qui a toujours dénigré tout ce que je faisais. Je n’ai pas le souvenir d’un seul compliment de sa part, et encore moins de geste d’affection. Et mon père était toujours absent. Je le voyais une fois par semaine, quelques minutes. Il avait une double vie, avec une maitresse ailleurs.
Après les viols, je me suis sans doute dit, sans en avoir conscience à l’époque, que si au moins je savais faire ça, eh bien, allons-y. Je crois que je cherchais aussi désespérément à exister, à trouver cette attention, ces compliments qui m’ont tant manqués.
Aujourd’hui, il me faut peu de choses pour rechuter, accepter tout et n’importe quoi. Je me déteste, je me dégoute. J’ai même masqué les deux miroirs de la maison, pour éviter de me voir. Je n’ai quasiment aucune photo de moi depuis près de 30 ans. Je suis nulle, ça, j’en ai toujours la certitude.
J’ai dévié de ma réponse et de ton problème. La chose la plus important est que tu aimes faire ce que tu fais. Si tu couches sans plaisir, et sans envie, tu dois découvrir pour quelle raison. Tu peux baiser tant que tu veux, mais à condition que tu le désires vraiment, et que tu y trouves du plaisir.
La balance doit pencher du bon coté. Mais si tu souffres de cette situation, si ta réputation est plus importante que ton bref plaisir, il faudrait que tu changes. Le plus simple est d’aller au CMP (Centre Medico Psychologique) de ta ville. Même mineure, c’est gratuit et tes parents ne seront pas au courant.
Tu as fait le premier pas en écrivant ici. Essaie de répondre à mes questions, pour toi-même ou ici, si tu préfères.
Nous serons toujours là pour toi, Jolie, ne reste pas seule, et rappelle-toi que personne ne te jugera ici…
Nouvelle intervention de Jolie, en réponse à mes questions :
Marine, ton commentaire m'a bouleversée car ce que tu dis est dur, très dur.
Ma situation est différente, heureusement. je n'ai pas été violée et mes parents, s'ils sont très autoritaires, ne m'ont jamais maltraitée.
Pour autant ils ne savent pas, ils sont très "morale traditionnelle", et ignorent que leur "petite fille modèle " se comporte comme la
dernière des p..., comme pensent certains.
Oui, Marine, j'ai du plaisir sur le moment, besoin d'être saillie, possédée, d'être dominée par un mâle viril qui m'envoie en l'air. C’est après que je regrette, d'être seulement considérée comme un "trou à bites."
Je n'ai rencontré jusqu'à présent que des hommes comme ça, qui me considèrent comme ça et ce sont des hommes de ce genre que je cherche et je trouve sans problèmes.
Je suis contradictoire, Marine. J'ai du plaisir physique, je jouis comme une folle et suis insatiable mais je ne suis pas heureuse. Je vais suivre ton conseil et aller voir discrètement une psy.
Je sais que je ne pourrai jamais me contenter d'un seul mec mais je veux apprendre à contrôler mes pulsions. Quand ça me prend, tu
sais, il me faut un mâle et vite.
J'ai lu des post de Doc et des articles. Qu'en pense-t-il ? Suis-je nympho ? Je peux me maitriser ?
Comment faire pour aborder le sujet avec un éventuel amoureux et avec mes parents ?
Oui Marine, je ne suis pas bien à l'intérieur de moi. Le plaisir, c'est bien, mais la honte, la peur de ma réputation, que mes parents l’apprennent par d'autres, c'est pas facile à vivre.
En tout cas, ce blog fait du bien, on peut parler sans se faire juger !
Réponse de Sophie :
Jolie, tu es courageuse, de te livrer ainsi. Et je ressens l’étendue de ta détresse, car je lai vécue. Et je la vis parfois encore. J’ai même écris un texte sur une de mes envies, de dimanche dernier, dans mon autre blog. J’avais ce besoin intense, OBLIGATOIRE, de me faire prendre, de baiser. Non pas de faire l’amour, mais de BAISER, comme tu le d »cris si bien plus haut. Par contre, là, j’y ai trouvé une satisfaction que je ne regrette pas. Mais c’est sans doute parce que maintenant, je suis bien plus âgée que toi, et que j’ai réussi à faire la paix avec moi-même, et trouver cet équilibre entre mes envies et ma réputation…
Mais il y a des réponses que je ne peux pas te donner. Si tu as du plaisir, mais que tu n’es pas satisfaite, que tu regrettes, il doit bien y avoir une raison profonde. Mais tenter de te dire laquelle dépasse mes simples capacités. Je ne suis pas psy… ;-)
Ta décision d’aller voir quelqu’un est la bonne. J’en ai fait autant, et je ne l’ai jamais regretté.
Comme je l’avais dit à une autre jeune fille, à part le Cmp, tu peux aussi voir le Cop ou l’infirmière de ton lycée, en disant seulement que tu veux voir un psy pour des problèmes intimes. Ils t’orienteront vers les bonnes personnes.
Doc lit mon blog, il te répondra peut-être. Mais tu sais, les vraies réponses ne peuvent résulter que d’entretiens approfondis et très personnels.
Pour ce qui est de tes parents, tout dépend la capacité d’écoute qu’ils ont. Tu peux tenter d’aborder le sujet, comme si tu parlais d’une amie que tu voudrais aider, ou d’un témoignage lu ici.
D’ailleurs, si vous partagez un pc, peut-être pourrais-tu laisser une page du blog ouverte, et voir leur réaction, quand ils liront le contenu.
Tu sais, parfois les parents les plus autoritaires sont parfois ceux qui sont le plus à l’écoute quand leur enfant à de grosses difficultés.
Pour ton copain, il faudrait que tu aies le courage de lui parler dès le début de votre relation. Tout du moins, de lui faire comprendre que tu as de gros besoins sexuels. Que tu as du mal à maitriser tes pulsions. S’il t’aime, il pourra sans doute te comprendre.
Si j’ai bien compris, en ce moment, tu n’en n’as pas ou pas de sérieux. Peut-être que le jour où tu seras vraiment amoureuse, et que ce sera partagé, tu ne voudras plus aller voir ailleurs.
L’important est d’ouvrir la discussion dès le début de votre relation. Ainsi, si cela le choque, tu pourras toujours décider de continuer ou pas.
Tu regrettes d’être considérée comme un vulgaire « garage à bites », mais hélas, vu la façon dont les femmes sont considérées à l’heure actuelle, ce n’est pas prêt de changer.
Les mentalités évoluent très doucement. J’espère que ce blog contribuera à ouvrir les yeux de certaines, et à faire reconsidérer les femmes qu’ils fréquentent. Après tout, ils sont bien contents d’avoir trouvée une femme comme toi, comme Olga, ou comme mo, pour baiser quand et comme ils en avaient envie !
Alors, ne serait-ce que par respect pour ces moments passés, ils pourraient éviter les commentaires désobligeant et insultants pour elles !
Courage à toi, et passe une bonne nuit, malgré tout.
Or lorsque je me caresse quand je suis seule j'y arrive très bien. Du coup je me caresse jusqua 5 fois par jour et lorsque je suis avec mon copain il dit que je suis insatiable et nympho.Je me demande s'il a raison car je le trompe, non pas parce que je ne l'aime pas, mais parce que j'ai besoin de nouvelles expériences et je pense que le fait de ne pas jouir me rend encore plus insatisfaite et que cest ce qui fait que je me considère comme une nympho.Qu'en pensez vous? Merci à vous Sophie pour ce blog dont nous avions tant besoin!
Oui, Marine, j'ai du plaisir sur le moment, besoin d'être saillie, possédée, d'être dominée par un mâle viril qui m'envoie en l'air. c'est après que je regrette, d'être seulement considérée comme un "trou à bittes"
Je n'ai rencontré jusqu'à présent que des hommes come ça qui me considèrent comme ça et ce sont des hommes de ce genre que je cherche et je trouve sans problèmes. Je suis contradictoire, Marine. J'ai du plaisir physique, je jouis comme une folle et suis insatiable mais je ne suis pas heureuse.Je vais suivre ton conseil et aller voir discètement une psy. je sais que je ne pourrai jamais me contenter d'un seul mec mais je veux apprendre à controler mes pulsions. Quand ça me prend tu sais il me faut un mâle et vite.
J'ai lu des posts de Doc et des articles. Qu'en pense-t-il? Suis nympho? je peux me maitriser? Comment faire pour aboder le sujet avec un éventuel amoureux et avec mes parents? Oui Marine, je ne suis pas bien à l'intérieur de moi. Le plaisir c'est bien mais la honte la peur de ma réputation, que mes parents apprennent par d'autres. C'est pas facile à vivre.
En tout cas, ce blog fait du bien, on peut parler sans se faire juger!
Le terme " nympho " est souvent vulgairement utilisé pour désigner une femme qui a simplement un appétit sexuel débordant.Par contre la réelle Nymphomanie est une véritable maladie d'origine mentale et non physique. Il s'agit d'une affection psycho-sexuelle. Elle touche des femmes névrosées et atteintes de grands déséquilibres psychiques.
La femme nymphomane n'est pas sexuellement insatiable. C'est plutôt une femme perpétuellement insatisfaite, qui essaye de guérir son incapacité pas la multiplication des rapports dans une recherche continuelle d'un plaisir utopique. Elle a l'obsession de changer de partenaires sexuels le plus souvent possible afin d'obtenir enfin la satisfaction sexuelle qu'elle n'arrive jamais à atteindre.On observe que de nombreuses nymphomanes ont subi une éducation trop rigide et stricte, voire répressive. D'autres ont souffert de traumatismes sexuels et psychologiques (viols, pédophilie, violences physiques).
La nymphomanie ne peut se guérir que par un suivi personnalisé, psychologique, voire psychiatrique approfondi. Il n'existe pas de traitements médicamenteux.
Tu pend du plaisir, alors où est le problème ?
Tu n'es pas une salope et encore moins une pute, les salopes le font au détriment des autres, de leur compagnon, les putes se font payer et prennent rerement du plaisir.
Tu es tout simplement une Femme, tu as des envies, des pultions, tu prend ton pied quasiment à chaque fois, c'est la seule chose importante.
C'est peut être ton éducation qui te fait culpabiliser ?
Il faut "grandir", apprendre à relativiser, assumer à tes yeux et, chose moins facile, aux yeux de ceux qui partagent ton secret.
Je dis souvent une chose à propos du handicap, "le regard des autres passe d'abord par ton regard", je pense que ça s'applique aussi à toi...
Si tu sais apprendre à argumenter, rembarrer ceux qui ne te respectent pas dans les mots, tu auras déja fait un grand pas.
Prend confiance en toi, en tes actes, assumes le fait que tu prend du plaisir, la vie est si courte, on ne sait pas de quoi demain sera fait, il y a tant de femmes qui ne découvrent jamais ou très tardivement l'orgasme et qui regrettent d'avoir bêtement suivi ce que leur dictait leur éducation.
Si arrive à passer à ce stade, tu sera enfin épanouie.
Je pense être une personne d'une rare ouverture d'esprit, surtout pour un homme, je pense qu'après toutes les relations écléctiques que j'ai eu par le passé, être en mesure d'accepter par amour que ma compagne prenne du plaisir, quel qu'il soit, à partir du moment où on en prend déjà tous les deux, si dès le début, les choses sont dites et qu'une complicité s'établit entre nous.
Puisque moi je l'accepterais, alors pourquoi pas d'autres ?
Après tout, le corps de l'autre n'est pas notre propriété et ce serait dommage de se priver de découvrir tout un tas d'autres choses rien que parce qu'on a décidé d'être avec quelqu'un en particulier.
Et puis, comme l'a si bien dit So, c'est possible que quand tu auras trouvé l'Homme ou l'être qui te convient, ce besoin d'avoir des partenaires multiple s'estompe ?
Prend soin de toi
Affectueusement
Dom
Tes paroles sont pleines de sagesse ! je les publie avec grand plaisir !
En parcourant les forums, tu te rendras compte que tu n'es pas anormale, autant les hommes que les femmes ont tous des périodes de "compultion" sexuelle, pas toujours faciles à controler...
Je pense, entre autres aux jeunes hommes qui découvrent leur sexualité et même après, par périodes et aux femmes qui découvrent la sexualité et qui veulent découvrir l'orgasme ou qui d'autres qui sont frustrées...
J'ai perdu ma sensibilité sur 80% de mon corps suite à une tétraplégie, les premières années, c'était terrible, j'avais beau passer du temps à astiquer mon membre, qui pouvait rester hyper tendu, comme jamais auparavant, pendant des heures, je ne ressentais rien.
La frustration engendrée par cet état me poussait à l'obséssion, la masturbation compulsive, heureusement pour moi, je n'étais pas encore assez confiant en moi pour solliciter des femmes.
Ce n'est qu'après quelques années que, totalement par hasard, sans comprendre comment ni pourquoi, j'ai eu des orgasmes.
Ce n'est que 13 ans après mon accident, que j'ai compris comment lors d'une relation j'arrivais à partager des orgasmes.
Cela à commencé par une redécouverte progressive et mutuelle de nos corps, de leur réactions, tout dans la sensualité...
Je sais maintenant qu'il me faut deux ingrédients indispensables : de la passion et une sensualité immense (des préliminaires +++)
Tu as su etre volontaire et tenace, et tu as enfin ne vie sexuelle aussi satisfaisante que possible ! chapeau bas !
Le terme " nympho " est souvent vulgairement utilisé pour désigner une femme qui a simplement un appétit sexuel débordant.Par contre la réelle Nymphomanie est une véritable maladie d'origine mentale et non physique. Il s'agit d'une affection psycho-sexuelle. Elle touche des femmes névrosées et atteintes de grands déséquilibres psychiques.
La femme nymphomane n'est pas sexuellement insatiable. C'est plutôt une femme perpétuellement insatisfaite, qui essaye de guérir son incapacité pas la multiplication des rapports dans une recherche continuelle d'un plaisir utopique. Elle a l'obsession de changer de partenaires sexuels le plus souvent possible afin d'obtenir enfin la satisfaction sexuelle qu'elle n'arrive jamais à atteindre.On observe que de nombreuses nymphomanes ont subi une éducation trop rigide et stricte, voire répressive. D'autres ont souffert de traumatismes sexuels et psychologiques (viols, pédophilie, violences physiques).
La nymphomanie ne peut se guérir que par un suivi personnalisé, psychologique, voire psychiatrique approfondi. Il n'existe pas de traitements médicamenteux. Cela passe par la parole, y compris dans des démarches dits de "groupes de parole, comme ceux de DASA et par un fort soutien de la famille et de l'entourage.