Les femmes hypersexuelles

Chienne de vie ?

Ou vie de chienne ?

Si je regarde la sienne,

Elle non plus jamais ne sourit.

 

Problèmes, soucis, ennuis,

Tout arrive toujours

Et ne me laisse aucun répit.

Rien, même pas l’amour

N’est là pour ma survie.

 

Et pour ça tous les jours

Toujours

Et de plus en plus fort,

Je vois rôder la mort

Qui bientôt scellera mon sort.

 

Que ne vient-elle me chercher ?

On cœur a déjà été arraché

Par les hommes violeurs,

Menteurs et sans cœurs.

 

Qu’ils soient maudits

D’avoir pourri ma vie

De laisser derrière eux

Un corps vide et creux.

 

Le corps n’est plus qu’un pantin

Où courent beaucoup trop de mains.

Il vaut mieux que je le brade

Plutôt que de subir la brimade.

Qu’ils se fassent plaisir,

Moi, ça me fait mourir.

 

Mar 9 nov 2010 3 commentaires
Ce poème est terrible! Il exprime une souffrance sans limites. Quel qu'en soit l'auteur, que soit maudit le (ou les) salaud qui l'ont détruite mais qu'elle sache que la vie n'est jamais finie, qu'elle n'est pas seule.
Chienne de garde - le 11/11/2010 à 18h46

Tu as raison, mais je sais aussi qu'on ne peut pas toujours entendre ces paroles de reconfort...

Sophie
C'est beau mais infiniment triste, ça met les larmes aux yeux. On devine, derrière la grande pudeur de celle qui l'a écrit, ce qui l'a conduit dans la situation où elle se trouve. Comment aider cette femme à comprendre que la vie vaut la peine d'être vécue?
Olga - le 12/11/2010 à 09h00

Merci Olga, de ton message.

Publier ce texte est deja un premier pas...

Sophie
Poème troublant, prenant, immensément triste... Quelle souffrance pour cette femme! Comment l'aider ? Au diable les violeurs et leurs actes monstrueux !Qu'ils soient maudits, eux et leur descendance!
Alban - le 14/11/2010 à 19h25