Les femmes hypersexuelles

Une nouvelle façon de diagnostiquer l’hypersexualité est proposée au canada. Je vous laisse vous tester….

 

 

Un nouveau diagnostic, le trouble hypersexualité, est proposé pour la cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-V) (1) dont la publication est prévue pour 2013. Ce trouble est proposé dans la catégorie « Troubles sexuels et d'identité de genre » (une catégorisation dans la catégorie Addictions comportementales n'a pas été retenue).

Les critères diagnostiques proposés pour ce trouble sont les suivants :

A. Fantasmes, pulsions sexuelles et comportements sexuels récurrents et intenses, pendant une période d'au moins six mois, en association avec 4 ou plus des 5 critères suivants :

 

 

1. Une grande partie du temps est utilisée par les fantasmes et pulsions sexuelles et par la planification et l'accomplissement d'une activité sexuelle.

2. Se livrer répétitivement à des fantasmes, pulsions et comportements sexuels en réponse à des états d'humeur dysphorique (ex. anxiété, dépression, ennui, irritabilité).

3. Se livrer répétitivement à des fantasmes, pulsions et comportements sexuels en réponse à des événements stressants de la vie.

4. Efforts répétés mais infructueux pour contrôler ou réduire de façon significative ces fantasmes, pulsions et comportements sexuels.

5. S'adonner répétitivement à une activité sexuelle en ne tenant pas compte du risque de préjudice physique ou affectif pour soi ou autrui.

 

 

 

B. Présence d'une détresse personnelle significative ou d'une altération dans les domaines sociaux, occupationnels ou autres domaines importants du fonctionnement, associée avec la fréquence et l'intensité de ces fantasmes, pulsions et comportements sexuels.


C. Ces fantasmes, pulsions et comportements sexuels ne sont pas dus aux effets physiologiques directs d’une substance exogène (ex. une drogue prêtant à abus ou un médicament).


Préciser s'il s'agit de : masturbation, pornographie, comportement sexuel entre adultes consentants, cybersexe, sexe par téléphone, clubs de striptease ou autre.



Le trouble « hypersexualité » se distingue des troubles paraphiliques. Les paraphilies sont caractérisées par une excitation sexuelle persistante socialement anormale ou déviante (ex. exhibitionnisme, fétichisme, pédophilie) alors que le trouble hypersexualité est représenté par des comportements sexuels normaux qui sont répétitifs, excessifs ou désinhibés (ex. comportements sexuels entre adultes consentants, pornographie, cybersexe).

 

Les deux diagnostics peuvent toutefois être concomitants. Dans tous les cas cependant le trouble hypersexualité inclut par définition un comportement sexuel persistant et répétitif qui n'est pas uniquement paraphilique.

 

 

Source : http://www.psychomedia.qc.ca/

 

Lun 3 mai 2010 5 commentaires
Intéressant. Je sais que je suis hypersexuelle. J'ai fait ce test, ça correspond pour les points A1, A4, A5 et C
Olga - le 04/05/2010 à 21h16
Je déplore que cet article, très intéressant, ne suscite pas plus de réactions et de commentaires, car il pose des problèmes de fond.
Olga, peut-être pourrais tu le relayer si Sophie en est d'accord.
Chienne de garde - le 13/05/2010 à 16h39

je le deplore aussi... bien evidemment, Olga peut publier les textes qu'elle veut ! merci de ta fidélité sans faille ! amitiés

Sophie
Je le ferai, en indiquant bien entendu source et provenance. ca contribuera je l'espère à relancer ce magnifique blog.
Bisous ma douce Sophie
Olga - le 16/05/2010 à 12h49

Merci de ton soutien sans faille...

Sophie
Olga vient de publier cet article sur son blog. Il la concerne ainsi que les lectrices qui témoignent chez elle.
Chienne de garde - le 12/06/2010 à 10h32

Merci à toutes les deux, de votre soutien sans faille...

Sophie
Bonjour..
Suis tombé par hasard sur votre site, et je voulais juste apporter ma contribution en précisant que l'hypersexualité ne concerne pas uniquement les femmes, sans tomber dans les clichés, les hommes peuvent eux aussi souffrir d'hypersexualité, certes sans supporter les mêmes conséquences, c'est à dire qu'un homme ne se fera pas traiter de tous les noms à cause de ce trouble, mais en étant en couple, ce trouble peut poser des problèmes dans au sein du couple...
En tout cas merci pour cet article intéressant.
Jean - le 25/09/2010 à 11h55

Merci de votre temoignage. Si vous voulez en parler plud en detail ici, le blog vous est ouvert !

Sophie