Les femmes hypersexuelles
Agressions sexuelles facilitées par drogue
Les faits incontestables :
Les agressions sexuelles facilitées par la drogue sont un crime grave : La sexualité est un acte intime. L'agression
sexuelle ne l'est pas; elle comporte un abus de pouvoir, la crainte et la perte de contrôle. Au cours d'une agression, une femme peut être battue ou même tuée. Les drogues du viol peuvent être
fatales, surtout si elles sont mélangées à de l'alcool. Même en l'absence de violence physique ou de drogues, les victimes peuvent être marquées émotionnellement et pourraient ne plus se sentir
en sécurité pendant longtemps.
Les victimes d'agressions sexuelles facilitées par la drogue ne sont jamais responsables : Les survivantes d'une
agression sexuelle pourraient se blâmer de ce qui leur est arrivé. Elles pourraient en avoir honte ou se sentir comme si elles l'avaient provoqué en buvant trop ou en s'habillant ou en agissant
d'une certaine façon. La vérité est que la façon dont vous vous habillez ou agissez ne devrait jamais provoquer un viol; une relation sexuelle ne devrait avoir lieu que lorsque les deux personnes
sont consentantes.
La drogue du viol la plus courante n'est pas le Rohypnol®, mais bien l'alcool : Lorsqu'on invoque les drogues du
viol, on a tendance à penser aux drogues étant glissées dans le verre d'une femme à son insu. Cette façon de faire se produit mais, pour le moment du moins, est assez rare au Canada. Plus souvent
qu'autrement, les victimes d'agressions sexuelles sont des femmes qui ont un peu trop bu et qui sont abusées sexuellement après avoir perdu conscience ou qui sont trop intoxiquées pour résister à
l'agression.
Les agressions sexuelles facilitées par la drogue se produisent plus souvent qu'on ne le croit : La plupart de ces
crimes se produisent sans être déclarés à la police, ni résolus ou prouvés. Les raisons pour lesquelles les femmes ne déclarent pas le crime à la police sont nombreuses. Plusieurs drogues
utilisées aux fins de viol, dont l'alcool, peuvent avoir des effets sur la mémoire de la victime, et certaines femmes ne savent pas avec certitude si elles ont été agressées sexuellement.
Certaines peuvent également penser que la police ne les croira pas, ou estiment qu'elles étaient en partie responsables. Certaines pourraient même vouloir oublier toute cette histoire.
La plupart des viols facilités par la drogue sont commis par une personne que la victime connaît ou en qui elle a confiance, et non par des
étrangers : La plupart des agressions sexuelles sont des crimes de situation, par exemple, un homme agresse sexuellement une femme intoxiquée par
l'alcool ou par une drogue quelconque, parce qu'il la considère comme une « cible facile ». Ainsi, il est assez courant que la victime connaisse son agresseur. La plupart du temps, le viol
facilité par la drogue est commis par un ami ou une connaissance, par une personne rencontrée lors d'un rendez-vous amoureux ou par le conjoint, et parfois même par le mari ou un membre de la
famille. On estime qu'environ 75 % des viols sont commis par une connaissance ou une personne rencontrée lors d'un rendez-vous amoureux.
Les femmes sont presque toujours les victimes des agressions sexuelles facilitées par la drogue et les adolescentes et les jeunes femmes sont les plus à
risque : Les femmes âgées entre 16 et 24 ans sont quatre fois plus à risque d'être agressées sexuellement que les femmes des autres groupes d'âge1.
Mais, bien que les femmes soient presque toujours les victimes d'un viol facilité par la drogue, n'importe qui peut subir ce crime, même les hommes.
Statistiques et faits à propos du viol facilité par la drogue :
- Environ 25 % des femmes soutiennent que la drogue a joué un rôle dans un viol.
- La plupart de ces crimes se produisent sans être reconnus, déclarés, résolus ni prouvés.
- Certaines des drogues utilisées aux fins d'une agression sexuelle ou d'un viol peuvent être fatales lorsque mélangées à de l'alcool.
- Les drogues du viol sont couramment utilisées aux fins récréatives, faisant courir à l'utilisatrice le risque d'une agression sexuelle.
- Les adolescentes (âgées entre 16 et 19 ans) et les jeunes femmes (entre 20 et 24 ans) sont quatre fois plus à risque d'être agressées sexuellement que les femmes des autres groupes d'âge.
- On estime que la plupart des agressions sexuelles, soit environ 75 %, sont commises par une connaissance ou une personne rencontrée lors d'un rendez-vous amoureux.
- La substance la plus fréquemment détectée chez les victimes d'une agression sexuelle facilitée par la drogue est l'alcool. La marijuana vient en deuxième position.
Source : http://www.sexualityandu.ca
Ce que vous décrivez est exact. Avant de nos faire subir "ça", on nous fait boire ou prendre des "produits" Il ya aussi la peur qui fait que nous somems soumises et nous laissons traiter comme des putes, pardon d'inverser le slogan de l'association de F Amara mais c'est ce que j'ai subi dans les caves de ma cité.
Un viol passe par beaucoup de formes de pression, y compris les menaces de violences physiques. On finit par se laisser faire, par habitude, pour que ça se finisse le plus vite possible. Avec une tournante, quand un a fini, un autre lui succède, on est pire qu'une bête et on voudrait mourir. Pour survivre, on s'enfonce dans la résignation et la soumission, ce qui a été mon cas pendant des mois.
Il faut dénoncer les ravages de la drogue et de l'alcool chez les jeunes et dans les soirées notamment estudiantines, les bizutages etc et l'impact qu'ils ont sur le viol Combien de soirées arrosées se terminent ainsi par des agressions sexuelles et des viols?
ce n'est évidemment pas une excuse, mais un facteur aggravant, qu'il faut dénoncer avec force. Lutter contre la présence de drogue et l'alccolisation dans ces soirées contribuera aussi à prévenir ces agressions et ces viols Il faudrait que la prévention soit aussi active sur ce terrain là.
Merci Sophie d'attirer l'attention sur ce sujet, je pensais important de mentionner une drogue légale, l'alcool.
Ses copines ont fini par lui dire que, totalement ivre, elle s'est laissée faire dans les toilettes d'une boite, alors qu'elle etait vierge.. Voilà le resultat : une vie bien amochée, et une famille brisée....
la violence à l'origine du viol n'est pas que physique et psychologique, elle consiste aussi à abuser de la faiblesse, de la dépendance de la victime.
merci chère Sophie de dénoncer tout cela!
Amitiés
jacqueline