Les femmes hypersexuelles
Parce que les femmes sont trop souvent victimes de violences, et qu’il leur est souvent difficile de faire entendre leurs voix, cette journée internationale de lutte contre les violences faites
aux femmes est l’occasion de rappeler la nécessaire solidarité, aux côtés de celles et ceux qui œuvrent pour la cause :
- des femmes, parce que leur foyer devrait être un lieu de paix et de protection, et qu’il devient le lieu de l’humiliation et de coups reçus ;
- des enfants, dont la vie est brisée par ce qu’ils voient et ce qu’ils entendent.
Il faut en parler davantage pour que les femmes échappent à la honte injuste qu’elles ressentent.
Face à la douloureuse question des maltraitances faites aux femmes, la violence conjugale : c’est la société tout entière qui doit refuser l’inacceptable.
Certes, des avancées sont engagées, mais du chemin reste à parcourir, qu’il s’agisse de :
- l’amélioration de la formation des acteurs sociaux, médicaux et judiciaires à l’accueil et au soutien des femmes victimes de violences conjugales ;
- la sensibilisation des jeunes à toutes les formes de violence ;
- de dispositifs d’appartements-refuges ;
- des modalités de justice liées à l’éloignement du conjoint violent des lieux fréquentés, ainsi qu’aux modalités de son suivi…
L’Etat, les pouvoirs publics, les collectivités ne peuvent à eux seuls, livrer tous les combats sans le concours, d’une société civile organisée, d’un tissu associatif dense et dynamique qui agit
et intervient auprès des plus vulnérables.
C’est en ce sens que nous devons apporter notre soutien aux associations pour qu’elles soient reconnues, valorisées et aidées, spécialement celles qui mènent ces combats si importants pour la République.
Sophie : Merci de ces réflexions, fort justes. mais comme l'on dit d'autres intervenant, meme si le sujet fait sourire, il ne faut pas oublier les hommes battus, qui osent encore moins parler, et le phénomène inquiétant qui monte hélas en puissance : les parents battus par leurs enfants....
Les frontières les plus dures et les plus ignorées ne sont pas seulement celles des États totalitaires, mais les simples portes des appartements, des maisons, où de nombreux hommes, insultent, frappent, brutalisent sexuellement et parfois tuent leur femme, souvent quand celle-ci cherche à échapper à leur violence.
Aucun programme de prévention de la part de l'État jusqu'à maintenant ! Aucune volonté politique qui soit à la hauteur de ces violences ... Voyons l’accueil qui sera réservé au projet de loi-cadre ... j'espère ...
Je crois que c'est aussi à nous, de nous regrouper, l'union fait la force ... dans des réseaux, associations féministes, partis politiques ... Mais nous les femmes, ne sommes ni faibles ni impuissantes