Les femmes hypersexuelles
Le 25 novembre est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes
Les violences conjugales sont...
Toutes les formes de violence, utilisées par un partenaire ou ex-partenaire, à l’encontre de sa femme, dans un but de destruction et de contrôle permanent.
Il ne s’agit en aucun cas de simples conflits conjugaux, mais bien d’un acte punissable par la loi, portant atteinte à la liberté et aux droits de l’Homme, dénoncé par l’ONU et le Conseil de l’Europe.
La violence conjugale, ou violence domestique, est un véritable problème de santé publique : elle concerne 1 femme sur 10.
De nombreuses conséquences sur l’état de santé des femmes qui en sont victimes et sur celui de leurs enfants.
En Europe, 4 millions de femmes sont victimes de violences en privé.
La violence conjugale à l’encontre des femmes, parce que cela représente plus de 95 % des cas de violences conjugales.
Les violences augmentent au sein de la famille
Le nombre de personnes victimes de violences a légèrement progressé en 2007-2008...
Notamment au sein de la famille, pour atteindre 5,1% de la population, soit près de 2,2 millions de Français, dont seulement 10% ont déposé plainte. C'est ce que révèle une étude de l'Observatoire National de la Délinquance (OND).
La part des victimes de ces violences passe de 4,9% de la population en 2006-2007 et à 5,1% en 2007-2008. « Moins de 10% des personnes victimes de ces violences déposent plainte »
Cette hausse s'explique par celle « significative » du nombre de ces actes commis au sein de la famille.
Selon la projection de l'OND sur 13.500 personnes de 18 à 75 ans interrogées, 2.177.000 personnes ont « subi au moins un acte de violences ». Parmi elles, 364.000 ont été victimes de violences sexuelles et éventuellement de coups, et 1.939.000 d'autres violences que sexuelles.
Selon l'enquête de l'OND, réalisée par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). L'outil statistique des policiers et des gendarmes, basé sur des plaintes et des constats, et permet d'interroger directement les Français sur leur vécu de faits de délinquance, selon l'OND.
Si vous êtes victime de violences : Téléphone : 39 19 (Violences conjugales, femmes info service) OU www.solidaritefemmes.asso.fr (Fédération Nationale Solidarité Femmes).
Ce même jour, la secrétaire d'État chargée de la Famille et à la Solidarité a d'ailleurs présenté un spot audiovisuel de sensibilisation des victimes et de leurs conjoints mettant en scène des enfants, afin de suggérer que : « Les enfants apprennent beaucoup de leurs parents, y compris les violences conjugales ». Ce spot est diffusé, gracieusement, par des chaînes de télévision, depuis le 25 novembre.
156 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint en France, en 2008, soit une tous les trois jours ! « Les violences conjugales ne sont pas une fatalité », a néanmoins déclaré la ministre de la Justice, qui a promis « une adaptation de notre droit ». De fait, le Premier ministre a annoncé son intention d'instaurer un nouveau délit de « violences psychologiques au sein du couple ».
Parallèlement, un système de téléphone d'urgence, mis en place à partir de décembre en Seine-Saint-Denis, « pourrait être généralisé », a complété Michèle Alliot-Marie. Ce dispositif existe déjà en Espagne, comme celui de bracelet électronique pour contrôler les conjoints violents, que Nadine Morano souhaite « expérimenter d'ici à 2010 ».
Espérons que ces intentions soient suivies d'effet!
- des femmes, parce que leur foyer devrait être un lieu de paix et de protection, et qu’il devient le lieu de l’humiliation et des coups ;
- des enfants, dont la vie est brisée par ce qu’ils voient et ce qu’ils entendent.
Il faut en parler davantage pour que les femmes échappent à la honte injuste qu’elles ressentent.
Face à la douloureuse question des maltraitances faites aux femmes, la violence conjugale : c’est la société tout entière qui doit refuser l’inacceptable.
Certes, des avancées sont engagées mais du chemin reste à parcourir, qu’il s’agisse de :
- l’amélioration de la formation des acteurs sociaux, médicaux et judiciaires à l’accueil et au soutien des femmes victimes de violences conjugales ;
- la sensibilisation des jeunes à toutes les formes de violence ;
- de dispositifs d’appartements-refuges ;
- des modalités de justice liées à l’éloignement du conjoint violent des lieux fréquentés, ainsi qu’aux modalités de son suivi…
L’Etat, les pouvoirs publics, les collectivités ne peuvent à eux seuls, livrer tous les combats sans le concours, d’une société civile organisée d’un tissus associatif dense et dynamique qui agit et intervient auprès des plus vulnérables.
C’est en ce sens que nous devons apporter notre soutien aux associations pour qu’elles soient reconnues, valorisées et aidées, spécialement celles qui mènent ces combats si importants pour la République.
Ps: tu n'as pas repondu à mon mail, t'ai-je choqué ?
bisouxxx
Sophie
Même si c'est hors sujet ici je le mets quand même en commentaire car peut-être certaines messageries sont-elles défaillantes et ce type de problème arrive-t-il à d'autres que moi.
Oui je suis choqué que la poste puisse être défaillante. ;)
Je te renvoie le mien !
Si tout va bien nous pourrons bientôt communiquer autrement qu'en inondant ce lieu de commentaires techniques. :)