Les femmes hypersexuelles

TLe témoignage de Christine : libertinage ou hypersexualité ?

 

Mon mari Pierre et moi sommes un des couples les plus en vue de la ville de l'est de la France où nous vivons... Nous appartenons à la bonne bourgeoisie de cette ville, nous sommes des notables.

J'ai 34 ans, et suis mariée avec Pierre depuis 10 ans. Malgré nos efforts, nous nous sommes rendu compte que nous ne pouvions avoir d'enfants, et ce de mon fait.

Pierre a 20 ans de plus que moi, mais il est très séduisant et ne fait pas son âge. Je suis encore très amoureuse de lui, et je dois dire que c'est un amant exceptionnel.

Dès les débuts de notre mariage, Pierre m'a fait comprendre qu'il était un libertin, qu'il n'entendait pas changer de vie. Au départ, j'étais très jalouse de savoir qu'il sortait avec d'autres femmes et surtout qu'il couchait avec elles. A part le fait que je ne peux avoir d'enfant, j'ai pourtant tout ce qu'une femme peut amener à un homme dans leurs relations intimes.


J'avais tendance à déprimer et j'avais de plus en plus recours aux plaisirs solitaires.

Je songeais même au divorce. C'est Pierre mon mari qui m'a convaincu de suivre à mon tour la voie du libertinage. J'ai mis du temps pour l'écouter.

Nous avions invité pour diner un couple d'amis, Alexandre et Virginie. Alexandre est d'origine antillaise (ce qu'on appelle, en Martinique, un béké), il a beaucoup de charme et a déployé tous ses filets pour moi, avec la complicité de sa femme et de mon mari. Je riais beaucoup, le diner fut bien arrosé.

Pierre m'ayant demandé de faire visiter la maison à nos hôtes, je me suis retrouvée dans la chambre avec Alex. Pierre et Virginie se sont retirés discrètement, nous laissant seuls. Alex m'a alors prise dans ses bras, il a fait tomber ma robe et, alors que je disais faiblement non, mais sans le repousser, il m'a mise nue.

Très vite, j'ai répondu à ses avances, et nous avons baisé un long moment. Jamais je n'avais connu un tel plaisir. Je venais de m'offrir à un amant, sous mon toit, dans le lit conjugal, alors que mon mari et la femme de mon amant pouvaient tout entendre de nos ébats. J'ai su par la suite qu'ils n'en avaient pas perdu une miette.

Je reprenais mes esprits, honteuse, quand Pierre et Virginie, nus à leur tour, nous ont rejoint.. Pour moi, ce fut une révélation et une vraie initiation.

 

Nos amis nous ont quittés tard dans la nuit, ou tôt le matin.


Au matin, j'ai eu un ultime remords, demandant pardon à Pierre. Il m'a embrassé et m'a dit :

« Comment pardon ? Moi je te dis merci. Ton corps a compris ce que je voulais te dire. Tu es libre, comme moi. Nous sommes égaux. Je souhaite que tu aies autant d'amants ou de maîtresses que tu en as envie, ma chérie. Tu pourras le faire avec moi, devant moi ou sans moi. Je veux que tu sois pleinement heureuse. En plus, à condition d'être prudente sur le choix de tes partenaires, en veillant à ce qu'ils soient parfaitement sains. »


A partir de là, j'ai suivi ses conseils. J’ai collectionné les amants comme lui collectionnait les maîtresses. Nous organisions chez nous des « parties fines. ». Nous étions réputés comme le couple le plus libertin de la ville.

 

Pierre et moi, nous sommes heureux. Le libertinage, d'autres diront l'hypersexualité, est pour nous un choix de vie, qui a renforcé nos liens et notre amour. Notre couple est solide. Nous sommes égaux en droits et en plaisir, nous ne connaissons pas la jalousie. Nous ne nous cachons rien et nous vivons nos relations, comme nous l'entendons, pas uniquement dans un cadre candauliste. Contrairement à d'autres témoignages sur ce blog, témoignages forts et très émouvants, où des femmes sont venues à l'hypersexualité suite à un traumatisme aussi grave qu'un viol, chez moi c'est un choix bien assumé et revendiqué.

 

On m'objectera que cet équilibre peut prendre fin si l'un ou l'autre d'entre nous rencontre l'amour avec un tiers. Je veux raconter comment cela m'est arrivé avec Olga, sans que cela ne remette en cause mon couple avec Pierre, ni le sien avec Philippe.


Nous avions fait la connaissance des époux T, Philippe et Olga, dans une réception. Pierre est un grand charmeur et Philippe avait très vite sympathisé avec nous. Olga était plus méfiante. J'ai tout de suite sentit que quelque chose n'allait pas. Je me souviens en avoir parlé à Pierre :
« Alors mon chéri, comment as tu trouvé Monsieur et Madame T. ? Ils sont plutôt mal assortis, non ?
-  Philippe a une grande culture, mais sa réserve cache quelque chose. Quant à Olga, elle est magnifique mais se tient à distance.
-  Toi, je suis certaine que tu adorerais mettre la belle Olga T. dans ton lit.
-  Je me suis renseignée. Beaucoup ont fait des tentatives d'approches mais elle est inflexible.
-  Rien n'est immuable, j'en suis la preuve vivante, non ?
-  Tu as raison. Et toi, je suis certain qu'elle te fait envie aussi.
-  Pourquoi pas ? A deux, on devrait y arriver.

Pendant un an, nous avons tout fait pour nous rapprocher des T, multipliant invitations et contacts.

J'ai d'abord voulu vérifier si mon instinct ne me trompait pas. J'ai tout fait pour séduire Philippe, Et j’y suis parvenue. Mais je n’ai pas eu de plaisir avec lui.
« Il ne faut pas m'en vouloir. D'abord j'aime ma femme. Ensuite, c'est pratiquement toujours comme ça.
- Tu veux dire que tu ne fais jamais jouir Olga ?
- Non, pratiquement jamais. »

Il baissait les yeux, honteux.
« Alors, elle doit te tromper.
-  Malheureusement non.
-  Comment ça malheureusement ? Explique-toi.
-  Et bien je la pousse à prendre un amant parce que je veux qu'elle soit heureuse mais elle refuse obstinément. Pour dire la vérité, je rêve qu'elle se fasse prendre devant moi. Tu me prends pour un détraqué ?
-  Non, on appelle ça du candaulisme. Tu es un mari qui aime sa femme et qui ne veut pas qu'elle soit frustrée. Nous allons t'aider, Pierre et moi. »

De mon côté, je réussissais à devenir amie intime d'Olga, sa confidente. Mon objectif était de l'aider à franchir le pas, et pourquoi pas au profit de Pierre mais de moi aussi. Dès ce moment là, j'avais envie d'Olga. Nous avons fini par aborder les sujets les plus intimes. Elle me demanda un jour :

« Christine, tu es mon amie mais je ne comprends pas ton mode de vie. Tu es mariée et tu trompes ouvertement ton mari.
- Oui avec son accord et lui fait pareil. Ca ne nous empêche pas de nous aimer. Et toi, Olga, dis moi la vérité, es tu heureuse dans ton couple ? »

Elle baissa les yeux, et finit par reconnaitre la vérité. Olga finit par parler des fantasmes de Philippe, qui la poussait à prendre un amant.

« Tu te rends compte, il dit même qu'il veut assister. J'aurais honte. Je ne suis pas une putain.
-  Tu penses que je suis une putain, Olga ?
-  Excuses moi, Christine, je ne voulais pas te blesser.
-  Crois-moi, tu devrais essayer. Tu seras enfin heureuse et tu feras plaisir à ton mari. Tu peux le faire avec un homme et même avec une femme. »

Pierre a échoué à conquérir Olga, alors qu'il était tout prêt de réussir. Nous nous étions perdues de vue, puis nous nous sommes retrouvées, après son voyage au Brésil et sa rencontre avec son premier amant.

Je suis finalement parvenue à mes fins. Pour la première fois depuis notre pacte de libertinage, Pierre et moi, je suis tombée amoureuse, mais pas d'un homme, mais d'une femme, la belle Olga.

La bonne société de notre ville sait que je suis libertine, je n'ai pas à me cacher. Ca ne me dérange pas qu'on sache tout de mes amours avec ma belle Olga, la femme de ma vie.

 

Mais je ne me suis jamais considérée comme hypersexuelle, mais comme libertine car j'ai la maitrise totale de mes aventures.

 

 

 

Sam 15 aoû 2009 2 commentaires
Bravo Christine, pour ce témoignage courageux. Tu as été un modèle pour moi et dans la façon d'assumer l'hypersexualité.
Olga - le 15/08/2009 à 23h46
J'ai voulu montrer que l'hypersexualité pouvait être choisie et maitrisée. Je sais que ce n'est pas simple mais ça existe. Courage à toutes, notre corps nous appartient et nous avons, autant que les hommes, droits au plaisir, y compris quand nous sommes mariées.
Christne - le 17/08/2009 à 13h51