Les femmes hypersexuelles
Témoignage d’Olga, sur son viol
On ne voit pas grand-chose dans la pénombre du parking. Ma voiture est suivie de très près par une autre voiture. Je ne me doute de rien et descends tranquillement de ma voiture. Je porte une robe ravissante, très courte, qui ne cache rien de mes jambes bien bronzées. Deux gars sortent de la voiture derrière et vont à ma rencontre.
C'est Georges, le concierge de mon immeuble, et son fils Gilbert. Un peu surprise, je tente de les interpeller et on peut voir dans mon regard l'expression de la peur.
« On peut vous aider madame T?
- Non ça ira. Merci.
- Ca ne me regarde pas mais vous rentrez bien tard ce soir et dans une tenue... Vous savez, dans ce parking, ça peut être
dangereux
- Depuis le temps que je m'habille comme ça, je n'ai jamais eu de problèmes. A croire que je ne croise que de bons pères de famille ou des pédés (à tort, j'ai pensé qu'il valait mieux
plaisanter.)
- Madame T, vous êtes mariée, soyez prudente dans vos propos et votre comportement. Je m'excuse de vous dire ça. Mais je suis sur que tu as envie de te faire sauter, petite garce.
- Si un jour je me décide, ce ne sera pas avec vous.
- Tu crois ? Je vais m'occuper de toi et pas plus tard que maintenant.
- Vous allez me violer devant votre propre fils ?
- Il a 18 ans. C'est pas la première fois que je me tape une salope devant lui (il faisait allusion à Sylviane, une autre femme
qu’il a forcée.) Il pourra mater et s'occuper de toi après.
- Après tout, j'en ai assez de cette vie de folle. Pourquoi pas avec toi, après tout. Mais tu ne me vas pas me sauter ici, on sera mieux chez moi. »
Mon idée était d'aller chez moi, et de leur échapper en leur fermant la porte au nez.
« On va commencer ici.
- On continuera chez toi après (toujours mon idée de lui claquer la porte au nez, ou d’appeler des secours)
- J'ai toujours pensé que t'étais une salope, depuis la première fois que je t'ai vue.
- Faites ce que vous avez faire, mais ne me brutalisez pas.
- En fait, on veut t'aider, mais pour éteindre le feu que tu as au cul. Et on va te forcer un peu. Compte-tenu de ta manière de t'habiller, comme une pute, personne ne croira au viol.
Mon fils, prends quelques photos (ils m'en ont donné plus tard, "en souvenir", sachant que je ne pouvais plus me plaindre), ça te fera des souvenirs, tu verras comme elle est bonne. Non seulement, elle va faire moins la fière, mais elle va enfin savoir ce qu'est un homme, un vrai. Dans quelques instants, elle va couiner, la chienne. Je vais venger tous les mecs qu'elle a excités, allumés puis jetés.
Je recule sans crier contre ma voiture et tente de les calmer, mais Georges a déjà mis la main sur moi. J'étrangle un cri... Il arrache mon vêtement. Je suis en slip et en soutien.
Avant que je ne puisse pousser le moindre cri, Gilbert, derrière moi, plaque sa main sur ma bouche et m'entraîne derrière une voiture. Je suis affolée. Le parking est désert à cette heure avancée de la nuit, et personne ne viendra me secourir.
La peur me tenaille. Georges en profite pour me mettre sur le capot de la voiture alors que l'autre me tient les poignets au dessus de la tête. Le premier commence à caresser mes cuisses et me triture violemment les seins, alors que l'autre, sortant une cordelette, entreprend de me lier les poignets.
Ses mains remontent vers le slip en tissu léger et transparent et, d'un coup, l'arrache avec bestialité. Je sens les mains du type fouiller mon intimité.
Les jambes écartées, je sens un sexe me pénétrer brutalement. Deux mains puissantes ma maintiennent les hanches.
Non, je ne veux pas ! Non je ne veux pas tromper mon marin, pas ici, pas avec ce salopard !
- Je t'avais dit que c'était une salope. Je vais la baiser après. Ce sera moi le premier qui aura sauté Olga T, moi le concierge, le mec qu'elle méprise, salope de bourge ! Une putain, oui ! Je suis sûr qu'elle aime sucer !
Il m'enfouit son sexe au fond de ma gorge. Je commence une fellation, résignée.
- Chienne, je vais te baiser !
De nouveau Georges me pénètre. J'ai peur, je ne bouge plus. Le porc me besogne un long moment. En éructant, mon agresseur se vide au fond de mon ventre
Alors que je tente de me dégager, mais Gilbert m'attrape par les cheveux et plaque mon visage sur son sexe. J'essaye de me débattre mais Georges attrape mes reins et me cale contre sa verge. Puis très vite, il me sodomise brutalement.
Je demande pitié, jamais je n’ai eu de pénétration anale. Je crie, j’ai mal.
« Ta gueule, salope, il faut bien une première, je me doute que c'est pas ton mari qui t'a déjà prise par là. Un jour tu me remercieras ! »
J'ai hurlé un moment, j'ai pleuré, j'ai supplié, mais il n’arrête pas.
Aussi vicieux que son père, Gilbert me tirait par les cheveux et m'obligeait à garder en bouche son sexe. Il l'enfonçait tellement que j'étais presque en apnée. La sexe enfoncé dans ma bouche me coupe le souffle, et m'empêche de hurler. Les deux hommes m'insultent, me traitant de tous les noms : salope, putain, chienne, truie, sale bourge, vicieuse.
Je me disais : « Oui, ils ont raison, je suis une pute, je l'ai bien cherché… »
Georges finit par conclure par abominable : « Alors, tu as aimé chérie ? »
« Bande de salauds, vous me le paierez.
- Tout doux, ma belle. Qui te croira, compte tenu de ta réputation sulfureuse ? Tu veux vraiment être couverte de honte ? Tu te sens capable de dire partout que tu t'es offerte au concierge ?
- Je ne me suis pas offerte, vous m'avez violée.
- C'est ça, on va te croire. Tu as joui comme une truie. »
Mes agresseurs ne se sont pas davantage attardés et m'ont laissée sur place.
Meurtrie, honteuse et épuisée, je me suis laissée tombée sur le béton froid du sol du garage. Recroquevillée, j'avais envie de mourir, honteuse de mon comportement.
J'ai longuement pleuré, j'ai pris une douche pour essayer de me laver de cette souillure. La trace de la gifle était superficielle. J'ai essayé de joindre Philippe mais il était à l'étranger et le mobile ne passait pas Me sentant coupable, je n'ai pas osé ni appeler la police, ni un médecin.
Quand Philippe est rentré, deux jours plus tard, il était trop tard pour réunir les indices. Nous sommes allés à la police, qui a entendu Georges, qui a défendu une toute autre version, la chanson habituelle : « Vous avez vu comment elle s'habille. Elle cherche, Monsieur le Commissaire. Je suis un honnête père de famille, je n'aurais pas risqué ma place. »
L'affaire a été classée sans suites.
Philippe s'est plaint à la compagnie qui employait Georges. C'est alors que celui-ci est venu s'excuser auprès de moi, en présence de Philippe, me suppliant de lui pardonner, qu'il se comporterait bien, que c'était un moment de folie. Car non seulement, il risquait de perdre son travail ou au moins d'être muté alors qu'il était attaché à ce quartier, mais la découverte de cette affaire provoquerait son divorce. Malgré moi, j’ai alors renoncé à porter plainte à nouveau. J’allais payer très cher cette décision maudite.
D'autre part, parmi les violeurs condamnés, plus de 9/10 sont "d'honnêtes pères de famille", sans casier judiciare au préalable. Votre dernier argument sur "risquer de tout perdre" est nul, car tous prétendent la meme chose ! Et je suis très bien placée pour savoir ce qu'il se passe dans un procès pour viol.
Sophie, vous êtes sincère, mais pas Olga. Ce soir là, elle était provocante, encore plus que d'habitude. Il m'a semblé qu'elle avait un peu bu. Mais je confirme qu'elle m'a provoqué et a accepté mes avances. Je veux bien comprendre qu'à l'époque, elle vivait très mal sa situation. Un mari qui la poussait sans cesse à l'adultère, qui ne la satisfaisait pas, alors qu'il est confirmé qu'elle a une libido débordante. En plus, pour lui faire plaisir, elle "s'habillait" d'une façon! Je mets des guillemets parce que c'était incroyable, on voyait sans problèmes ses seins, ses cuisses, ses vêtements étaient serrés, courts, hyper décolletés, souvent des dos nus vertigineux, des chemisiers ou tee shirt translucides, sans SG en dessous, les dessous limités à un string ficelle ou mini string. Mais c'est vrai qu'elle rembarrait les types qui lui faisaient des avances. Ca avait des conséquences sur son comportement, son caractère. Olga était à ce moment là une bourgeoise hautaine, méprisante, mal dans sa peau.Avec moi, elel était odieuse.
Alors que sur un moment de folie, l'alcool aidant, elle se soit offerte au premier venu (moi) en se disant "J'en ai assez, après tout pourquoi pas" et en pensant que j'avais intérêt à être discret, que personne ne penserait que je puisse être son amant, compte tenu de nos relations. Qu'après, elle l'ait regretté et inventé l'histoire du viol, c'est autre chose. C'était ma faute, j'aurai du me méfier, comprendre que sa tête disait non alors que son corps appelait l'étreinte d'un homme, un vrai. Mes sentiments à son égard étaient ambigus: je la détestais mais en même temps, alors que j'aimais mon épouse, cette femme me faisait fantasmer. Mais de là à la violer!
Je n'insisterai pas sur un autre point, mais il est réel aussi: Olga a eu un plaisir inouï. Elle a prouvé par la suite qu'elle appréciait particulièrement les situations, les endroits hors mormes. Là c'était le cas, dans ce parking.
Je confirme son récit sur un point: son orgasme oublié, elle a tout de suite eu honte d'elle. Je ne mettrai pas en avant le fait qu'elle n'a pas été tout de suite à la police ou chez un médecin. Vous avez raison, ç'est une réaction observée dans d'autres cas. Mais dans le cas d'Olga, c'est son mari, de retour de déplacement, qui a poussé les feux, pour la police, jusqu'au classement sans suites et, après auprès de mon employeur. Selon le principe de précaution, le seul fait que des clients se plaignent suffisaient à me faire muter. C'est pour ça que je me suis humilié auprès des T pour demander pardon. Ca, je ne lui pardonnerai jamais et c'est vrai que Rachid m'a offert une belle revanche.
Voilà j'ai dit ce que j'avais au fond de mon coeur. Mais que voulez vous, je dois avoir le profil du coupable, le concierge, beauf à la Cabu, imbécile et facho (c'est pas du tout ça, sinon je ne serais pas si bien perçu à la cité). Macho, ça je le reconnais. je persiste à dire que vous avez mis en avant un cas très particulier, celui d'une femme folel de son corps et qui n'est pas du genre à être violée. Merci de m'avoir donné la parole aussi.
Vous avez vos arguments, c'est normal. Je regrette que le ton employé ici ne soit pas celui utilisé sur le blog d'Olga. A trop se defendre, on finit pas passer aussi pour un coupable. Vous avez votre version, elle a la sienne. De toutes façons, vous en serez jamais d'accord.
Par contre, je ne peux vous laisser dire "elle l'a bien cherché". Relisez ce que j'ai écrit sur les objets en virtrine, dans un commentaire. Une femme a le droit de s'habiller comme elle veut, ca n'autorise PERSONNE à l'agresser, ou à se sentir mal ou humilié parce qu'elle a refusé des avances.
Vous savez, j'ai été agressée un soir d'hiver, vetue d'un long manteau, de bottes, d'un chapeau, d'une echarpe contre le froid. Eh bien le commissaire de police a dit : "vous l'avez sans doute provoqué !" Un ami qui m'avait accompagnée lui a fait remarqué ma tenue ultra couvrante, et dit qu'on ne voyait que mes yeux. Réponse du commissaire : "avec les yeux, on peut aussi provoquer !"
Quand on veut, on peut se trouver tous les -mauvais- arguments du monde pour justifier une agression.
Absolument aucun ne justifie le viol. Même une femme connue pour des moeurs légères a le droit de se refuser à un homme, même si elle a deja eu 1000 amants.
Quant à la jouissance qu'aurait éprouvée Olga, ce n'est qu'un mecanisme de défense du corps, qui tente de moins souffrir pendant l'agression. Ce mécanisme est connu de l'inconscient est connu, et amène pourtant bien des contestations de viol.
Ensuite, une femme qui a été violée developpe souvent une hypersexualité, comme vous pourrez le lire à travers divers témoiganges ici.
Il est donc bien prétentieux de dire qu vous l'avez "décoincée."
En tout cas, il serait temps que vous et vos amis commenciez à vous calmer un peu.
9 personnnes sur 10 qui viennent qur le blog d'Olga ne la connaissent pas en réalité, donc ni vous, ni les autres. Les menaces ne servent à rien, et tout le monde se détruit à ce petit jeu.
La haine n'a jamais été constructive, et je ne comprends pas celle qui vous anime, tout comme celle des autres protagonistes de cette période révolue.
Tous ceux qui l'injurient aujoud'hui ont été bien contents à un moment ou un autre, de la prendre.
Alors, au moins pour ces bons moments qu'elle vous a donné, vous pourriez mettre un bémol à vos attaques. Merci.
J'ajoute, Sophie ne l'avait pas dit, qu'aumoment où ce mosntre m'avait imposée une fellation, je m'étais révoltée et lui avais tordu les testicules violemment. Il s'était retiré précipitamment de ma bouche en laissant échapper un "salope" alors qu'un formidable aller et retour vient me frapper.J'ai senti presque immédiatement un filet de sang au bord de la lèvre.
A part ça j'étais consentante? Que j'étais provocante avec les hommes, que j'étais dans un période de manque affectif et sexuel, oui. Mais jamais je ne me serai offerte à un type que je méprisais.
Je suis heureuse de pouvoir dire la vérité ici car sur mon blog j'ai désormais d'autres contraintes. Merci à Sophie pour son combat et cet espace de liberté.
Georges se défend comme étant, un bon père de famille. Et puis Olga l'a cherché. Sa tenue était provocante. Elle s'est offerte, elle avait envie! D'ailleurs, regardez sa conduite par la suite! Et cerise sur le gateau, elle a pris son pied! Même quand vous l'avez giflée avec une violence inouie, au point que le sang coulait de son nez et de ses lèvres?
En vous ayant suivi dans vos commentaires et votre comportement, Georges, j'ai la conviction que vous avez violé Olga. Vous l'avez fait en lâche que vous êtes. Dans un parking, sans qu'elle puisse appeler au secours. Vous saviez que son mari était en déplacement. Vous saviez surtout que Olga était la victime "idéale". Jolie, sexy, poussée par son mari lui même à choisir des habits qui mettent en valeur son joli corps. Qui pourrait croire qu'une telle femme, à la réputation sulfureuse, puisse être violée? Ce sont vos termes d'ailleurs. Oui Georges vous êtes coupable et resterez malheureusement impuni. D'ailleurs quelqu'un sait, parce qu'il a assisté et qu'il a participé, c'est votre fils Gilbert. S'il est marié ouvenait à être marié, aimerait-il que l'on fasse ça à sa femme? Je ne le souhaite pas, mais si ça devait malheureusement se produire, peut-être pensera-t-il à Olga!
« T’as vu comment elle était sapée ? Pas étonnant qu’elle ait été violée ».
Ce commentaire est hélas bien plus courant que ce qu’on croit. On l’attribue généralement à des personnes n’ayant pas de conscience féministe. Mais il existe également certain-es féministes pour dire qu’il est du devoir des femmes de ne pas céder aux injonctions patriarcales en matière d’habillement (mini-jupes, strings, tops moulants, talons aiguilles, etc.), et de leur devoir, encore, de ne pas donner l’occasion de la provocation.
Il s’agit d’une pensée facile. En voyant une femme en mini-jupes et bas-résilles, il est en effet aisé de céder à la pensée : « Elle est folle de s’habiller comme ça, elle cherche à être violée, ou quoi ? ».
Oui, dans le monde dans lequel nous vivons, cette fille aura certainement l’occasion, habillée ainsi, d’être agressée verbalement ou par des regards insistants. Seulement voilà, penser cela est une double erreur. D’abord, parce qu’elle provient de la pensée - erronée - qu’on risque davantage d’être violée si on est habillée d’une manière ou d’une autre. Et elle provient de la pensée - tout aussi erronée - que le viol, c’est la nuit dans un parking ou dans une rue sombre, par un inconnu.
Ces viols existent, mais ils sont minoritaires, et la façon dont on est habillée n’a rien à voir dans l’histoire. Quant aux agressions verbales, idem, la tenue n’a rien à voir non plus. On peut être habillée comme un sac à patate et subir des agressions du genre : « tu suces » ?
Seconde erreur : celle de penser automatiquement que les femmes doivent s’habiller de telle ou telle façon pour s’adapter aux circonstances. Il est clair que si je vais dans un bidonville, je ne vais pas me mettre en mini-jupe. Mais je ne vais surtout pas mettre une Rolex et des Ray-Ban. Et cela est valable autant pour les hommes que pour les femmes. A partir du moment où je vais dans un endroit dangereux, je ne vais pas m’habiller de manière à attirer le regard, mais au contraire de manière à passer inaperçue. Jeans-baskets s’imposent. Et c’est valable aussi pour les hommes.
A partir de là, je me fais un point d’honneur à m’habiller comme je l’entends. Si je veux sortir le soir en mini-jupe, je le fais. Parce que je sais de toute façon que si je dois être violée, le jeans-basket n’arrêtera pas mon violeur. Et parce que je sais que j’ai statistiquement davantage de risques d’être violée par des copains à la fête où je vais que dans la rue.
Par ailleurs, je me fais un point d’honneur à m’habiller comme je le veux, malgré les agressions verbales et malgré le reste, précisément comme un acte militant, pour récupérer l’espace public que certains hommes essayent à tout prix d’avoir pour eux tout seuls.
J’en ai marre que l’on dise que la rue, le soir, c’est dangereux pour une femme. Ça n’est pas plus dangereux que pour un homme. J’en ai marre que l’on me dicte ma conduite, ma tenue. Alors je ne suis pas folle, je ne vais pas aller me balader à poil à deux heures du matin. Mais un mec non plus ne le ferait pas.
Mais je supporte de moins en moins qu’on me dise que « pour mon bien », « vu les circonstances actuelles », « vu la quantité de prédateurs qui courent les rues », je ferais mieux de m’habiller comme ci ou comme ça.
Parce que c’est avec ce même raisonnement qu’on en arrive à dire que pour mon bien, je ne dois pas sortir après 23 heures, et pour mon bien, je dois renoncer à l’espace public. Et c’est avec ce même raisonnement que certaines jeunes filles dans les banlieues se voilent, pour avoir la paix.
Plus il y aura de femmes dans la rue à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, plus elles s’habilleront à leur guise, et plus l’espace public redeviendra mixte. Dire : « Attention, les mecs s’excitent devant la naissance d’un sein, alors faites en sorte de ne pas les exciter », c’est raisonner par la peur. C’est-à-dire : ayez peur de leur réaction et prévenez-vous de cette réaction en ne leur donnant pas l’occasion de réagir ainsi.
Mais ce n’est pas avec la peur que l’on fait les révolutions. C’est précisément avec l’inconscience que donne la certitude de lutter pour la bonne cause.
Bravo Sophie pour ce blog, il est super!!
Il est important de saisir que notre corps possède des réflexes, c’est-à-dire que celui-ci réagit face à diverses stimulations, même si celles-ci ne sont pas désirées. Cela complique les choses lors d’un viol puisque la victime peut obtenir un orgasme bien que ce ne soit pas toujours le cas. La réaction de la femme face à cette situation se traduit souvent par un sentiment de culpabilité et d’incompréhension. Il est toutefois scandaleux de parler de « plaisir » car, lors d’un viol la femme n’a pas d’autres choix que de subir ces réactions si elles se présentent. Il est toutefois important de déculpabiliser les victimes face à cet aspect puisque ceci peut les rendre moins enclines à porter plainte ou encore changer leur conception de l’événement. Il ne faut pas perdre de vue que la notion de non consentement face à une relation sexuelle est toujours ce qui prime lorsque l’on parle de viol.
à part dans certaines circonstances où les partenaires sont très complice et qu'ils se connaissent bien quand c'est Non, c'est NON, un point c'est tout.
Ca reste un rapport non consentit, donc un VIOL !!!
PS Je suis un homme
Tu rapelles une eivdence, mais qui visiblement, a besoin d'etre sans cesse rappelée !!!
Je suis retombé sur ce blog et j'ai vu des réactions de femmes qui me paraissent "limite"...
Dire "de toutes manières, le risque de viol est constant donc puisque j'ai envie de sortir habillée en "allumeuse" je le fais et basta", je trouve que c'est débile... INCONSCIENT...
D'accord potentielement le risque est partout, mais il n'est pas LE MEME PARTOUT...
Il faut être honnête quand même, ne me dites pas que vous vous habillez raz la salle de jeu que pour vous faire plaisir, c'est que vous aimez sentir le regard excité des hommes, que vous aimez provoquer, là je suis vraiment partagé...
C'est exactement la même chose que jouer avec le feu, on sait qu'on peut se bruler, certains prennent plus de risques que d'autres, ils savent ce qu'ils risquent.
Qui n'a jamais éclaté de rire en voyant un pote se bruler en jouant avec du feu ? Les plaindre ne nous viendrait pas à l'idée...
Votre raisonnement selon lesquels c'est comme ça qu'on arrive à des femmes voilées dans les cités est vrai, mais éronné...
Je voyage beaucoup et la moindre des choses pour être accepté, c'est être respectueux, humble, j'ai des amies voyageuses qui sont allées partout, en somalie, en afganistan, si elles n'ont jamais eu le moindre problème c'est parce qu'elles se sont conformées aux "modes" locales, sans excès, mais sans jamais provoquer...
Plus que leurs habits, leur comportement est bcp plus important, leur regard, dans ces pays la Femme est soumise (en apparence), c'est à dire qu'elle ne doit pas avoir de regards provocants, elle serait considérée comme une prostituée en france