Les femmes hypersexuelles
Voilà, j'ai 19 ans, et depuis que je suis petite, je pense avoir une sexualité troublée. Le témoignage de Marine m'a bouleversée, car moi aussi, j'ai été abusée
sexuellement à l'age de 8 ans.
Depuis je ne pense qu'au sexe. Bien sur, mes notions et mes envies sont proportionnelles à ma maturité. Cependant j'ai eu mon premier rapport "normal" à 17 ans, et depuis je suis continuellement à la recherche d'un partenaire qu'il soit un ami, une connaissance ou même un inconnu.
Je prends du plaisir sur le moment, mais suis très vite dégoutée après. J'ai l'impression d'avoir tous les symptômes d'une droguée : plaisir, sentiment de honte, puis manque à nouveau.
Je n'ai jamais eu de relations sérieuses à cause de cela. J'aimerais savoir s'il y a un moyen de m'aider, sachant que je ne peux en parler a mes parents, qui sont fermés sur la question, et je voulais savoir si c'était lié à l'agression vécue dans mon enfance.
Marine : Line, je me retrouve tout à fait dans ton témoignage. Je suis bien plus âgée que toi, mais la souffrance est toujours là. Moindre, certes, mais parfois, je rechute aussi, et pas plus tard qu'hier. Je vais le raconter dans un texte qui sera aussi publié ici. Mais si j'en suis là, c'est que je n'ai parlé que très tard, après de 40 ans.
Ta chance, si l'on peut dire, c'est que tu oses en parler maintenant. Confie-toi à un médecin, si tu as confiance en lui. Sinon, vas voir un psy, dans les hopitaux, c'est gratuit.
Tu peux aussi appeller Viols Femmes Informations au 0800 05 95 95. Tu y seras bien conseillée, et c'est anonyme.
Ne reste pas seule, d'autant que nous sommes là, pour te soutenir tant et comme nous le pourrons. Si tu veux parler de ton viol à tes huit ans tu peux le faire. Je présume que tu n'en n'as jamais parlé à quiconque... Tu peux me croire, écrire, parler soulage, meme si ca ne guérit pas tout.
Depuis je ne pense qu'au sexe. Bien sur, mes notions et mes envies sont proportionnelles à ma maturité. Cependant j'ai eu mon premier rapport "normal" à 17 ans, et depuis je suis continuellement à la recherche d'un partenaire qu'il soit un ami, une connaissance ou même un inconnu.
Je prends du plaisir sur le moment, mais suis très vite dégoutée après. J'ai l'impression d'avoir tous les symptômes d'une droguée : plaisir, sentiment de honte, puis manque à nouveau.
Je n'ai jamais eu de relations sérieuses à cause de cela. J'aimerais savoir s'il y a un moyen de m'aider, sachant que je ne peux en parler a mes parents, qui sont fermés sur la question, et je voulais savoir si c'était lié à l'agression vécue dans mon enfance.
Marine : Line, je me retrouve tout à fait dans ton témoignage. Je suis bien plus âgée que toi, mais la souffrance est toujours là. Moindre, certes, mais parfois, je rechute aussi, et pas plus tard qu'hier. Je vais le raconter dans un texte qui sera aussi publié ici. Mais si j'en suis là, c'est que je n'ai parlé que très tard, après de 40 ans.
Ta chance, si l'on peut dire, c'est que tu oses en parler maintenant. Confie-toi à un médecin, si tu as confiance en lui. Sinon, vas voir un psy, dans les hopitaux, c'est gratuit.
Tu peux aussi appeller Viols Femmes Informations au 0800 05 95 95. Tu y seras bien conseillée, et c'est anonyme.
Ne reste pas seule, d'autant que nous sommes là, pour te soutenir tant et comme nous le pourrons. Si tu veux parler de ton viol à tes huit ans tu peux le faire. Je présume que tu n'en n'as jamais parlé à quiconque... Tu peux me croire, écrire, parler soulage, meme si ca ne guérit pas tout.
Mer 14 oct 2009
1 commentaire
Merci Samira, votre commentaire est un premier pas. Comme les autres, je vais le publier dans le blog. Parlez, parlez, parlez. Je sais que votre milieu est encore plsu difficile, et souvent injuste
pour les femmes.
Si nos pouvosn vous aider via ele blog, nous le ferons. Gardez courage, vous le dites vous-même, vous n'etes pas seule.
Si nos pouvosn vous aider via ele blog, nous le ferons. Gardez courage, vous le dites vous-même, vous n'etes pas seule.
Sophie
Je me sens mal, frustrée.