Les femmes hypersexuelles
Planète Choc : Hypersexualité des nymphomanes
Découverte de l’hypersexualité de quelques femmes racontant leurs aventures et déboires liés à leur dépendance pathologique au sexe.
Planète Choc a diffusé il ya quelques temps un reportage sur des personnes ne pouvant s’empêcher d’avoir des relations sexuelles fréquentes. Non, pas fréquentes ! Quasi-permanentes. Le reportage, tourné au Royaume Uni, a suivi et interrogé trois cas de dépendance au sexe.
La quarantaine bien entamée, une femme racontait comment elle avait découvert — stupéfaite — sa dépendance au sexe. Plus jeune, elle avait travaillé comme prostituée durant quelque sept ans. Sept ans, à raison de sept jours sur sept, quinze passes par jour. Ensuite, elle a passé sa vie à séduire les hommes, puis les abandonner.
« C’est terrible de se découvrir dans une ruelle sombre avec un homme derrière dont on ne connaît pas le prénom, dont on ne se souvient même pas de la forme du visage. »
C’est ainsi que se passaient la plupart de ses relations sexuelles, sur le moment, sur le vif. Elle connaissait son interlocuteur depuis dix minutes, s’il était partant, ils avaient un rapport sexuel. Durant toute sa vie, cette femme annonce qu’elle a déjà fait le calcul et qu’elle a probablement connu quelque 100.000 (cent mille !) partenaires sexuels différents.
Au début, c’est une quête du pouvoir. Celui de mener par le bout du nez l’homme qui est en face d’elle, qui lui parle, qui la regarde, qui la désire. Elle aime ce jeu où elle a le pouvoir de dire oui, de dire non. Cependant, comment savoir que l’homme aurait succombé autrement qu’en disant oui ? Aussi, de fil en aiguille, elle passe d’un regard au flirt, du flirt à la relation sexuelle. A peine le rapport entamé, il ne l’intéresse plus. Elle avait juste besoin de cette irrésistible envie de ressentir du pouvoir sur un homme.
Mais voilà, aujourd’hui, elle en souffre. Avec son mari, qui la connaissait déjà à l’époque où elle était prostituée, elle a de plus en plus de mal à vivre une vie normale. Son mari supporte de moins en moins bien ses escapades. A force, elle a bien compris que le pouvoir ne lui appartenait plus, qu’elle n’était plus en mesure de se contrôler. Aussi, elle voit un psy, elle se soigne.
L’homme a quelque soixante-cinq ans. Célibataire, il habite une petite ville d’Angleterre. Il veille à s’occuper de son corps.
« Les femmes sont hypocrites. Elles disent que le physique ne compte pas, mais en fait, il compte ! » confie à la caméra le Don Juan des temps modernes. Il pratique régulièrement la natation, surveille sa ligne et son alimentation. Chaque jour, il prend un bain de soleil.
Il rencontre les femmes sur Internet. Il en courtise trois en même temps.
« Pour l’instant, elles me disent que c’est à moi de choisir, mais ce serait mon rêve que de coucher avec ces trois femmes en même temps. »
L’homme multiplie les conquêtes. Elles s’enchaînent les unes après les autres. Il laisse entrevoir à la caméra sa collection de petites culottes, avouant qu’il ne se souvient plus à qui elles appartiennent. Ah, si, il y en a une dont il se souvient !
« Celle-ci appartient à la californienne. Je m’en souviens, parce qu’elle m’avait dit encore récemment qu’elle avait égaré sa petite culotte dorée chez moi et qu’elle passerait la prendre un jour. » La californienne, c’est une femme qui était venue spécialement de Californie chez lui, pour le voir. Il était venu la chercher à la gare. Lui ne se déplace jamais.
Deux de ses anciennes maîtresses sont interrogées.
« Il prétend chercher le grand amour, mais il ne fait pas une place suffisante dans sa vie pour une femme », confie l’une d’elles. L’homme présente sa chambre, dotée de deux lits. Après les câlins, lui aime s’endormir. Alors, après les ébats, il attend que sa compagne s’endorme, puis met des boules Quiès dans les oreilles, et change de couche. Il ne veut pas être dérangé durant son sommeil, refuse d’entendre les ronflements de toutes ces femmes.
« Moi, je ne te ferai jamais souffrir. Si tu souffres, c’est uniquement toi qui te seras fait du mal », annonce le sexagénaire à ses conquêtes. Il a la conscience tranquille. Ces femmes sont déçues. Elles en attendaient plus. Une histoire. Elles ont eu tort. Il le leur explique. Aucune femme ne serait faite pour lui ?
« Tant mieux ! » explique-t-il, il peut ainsi les avoir toutes. En attendant, entre deux conquêtes, il reste seul.
La trentaine déjà entamée, cette autre jeune femme multiplie les séances photo dénudées, elle parle de sa vie sexuelle avec aisance, répond aux questions les plus indiscrètes des journalistes. La période d’abstinence la plus longue de sa vie ? Un mois. Elle avoue alors avoir pu sauter sur n’importe quel homme ou femme pour assouvir ses besoins. Son fantasme ? Faire l’amour à un infirme, un homme amputé d’un membre, qu’importe, n’importe lequel !
Une soirée libertine, la jeune femme s’avoue amoureuse. Elle connaît l’homme en question depuis à peine une heure. Avec son amie, consternée de voir les déboires sexuels de sa meilleure copine, elles rentrent en taxi. Le téléphone sonne. Est-ce lui ? N’est-ce pas lui ? Si c’est lui, c’est qu’il est amoureux, lui aussi ! C’est bien lui. La jeune femme explique qu’elle est capable de tomber amoureuse en dix minutes, mais que cette fois-ci, c’était très fort, intense, plus que sexuel. D’un autre côté, elle en doute. Elle se connaît. Elle est incapable de se satisfaire d’un seul homme. Elle fréquente jusqu’à huit hommes en même temps.
Au début, confie-t-elle, les hommes se moquent bien de savoir avec qui d’autre elle sort. Ils ont des rapports sexuels, tout va bien. Mais au fur et à mesure, les hommes en veulent plus. Ils parlent de sentiments, réclament l’exclusivité. Cela ne l’intéresse pas, elle. Mais là, c’est différent, elle veut y croire, elle y croit, même.
Un magazine masculin vient de lui confier une rubrique sur sa vie dépravée. Elle raconte qu’avec un copain, ils ont eu une terrible envie de faire l’amour. Cette fois-ci, un rapport sexuel à forte tendance sado-masochiste. Elle adore ça, avoir mal, et faire mal, durant l’acte sexuel. Elle l’étranglait, serrait sa gorge, serrait fort, il étouffait. Lui, il lui donnait une fessée, fort, très fort, de plus en plus fort, même. A force de fessée, la douleur devenant insupportable, elle a perdu connaissance. Elle a adoré cet acte sexuel.
Le lendemain, par contre, elle était embêtée. Elle devait faire des photos, et vues les cloques qu’il y avait sur ses fesses rouges et qui sont restées durant des semaines, ils n’ont pu la prendre en entier.
Mais cette fois-ci, elle voulait y croire. Son ami travaillait dans le porno. Elle avait constamment envie de lui ! Ils faisaient l’amour, refaisaient l’amour, encore, encore et toujours. Et puis il a fini par ne plus pouvoir suivre, à ne plus pouvoir assumer ses besoins sexuels. Epuisé, le type l’a quittée au bout de quelques semaines. Seule, que lui reste-t-il donc ?
Elle a peur. Elle se définit par le sexe, elle est connue pour le sexe, elle raconte ses histoires de sexe, elle en vit. Et si l’on enlève le sexe ? Il n’y a plus rien. Elle n’est plus. Elle est seule, elle pleure, elle a peur.
On le voit, ces personnes sont souvent des victimes, des victimes de leur sexualité, où elles ne trouvent pas ce qu’elles cherchent. Mais que cherchent-elles, justement ???
Parfois, les hypersexuelles sont heureuses, car elles ont trouvé un équilibre et la « bonne » façon pour elles d’assumer cette sexualité qui dérange.